Cycle de rencontres – Bounthavy Suvilay | 23 septembre 2022

Dans le cadre de notre cycle de rencontres « Parcours de recherche sur la bande dessinée » qui se déroulera tout au long du semestre d’automne 2022-2023, nous avons le plaisir d’accueillir Bounthavy Suvilay le 23 septembre prochain à l’Université de Lausanne, à 10h30, salle Anthropole 2096.

Bounthavy Suvilay donnera une conférence sur son parcours de chercheuse spécialisée dans le manga et les jeux vidéos.

Titulaire d’un doctorat en Lettres Modernes de l’université Paul Valéry-Montpellier 3, Bounthavy Suvilay est une spécialiste du manga, de l’animation japonaise et du jeu vidéo. Elle s’intéresse aux questions de réception, d’adaptation et de recréation des fictions transmédiatiques. Sa thèse portait sur les circulations transnationales de licences produites par les industries culturelles japonaises.

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Appel à contribution – Bande dessinée. Littératie et créations numériques: quels enjeux pour demain ?

Les unités de recherche CAER et IREMAM d’Aix-Marseille Université, représentées par les organisatrices, Sophie SAFFI (CAER) et Juliette DUMAS (IREMAM), proposent un colloque international autour de la bande dessinée et du digital, les 6 et 7 avril 2023 à Aix-en-Provence, en collaboration Nacira Abrous, Cnrs UAR3125, responsable « Recherche transversale interdisciplinaire » et le Festival Les Rencontres du 9ème art, et avec le soutien financier du programme européen Erasmus+.

Du papier aux nouveaux médias, la BD explore désormais de nouveaux terrains de jeu. L’intrusion du numérique impose de nouvelles pratiques, tant du point de vue du lettrage que de la traduction et ce, dans toute la chaîne de création et de fabrication. Ce sont ces questions qui seront abordées lors de ce colloque.

Détails de l’appel à contribution sur Calenda

Nature et paysage dans la bande dessinée polar (appel à contribution)

Journée d’étude en distanciel

Université Sorbonne Paris Nord, Laboratoire Pléiade

Université Toulouse Jean-Jaurès, Laboratoire  LLA-CREATIS   

Vendredi 18 novembre 2022

On a coutume d’étudier dans le polar – tant dans le film que dans le roman – l’espace  urbain, afin d’en souligner ses caractéristiques, qu’il soit adjuvant ou opposant. Le roman noir, lui, accorde une importance considérable à la ville. Selon Chandler, c’est Dashiell Hammett[2] qui a inauguré véritablement le genre quand « il a sorti le crime de son vase vénitien et l’a flanqué dans le ruisseau [3]». La ville devient ainsi un élément essentiel du roman policier où, à l’origine simple cadre de l’histoire, elle occupe une place croissante. Georges Simenon, suivant en cela Honoré de  Balzac, fut l’un des premiers à faire de la ville un élément essentiel et même constitutif du roman policier. On comprend dès lors que si les publications portant sur l’espace urbain dans la  bande dessinée sont assez disparates, il n’en reste pas moins qu’elles sont assez nombreuses[4]. Effectivement, les nombreuses études sur la dialectique entre bande dessinée et espace interrogent l’espace urbain au sens architectural. Comme l’espace architectural – particulièrement urbain –  a déjà  fait l’objet d’études chez les bédéistes ainsi que  chez les théoriciens,  nous  souhaitons engager une réflexion nouvelle, sur l’articulation entre la nature – et ses  paysages -, et la  bande dessinée polar. Cette nécessité s’impose dans la mesure où les études qui se  sont intéressées  à la nature dans tous états sont peu orientées sur le genre de la bande dessinée polar.

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