Appel à contribution – « Ce que le numérique fait à la bande dessinée » (revue Comicalités)

La revue Comicalités lance un appel à contribution autour de la thématique « Ce que le numérique fait à la bande dessinée ».

Ce numéro est dirigé par Gaëlle Kovaliv et Olivier Stucky, membres du GrEBD ainsi que du projet FNS « Reconfiguring Comics in our Digital Era » (FNS : CRSII5_180359).

Argumentaire

En tant que forme d’expression dont l’une des propriétés essentielles est de déployer une séquence temporelle dans un espace graphique, la bande dessinée est sensible aux supports de publication pour lesquels elle est conçue. Avec l’évolution du paysage médiatique, la diversification des supports conduit la bande dessinée à se réinventer sans cesse et à se redéployer vers de nouvelles formes (Robert 2018). Depuis la fin des années 1990, la progression des productions numériques, les options formelles prises par ces productions et les réseaux professionnels et économiques qu’elles engagent (cf. Baudry 2018) relancent la réflexion sur l’identité du médium. Par ailleurs, les études sur la bande dessinée se voient elles-mêmes bouleversées par l’influence de plus en plus marquée des pratiques issues des humanités numériques. Comme objet culturel, la bande dessinée, dans ses formes de production comme de réception, est ainsi travaillée par l’épistémè numérique de notre XXIe siècle. (Lire la suite)

Soumettre une proposition

L’appel à contribution est ouvert à tou·te·s les chercheuses et chercheurs, quel que soit leur statut et leur origine. Ils sont invités à y répondre en soumettant une courte notice bio-bibliographique ainsi qu’un texte anonyme de maximum 3000 caractères, espaces compris. Ce résumé présentera le positionnement théorique et le corpus retenus, ainsi que les principales conclusions attendues.

Les projets d’articles sont attendus au plus tard pour le 1er mai 2022.

Les articles complets seront à rendre pour le 1er octobre 2022.

Les propositions ainsi que les articles complets peuvent être rédigés en français ou en anglais.

Plus d’informations sur le site de la revue.