Vers une politique de lutte contre le harcèlement à l’UNIL
ACIDUL et plusieurs représentants des Corps Intermédiaire et Estudiantin ont déposé au Conseil de l’Université une série de propositions demandant à la Direction de développer le dispositif de prise en charge du harcèlement moral et sexuel à l’Université de Lausanne.
ACIDUL accompagne et défend des collègues victimes de harcèlement depuis plusieurs années et a pu constater que la prise en charge de la question du harcèlement à l’Université n’est pas suffisante. Actuellement, les personnes qui sont victimes de harcèlement ou qui en ont été témoins ne savent pas vers qui se tourner. Par manque d’informations, par manque de suivi, des situations pourtant problématiques ne sont souvent pas dénoncées.
Parmi les mesures proposées, ACIDUL demande en priorité à ce qu’une structure dédiée au harcèlement soit créée pour permettre d’accompagner les victimes, d’identifier les situationset de renseigner les collaborateur.trice.s de l’UNIL sur ces questions.
Nous demandons également à ce qu’une campagne de communication soit menée pour sensibiliser la communauté universitaire aux dangers du harcèlement, et l’introduction d’une formation pour les cadres sensibilisant aux questions de harcèlement et sa portée légale.
Le Conseil de l’Université le 15 décembre dernier a accepté ces propositions à une très large majorité. Nous avons bon espoir que cet appel à une université responsable et soucieuse de ces collaborateurs-trices et de ses étudiant-e-s soit entendu. Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de ce dossier.
Vous pouvez déjà lire les propositions sur notre site internet (ici).
En attendant la mise en place d’une telle structure, n’oubliez pas qu’ACIDUL est là pour vous aider dans les situations difficiles que vous pourriez rencontrer, y compris de harcèlement moral ou sexuel. En nous contactant par mail (acidul@unil.ch) ou par téléphone (078 734 21 84).
Retard dans l’attribution et le versement des bourses d’études
Suite à l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l’aide aux études et à la formation professionnelle, ainsi qu’à plusieurs départs et arrêts maladie au sein de l’office cantonal des bourses d’études, des centaines d’étudiants du canton de Vaud n’avaient pas encore reçu leur bourse d’études à la mi-novembre. Une lettre des associations portées par la FAE, COSPOL et le syndicat SUD a été adressée à Pierre-Yves Maillard et Anne-Catherine Lyon afin de demander une intervention d’urgence.
ACIDUL et les associations du corps intermédiaire de Lettres (ACIL), Sciences Sociales et Politiques (ACISSP) et Géosciences et de l’Environnement (ACIGE) ont également adressé une lettre afin de sensibiliser le Conseil d’Etat à cette problématique, et décrire comment la situation a nui aux conditions d’enseignement pour tous les étudiants.
Tous membres !
Depuis cette rentrée, et grâce à un vote unanime de notre assemblée générale, les chercheur.se.s FNS et les chargé.e.s de cours sont maintenant membres à part entière d’ACIDUL, bien que toujours considéré comme Personnel administratif (PAT) par l’UNIL.
Nous sommes très fiers de pouvoir maintenant défendre les intérêts de toutes les composantes de la Relève, et de porter les préoccupations particulières à ces postes souvent précaires.
Rejoignez le nouveau comité !
Notre assemblée générale, qui s’est déroulée le 24 octobre, a élu pour la période 2016-2017 au comité d’ACIDUL les personnes suivantes : Louis Serge Aboudé (SSP) ; Marc Dupuis (SSP) ; Adrien Engel (FBM) ; Francis Kay (Lettres) ; Giuseppe Lo Picciolo (SSP) ; Guillaume Pirot (GSE). Notre secrétaire général, Dominique Gigon, a été reconduit dans ses fonctions. Par ailleurs, le nouveau président d’ACIDUL a été élu : il s’agit de Marc Dupuis. Guillaume Pirot a, quant à lui, été élu au poste de trésorier de notre association.
Cependant, ce nouveau comité d’ACIDUL demeure ouvert à toute autre candidature ; la proposition s’adresse en particulier aux femmes, puisque notre collège demeure, pour l’instant, strictement masculin. Bien entendu, plus largement, cela concerne toute personne faisant partie du corps intermédiaire, du PAT recherche ou les chargé.e.s de cours et de recherche de toutes les facultés de l’UNIL.
Pétition nationale « Pour la recherche » !
En 2012 et en 2015, les premiers États généraux de la recherche suisse ont rassemblé à Lausanne les chercheurs et les chercheuses des Hautes Écoles suisses qui considèrent que derrière les apparences, certaines transformations de la recherche sont préoccupantes.
Ces discussions ont abouti au lancement de cette pétition nationale !
>>> Signez la pétition en ligne ici !
Assemblée générale lundi 24 octobre 2016 à 17h15 à l’Amphimax salle 412
Chercheur.e.s FNS senior, Chargé.e.s de cours, Chercheur.e.s PAT, et toute autre personne appartenant à la relève, venez à cette Assemblée générale d’ACIDUL, la première qui vous est ouverte !
Chères collègues, chers collègues
Comme vous le savez, ACIDUL est l’association du Corps intermédiaire et des doctorant.e.s de l’Université de Lausanne. Elle a pour but de défendre vos droits, de vous soutenir dans vos démarches, et de fédérer la présence du corps intermédiaire et des doctorant.e.s dans les organes de l’Université.
ACIDUL ne peut agir sans votre soutien et sans vos retours. Merci donc, si vous en avez la possibilité, de venir assister à notre assemblée générale, et réfléchir avec nous aux projets de l’association. Nous sommes toujours à la recherche de personnes motivées à faire vivre l’association en s’engageant,
- soit au comité,
- soit comme représentant.e.s dans une commission de l’UNIL.
À noter que si vous ne pouvez pas assister à l’assemblée générale, il est possible de proposer votre candidature pour une commission par mail, et de participer au comité à tout moment.
Ordre du jour
1. Ouverture et nomination de la présidence de séance
2. Adoption de l’ordre du jour
3. Adoption du PV de l’Assemblée générale du 14 octobre 2015
4. Rapport d’activité 2015-2016 et approbation
5. Présentation des comptes, rapport et approbation
6. Décharge du Comité et des vérificateurs
7. Modification des statuts : élargissement du statut de membre
8. Élection du Comité et des vérificateurs-trices
9. Élection aux commissions consultatives et autres instances
11. Pétition « Pour la recherche ! »
12. Divers et propositions individuelles
Proposition de modification statutaire
Le comité suggère d’élargir le périmètre de l’association pour l’ouvrir à une définition élargie de la relève (point 9 de l’ordre du jour).
Ancienne version – Art. 3 Membres
1 Sont automatiquement membres de l’Association tous les candidat.e.s au doctorat au sens de l’article 52 de la LUL. Les membres du corps intermédiaire au sens de l’article 52 de la LUL deviennent membres en payant leur cotisation.
Nouvelle version (proposition) – Art. 3 Membres
1 Les candidat.e.s au doctorat au sens de l’article 103 de la RLUL, les membres du corps intermédiaire au sens de l’article 52 de la LUL, les chercheur.e.s FNS junior et senior, les chargé.e.s de cours et les suppléant.e.s deviennent automatiquement membres de l’Association dès leur immatriculation et/ou engagement. Les membres de la relève qui n’appartiennent pas à ces catégories, à l’exclusion des membres du corps professoral, peuvent demander leur adhésion au Comité.
Changement de Direction
L’Université de Lausanne a changé de direction le 1er août. Après dix ans, Dominique Arlettaz quitte le poste de Recteur pour laisser la place à Nouria Hernandez et à une nouvelle équipe de direction. Avant de souhaiter la bienvenue à cette dernière, nous avons souhaité faire le bilan de cette Direction du point de vue du Corps intermédiaire et après 10 ans de relation avec ACIDUL.
Danger de la cotutelle
Des difficultés rencontrées par un doctorant en faculté de GSE nous amènent à vous rappeler à être très attentifs aux dispositions réglementaires qui cadrent les cotutelles de thèse.
Des différences dans la composition du jury du colloque de thèse mené à Lausanne et la défense menée dans une université française ont entrainé une série de problèmes réglementaires qui ont failli coûter la reconnaissance de son titre à notre collègue.
Une cotutelle de thèse est en équilibre entre les règlements de deux universités, et cela conduit souvent à des complications qui peuvent devenir sérieuses. Si la responsabilité du suivi réglementaire est partagée (décanats, direction de thèse, doctorant.e…), lorsque les choses tournent mal, c’est le.la doctorant.e qui en assumera les conséquences. Nous vous conseillons donc de vous renseigner très précisément sur les dispositions réglementaires qui cadrent votre cotutelle, de garder le contrôle sur les décisions et de faire vous-même le lien entre les personnes et les institutions, si cela est nécessaire. Vos associations de faculté, ou ACIDUL, peuvent vous accompagner pour cela.
Statut des premier.ère.s assistant.e.s
Une question centrale pour le Corps intermédiaire s’est posée en fin 2015: la responsabilité d’un cours ou de mémoires peut-elle être confiée à une première assistante ou un premier assistant?
Face à une délégation toujours plus forte de tâches d’enseignement aux assistant.e.s, le service juridique a fait savoir qu’il n’était pas possible de confier la responsabilité d’un enseignement uniquement à des assistant.e.s ou premier.ère.s assistant.e.s. Des solutions sont toutefois possibles: confier aux premier.ère.s assistant.e.s la co-responsabilité d’un enseignement, en accompagnement, d’un.e professeur.e ou d’un.e MER; ou sous réserve d’un engagement additionnel comme chargé.e de cours.
En Faculté des sciences sociales et politiques, plusieurs premier.ère.s assistant.e.s ont assumé la responsabilité d’un enseignement durant l’année écoulée malgré cette impossibilité légale.
Grâce aux démarches de l’Association du Corps intermédiaire (ACISSP), le Service RH a souligné que proposer rétroactivement une charge de cours afin de la reconnaitre et la rémunérer est exceptionnellement possible, ce qui devrait se faire prochainement pour les personnes concernées. Cependant, la solution finalement proposée par le décanat SSP et le SRH est de reconnaître rétroactivement la charge de cours sans pour autant la rémunérer. L’ACISSP et ACIDUL trouvent cette compensation insuffisante et demandent une solution plus adéquate pour les collaborateur-tice-s concerné.e.s.