Santé – Du berceau à la tombe: influence du travail sur notre santé

Santé – Du berceau à la tombe: influence du travail sur notre santé

Michel Guillemin, professeur honoraire, UNIL, ancien directeur de l’Institut universitaire romand de santé au travail 

Tout au long des différentes étapes de notre existence le travail a un réel impact sur notre santé. Ainsi, certaines activités professionnelles de la mère mettent en danger le fœtus; ou des problèmes psychosociaux affectant les parents à leur travail se répercutent sur leurs enfants. Ceux-ci, à leur tour, auront un parcours professionnel influencé, sur le plan de leur santé, par les risques spécifiques à leur métier… et même à la retraite! 

Après avoir donné un aperçu des aspects « négatifs » de la santé au travail, ce nouveau cours se penchera sur les dimensions favorisant une meilleure santé de la personne en activité. Si le travail est accompli dans le cadre d’une organisation respectueuse de l’être humain, il contribue de façon importante à la bonne santé physique, psychique, sociale et spirituelle. Enfin, nous verrons comment le travail ne s’arrête pas à la fin de la vie professionnelle, bien au contraire! Même si dans l’esprit de beaucoup de gens, le travail est associé essentiellement à l’activité professionnelle rémunérée, la retraite ouvre, de son côté, la porte au travail désiré, choisi librement et porteur de valeurs. 

À la fin de chaque séance, une large place sera faite aux échanges, afin d’enrichir le contenu du cours par des exemples vécus. 

Datesles jeudis 1er, 8, 15 et 22 mai 2025
Heuresde 8h45 à 10h15
LieuEspace Riponne (1er étage), place de la Riponne 5, Lausanne
Prix125 fr. (160 fr. sans adhésion) pour 4 séances, supports de cours inclus

Cinéma – Introduction à l’analyse filmique

Cinéma – Introduction à l’analyse filmique

Brian Aubert, diplômé en histoire et esthétique du cinéma, UNIL 

Stéphane Tralongo, docteur en études cinématographiques, enseignant-chercheur, UNIL 

Ce cours-séminaire vise à apporter un bagage théorique et historique pour l’étude du cinéma à travers l’analyse de séquences de films. Chaque séance sera articulée autour de l’explication d’un ou deux extraits de films différents, qui seront analysés en détail par l’enseignant et les participant·es grâce à des outils esthétiques, théoriques et historiques donnés durant le cours. Cela, dans le but d’aiguiser notre rapport actif aux films en tant que spectateurs et spectatrices! C’est un séminaire qui se veut avant tout interactif, où la participation et les propositions des participant·es sont les bienvenues. 

Des films de différentes époques, nationalités et tendances stylistiques seront au programme. 

Aucune connaissance préalable de l’histoire du cinéma n’est nécessaire. 

Datesles mardis 29 avril, 6, 13, 20 et 27 mai 2025
Heuresde 10h30 à 12h
LieuEspace Riponne (1er étage), place de la Riponne 5, Lausanne
Prix150 fr. (195 fr. sans adhésion) pour 5 séances, supports de cours inclus
Culture pour tous: 40 fr.

Philosophie – Café-philo et randonnée philosophique

Philosophie – Café-philo et randonnée philosophique

Éric Suarez, docteur et praticien en philosophie

Espace de réflexion, de rencontre et de partage, le café-philo invite les participant·es à raisonner ensemble autour d’une question philosophique. Renouant avec le dialogue socratique, il permet à chacun et à chacune d’exprimer son opinion ainsi que les raisons qui les sous-tendent. Favorisant la recherche commune, le café-philo est avant tout une co-construction, une enquête existentielle menée par le groupe. Il ne s’agit pas, ici, d’un cours d’histoire de la philosophie, mais bien d’une expérience philosophique.

Nulle connaissance de la discipline n’est nécessaire, seul le plaisir de philosopher est essentiel. Un thème différent sera abordé lors de chaque séance.

Le café-philo se poursuivra à l’extérieur, le 2 juin (horaire à définir ensemble), durant une randonnée, mêlant plaisir de la marche et réflexion.

Datesles lundis 28 avril, 5, 12, 19, 26 mai et 2 juin 2025
Heuresde 8h45 à 10h15
LieuEspace Riponne (1er étage), place de la Riponne 5, Lausanne
Prix175 fr. (225 fr. sans adhésion) pour 6 séances

Théâtre – Pour une histoire culturelle du théâtre

Théâtre – Pour une histoire culturelle du théâtre

Danielle Chaperon, professeure à la Section de français et au Centre d’études théâtrales, UNIL, enseignante à La Manufacture 

Il paraît évident aujourd’hui que le public du théâtre est la réunion d’un groupe de spectateur·rices. Pourtant, on n’a pas toujours considéré qu’il y avait quelque chose à regarder sur une scène. Les auteurs et les théoriciens classiques parlent plus souvent de leurs « auditeurs » que de leurs « spectateurs ». Non pas qu’il n’y eut rien à voir, mais rien de visible à estimer selon les critères du Beau. C’est au milieu du XVIIIe siècle, seulement, que l’on s’avisa d’appliquer au théâtre des normes empruntées aux arts plastiques: la « mise en scène » était en train de naître, mais il fallut attendre la fin du XIXe pour qu’elle s’impose comme un art à part entière. 

Durant les quatre rencontres, nous développerons les thèmes suivants: 

  • Le modèle rhétorique prévaut à la Renaissance et au siècle classique. Il conditionne l’écriture et imprègne le jeu des comédien·nes;
  • Le modèle pictural émerge au siècle des Lumières et le pittoresque règne sur les scènes d’un XIXe siècle fiévreusement « scopique »;
  • Le modèle chorégraphique naît au tournant du XIXe et du XXe siècle, en réaction au succès croissant du cinéma;
  • Le modèle médiatique s’impose avec la modernité et le théâtre se définit aujourd’hui – à l’ère numérique – comme un « hypermédia ». Qu’est-ce à dire?
Datesles lundis 17, 24, 31 mars et 7 avril 2025
Heuresde 15h30 à 17h
LieuEspace Riponne (1er étage), place de la Riponne 5, Lausanne
Prix125 fr. (160 fr. sans adhésion) pour 4 séances, supports de cours inclus
Culture pour tous: 30 fr.

Littérature – Les récits de Maryline Desbiolles

Littérature – Les récits de Maryline Desbiolles

Jean Kaempfer, professeur honoraire, UNIL 

Allant des personnages, sensualité lumineuse des paysages, souplesse d’une langue qui cède l’initiative aux mots: l’œuvre de Maryline Desbiolles happe le lecteur par une joie et une énergie omniprésentes. Et c’est une œuvre en perpétuel renouveau, où les genres les plus divers se côtoient – romans de la vie amoureuse (Anchise), fragments autobiographiques, récits de filiation (Primo), fictions biographiques, enquêtes ou récits historiques (Il n’y aura pas de sang versé)

Le cours sera donné sous la forme d’un cours-séminaire, qui permet une participation active. Les modalités concrètes en seront discutées et établies ensemble, lors de la première séance. 

Il portera principalement sur trois œuvres, que les participant·es peuvent se procurer dans les éditions suivantes:

  • Anchise, Seuil, Points, 1999 (à lire pour la première séance)
  • Primo, Seuil, Points, 2005
  • Il n’y aura pas de sang versé, J’ai lu, 2023
Datesles mardis 11, 25 mars, 1er et 8 avril 2025
Heuresde 10h30 à 12h
LieuEspace Riponne (1er étage), place de la Riponne 5, Lausanne
Prix125 fr. (160 fr. sans adhésion) pour 4 séances

Histoire des religions – La mort de Jésus, dans le texte et dans l’image

Histoire des religions – La mort de Jésus, dans le texte et dans l’image

Daniel Marguerat, professeur honoraire, UNIL 

Aucune question n’a été plus intensément pensée dans la tradition chrétienne que celle-ci: pourquoi a-t-il fallu que Jésus meure? Ce nouveau cours explore les diverses réponses données à la question. 

Nous commencerons par mesurer l’immense difficulté qu’ont éprouvée les premiers chrétiens en annonçant un Seigneur mort d’un supplice aussi cruel. Puis, nous explorerons les diverses tentatives de comprendre la croix, en suivant à la fois les textes des évangiles et la manière dont les peintres ont peint la crucifixion. Parfois, nous le constaterons, l’image parle mieux que les mots… La mort de Jésus: une absurdité, une horreur, un acte d’héroïsme, un sacrifice? Nous mesurerons la force et la faiblesse de ces essais de comprendre l’impensable. 

Datesles lundis 3, 10, 17, 24 et 31 mars 2025
Heuresde 8h45 à 10h15
LieuEspace Riponne (1er étage), place de la Riponne 5, Lausanne
Prix150 fr. (195 fr. sans adhésion) pour 5 séances, supports de cours inclus

Science et philosophie – L’humain, entre neurologie et philosophie: regards croisés

Science et philosophie – L’humain, entre neurologie et philosophie: regards croisés

François Félix, docteur en lettres, ancien enseignant de philosophie au Gymnase de Nyon, à l’UNIL et à la HEP Vaud 
Jean-Yves Sovilla, neurologue

La question de nous comprendre nous-mêmes est centrale, tant en philosophie qu’en science. Depuis le XIXe siècle, les neurosciences ont renouvelé les approches en démontrant la part des mécanismes biologiques dans le fonctionnement de notre esprit, soulevant par là des questions philosophiques inédites. 

L’esprit humain est-il réductible à un réseau de neurones? Le langage est une des spécificités de notre espèce, mais est-ce le cerveau qui parle? Que pensons-nous être le réel? Une construction cérébrale? Le libre arbitre existe-t-il? Qu’estce que la conscience? Telles sont les questions qui seront discutées dans ce nouveau cours à deux voix entre un philosophe et un neurologue. 

À chaque séance, une large place sera laissée aux échanges pour que le public puisse aussi s’exprimer sur ces questions qui nous touchent au plus profond de notre nature. 

Datesles jeudis 27 février, 06, 13, 20 et 27 mars 2025
Heuresde 8h45 à 10h15
LieuEspace Riponne (1er étage), place de la Riponne 5, Lausanne
Prix150 fr. (195 fr. sans adhésion) pour 5 séances, supports de cours inclus

Économie – L’économie, un trompe-l’œil qui ne trompe personne

Économie – L’économie, un trompe-l’œil qui ne trompe personne

Jean-Marie Brandt, docteur en sciences économiques et en théologie, ancien directeur général de banque et chef du fisc vaudois 

À quoi bon des économistes si l’économie trahit la promesse d’une vie bonne? Si leur modèle se fissure sous la poussée accélérée et aggravée de crises? Démocratie en 2025, responsabilité, travail, progrès technique, prospérité, confiance: le modèle libéral du bonheur n’est-il qu’un trompe-l’œil? Nous analyserons par quels outils ce modèle, instrumentalisant l’angoisse, la peur et la contre-vérité, se limite à l’immédiat et prône le risque zéro. Comment il fabrique stress, addiction et remède, et transforme le tout en valeur marchande. Prédateur de ressources, il enrichit une minorité puissante qui entend imposer sa vision du bonheur. Sous l’appellation post-libéral et post-humaniste, il se présente en trompe-l’œil de l’économie, la vraie. 

Durant ce cours, nous analyserons cette réalité nouvelle qui n’est pas aussi complexe ni anxiogène qu’on veut nous le faire croire; nous reviendrons à la vérité de bon sens d’une économie malthusienne, qui s’impose quels que soient l’époque et le lieu. 

Les quatre séances seront complétées par deux périodes innovantes de séminaire faisant appel à notre pratique du quotidien. Ou comment décrypter, ensemble, le fonctionnement de l’économie au prisme de l’actualité. 

Datesles mardis 25 février, 4, 11 et 18 mars 2025
Heuresde 8h45 à 10h15
(!! les 25 février et 18 mars, de 8h45 à 11h30 environ)
LieuEspace Riponne (1er étage), place de la Riponne 5, Lausanne
Prix150 fr. (195 fr. sans adhésion) pour 4 séances, supports de cours inclus

Art et culture – Les glaciers dans la photographie, de la magnificence à la détresse

Art et culture – Les glaciers dans la photographie, de la magnificence à la détresse

Claude Reichler, professeur honoraire, UNIL, chercheur et écrivain 

Au milieu du XIXe siècle, le développement de la photographie est contemporain du maximum glaciaire dans l’histoire récente du climat. Des photographes de génie créent alors le paysage glaciaire, à la fois somptueux et tourmenté, produisant une véritable fascination. À partir des années 1860, la température se réchauffant, les glaciers diminuent; on sait maintenant que l’activité humaine accentue dramatiquement leur fonte. Depuis une vingtaine d’années, des photographes artistes, dans des œuvres bouleversantes et singulières, témoignent de la disparition de ces géants, vus comme des êtres vivants et souffrants, et de celle du paysage glaciaire lui-même. 

Basé sur le livre récent de Claude Reichler, Les glaciers des Alpes et la photographie. Dans la lumière de leur disparition, paru aux Presses universitaires de Rennes, le cours présentera de nombreuses images, en les situant dans leur contexte et en mettant en miroir le passé et le présent. 

Datesles lundis 24 février, 3 et 10 mars 2025
Heuresde 15h30 à 17h
LieuEspace Riponne (1er étage), place de la Riponne 5, Lausanne
Prix100 fr. (130 fr. sans adhésion) pour 3 séances, supports de cours inclus
Culture pour tous: 25 fr.

Histoire de l’art – L’histoire des femmes peintres à travers les siècles

Histoire de l’art – L’histoire des femmes peintres à travers les siècles

René Armellino, docteur en histoire de l’art 

Véritables génies inconnus, talents oubliés… Jeanne de Montbaston, Sofonisba Anguissola, Elisabetta Sirani, Marie-Guillemine Benoist ou encore Rosa Bonheur sont de grandes dames de la peinture; pourtant, leur nom n’apparaît que très rarement dans les manuels d’histoire. Évidemment, pour émerger dans un univers qui fut longtemps misogyne, la tâche fut plutôt ardue; d’autant plus que les femmes ne pouvaient pas accéder à un enseignement artistique en dehors de leur propre famille. C’est sans doute ce qui explique leur nombre restreint par rapport aux hommes, mais cela ne justifie aucunement leur absence programmée. 

L’ambition de ce nouveau cours est de mettre en lumière le rôle historique que les femmes ont joué, au fil des siècles, dans le domaine pictural. De la fin du Moyen Âge à une période contemporaine, nous découvrirons ensemble les œuvres sublimes et le nom de moult protagonistes qui ont sciemment été cachées, pendant trop longtemps. 

Le cours sera illustré par de nombreuses images numériques.

Durant les huit rencontres, nous explorerons les thèmes suivants:

  • Les coulisses d’une bataille déloyale entre hommes et femmes peintres, au fil des siècles.
  • L’univers religieux des femmes peintres entre le Moyen Âge et la Renaissance.
  • Artemisia Gentileschi: une femme seule qui dut lutter pour émerger dans le domaine pictural.
  • Les femmes peintres ont dû braver les interdits du monde académique pour s’imposer sur le devant de la scène.
  • Angelica Kauffmann: une femme peintre qui parvint à s’imposer au sein des grandes cours européennes.
  • La Révolution française désavoua les femmes artistes, en leur refusant la citoyenneté.
  • Marie Braquemond, Berthe Morisot, Marie Cassatt au sein de l’univers masculin des impressionnistes.
Datesles vendredis du 14 février au 02 mai 2025
Heuresde 10h30 à 12h
LieuEspace Riponne (1er étage), place de la Riponne 5, Lausanne
Prix235 fr. (305 fr. sans adhésion) pour 8 séances, supports de cours inclus
Culture pour tous: 60 fr.