Bande dessinée et enseignement-apprentissage des langues étrangères : plurilinguisme, interculturalité et variations (1)

Vendredi 26 avril 2024
Journée d’étude à l’Université de Lausanne
Bâtiment Synathlon, salle 2420

Journées d’études LEEL (Lire et écrire entre les langues : littérature, enseignement, traduction, création)
Première partie : Université de Lausanne (UNIL) / Haute école pédagogique Vaud (HEP-VD) 26.04.2024
Deuxième Partie : Université Sorbonne Nouvelle (USN) 17.05.2024
Comité d’organisation : Alain Ausoni, Raphaël Baroni, Justine Favre (UNIL) ; Chiara Bemporad (HEP-Vaud) ; Anne Godard, Donatienne Woerly (USN)
Lien zoom pour participer en ligne: https://unil.zoom.us/j/6970006248?omn=99283610637
Pour obtenir le mot de passe, écrire à raphael.baroni@unil.ch 

Résumé

Depuis la prédominance du format stéréotypique de l’album en 48 pages ou du comic strip, la bande dessinée s’est largement diversifiée, s’illustrant dans une variété de genres désormais reçus par un très large public : en France, mangas traduits du japonais ou écrits en langue vernaculaire, romans graphiques à ambition littéraire, autobiographies des éditions L’Association, bandes dessinées documentaires ou de vulgarisation, croisements avec la photographie ou la peinture, en constituent quelques exemples. La bande dessinée s’inscrit désormais dans les pratiques culturelles les plus populaires, mais ne serait toujours légitime que “sous conditions” (Méon, 2015). D’abord scrutées du point de vue sociologique ou des pratiques éditoriales ou de lecture, les bandes dessinées, pourtant, font de plus en plus l’objet d’une théorisation, qui explore les riches possibilités créatrices de cet art multimodal, comme le montre l’attribution, en 2022-2023 de la chaire “Création artistique” du Collège de France, à Benoît Peeters. La question de la légitimité de la bande dessinée n’est-elle pas dépassée ? Il s’agit désormais de diffuser les compétences et de développer les savoirs nécessaires à l’appréhension d’un corpus bédéistique dont la richesse est désormais évidente mais qui demeure à explorer. La recherche s’empare de plus en plus des œuvres elles-mêmes, du point de vue de l’étude des œuvres narratives (Baroni et Turin, 2015), de la génétique des textes (De Biasi et Vigier, 2016), de la linguistique (Pustka, 2022), de la didactique (Raux, 2023) ou encore de l’approche d’œuvres plurilingues (Woerly, 2023) : c’est donc au développement de ces travaux, dans le cadre de l’étude des pratiques de lecture et de création plurilingues (Léel), qu’invitent ces journées d’étude conjointes. 

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COUPER / COLLER (exposition)

Reconfigurer la bande dessinée à l’ère numérique – Reconfiguring Comics in our Digital Era

Exposition au pavillon A de l’EPFL du 10 novembre 2023 au 7 janvier 2024
Ouvert gratuitement de 11h à 18h du mardi au dimanche, Vernissage le 9 novembre 2023
Consultez la page permanente de l’exposition ici: https://wp.unil.ch/grebd/couper-coller-reconfigurer-la-bande-dessinee-a-lere-numerique/

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Colloque – FILIGRANE. L’illustration et ses secrets de fabrication

Les jeudi et vendredi 2 et 3 février 2023 se tiendra le colloque « FILIGRANE. L’illustration et ses secrets de fabrications » à la HEAD – Genève, à l’auditorium du bâtiment D (bd. James-Fazy 15, 1201 Genève)

© Anne-Margot Ramstein

Réunissant des illustratrices et illustrateurs internationaux-ales, Filigrane explore les différentes démarches, méthodes et pratiques en vigueur dans l’illustration, qu’elles soient traditionnelles ou apparues plus récemment avec les nouvelles technologies. En faisant se rencontrer les expériences et parcours individuels d’artistes de renom, choisi-e-s en fonction de leur représentativité des courants actuels, ce colloque lève le voile sur des procédés parfois insolites, le plus souvent confinés au secret de l’atelier ou du cerveau. À l’image des livres illustrés – Filigrane raconte une histoire : celle de la création dans l’illustration contemporaine.

Avec Anne Brugni, Blexbolex, Guillaume Dégé, Marion Fayolle, Delphine Perret, Anne-Margot Ramstein et Janine Kotwica de la Fondation Les Maîtres de l’imaginaire (FMI)

Organisation : Clément Paurd, Benjamin Stroun, Dominique Radrizzani

Plus d’informations sur le site web dédié au colloque