Olivia Bates has published a new review paper on studies predicting range changes of insects in Diversity and Distributions.
While introduced species were predicted to increase more frequently in range than native species, both increases and decreases were predicted in both groups, highlighting species-specific changes. However, large differences in study methodology hinder our ability to compare predicted responses across species. Predictions of future ranges may be driven by factors such as species’ physiology and geographic distribution. However, there is a large variety in predicted changes between insect species, and it is unknown to what extent these differences among species are due to the specific set of methodologies and data used to model the species’ distribution, given that individual studies vary greatly in regard to the methodologies and data used to make predictions.We therefore discuss these differences and how they may influence range predictions.
European colonialism has had a major impact on the spread of invasive insects. In a new paper, Aymeric Bonnamour (former PhD student in my team) has shown that introduced ants spread preferentially within the same empire as the countries of their native range. Colonial empires have ceased to influence invasions only after the 1960s… check the new paper in Ecography out: https://lnkd.in/emaDsMYQ
Cleo’s new popular science book on invasive animals is published! It’s about how globalization has contributed to spread animals worldwide, what makes a good invader (intelligence, beauty, sociality etc), how invaders succeed and about our relationship with invasive species. It is available here: Editions Favre, FNAC Suisse, Leclerc France, Amazon.fr, Orell Füssli … and of course in book shops.
Summary in French:
Ils font la une des journaux : moustiques tigres qui ne cessent de se propager et piquent à toute heure de la journée, frelons asiatiques qui tuent les abeilles domestiques, tamias vecteurs de la borréliose de Lyme et méduses venimeuses qui se répandent en Méditerranée. Fruits de la mondialisation, on compte maintenant des milliers d’animaux invasifs et leur nombre ne cesse d’augmenter. Pourquoi ces animaux prolifèrent autant, alors qu’ils ne le font pas dans leur aire d’origine ? Pourquoi certains créent plus de dégâts que d’autres ? Qui est susceptible de quitter sa patrie et tenter sa chance ailleurs ? Entre autres curiosités, la science a découvert que les individus les plus curieux, opportunistes, efficaces et agressifs sont les plus enclins à l’émigration ! D’autres se sont affranchis du sexe : sans recherche de partenaire, on peut envahir beaucoup plus rapidement ! On imagine souvent les fourmis de feu ou les perruches à collier toutes pareilles, mais ce n’est pas le cas et ce livre montre comment certaines caractéristiques personnelles sont favorisées pendant une invasion. Une fois arrivés dans une nouvelle aire, les animaux exotiques tirent bénéfice de leur grande capacité à s’adapter à la nouveauté. Les comportements insolites et les défenses physiques qu’apportent les animaux exotiques perturbent fortement les espèces autochtones qui se voient menacées par des prédateurs féroces, des herbivores affamés ou encore des parasites ingénieux ou des vecteurs de maladies. Peut-on prédire les invasions, les prévenir ? Ou bien faut-il s’habituer à cette explosion d’animaux exotiques ? Partons à la découverte d’un phénomène mondial, visible partout : dans nos jardins et nos lits, à la plage, en forêt ou au bord d’un lac, et dont les impacts sont économiques, sociétaux et sanitaires.