Parcours de recherche sur la bande dessinée
Université de Lausanne, Automne 2022-2023
Cycle de rencontres avec des chercheur·euses en études sur la bande dessinée
Invité·es: Bounthavy Suvilay, Hélène Raux, Irène Le Roy Ladurie, Benoît Cruficix, Pierre Nocérino et Sylvain Lesage
Plus d’informations sur la page dédiée aux événements
Enseigner la bande dessinée au gymnase
Gymnase du Bugnon, Lausanne, 5 mai 2022
Table ronde autour de l’enseignement dans la bande dessinée au gymnase au Gymnase du Bugnon (site de l’Ours, salle 211) le jeudi 5 mai 2022 de 17h30 à 18h30.
Intervenants: Raphaël Baroni, Barbara Hurni-Siegrist, Éric Lavanchy, Gaspard Turin
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Malgré sa popularité supposée, ou alors à cause d’elle, la bande dessinée peine à trouver sa place dans les programmes scolaires. La faute, peut-être, à un déficit de suggestions didactiques, de commentaires méthodologiques ou de réflexions historiques. Un double numéro de la jeune revue de didactique de la littérature Transpositio se propose de réduire en partie ce déficit.
Comment associer le geste interprétatif avec les spécificités de la bande dessinée, sans pour autant tomber dans un répertoire de notions techniques arides ? Comment joindre le plaisir de lecture et la prise en compte de la complexité d’un médium à la fois textuel et graphique ? On trouvera dans le n° 4 des pistes de réflexions relatives à l’ensemble de ces aspects, d’abord en lien avec l’histoire du médium et de sa scolarisation, puis orienté sur différentes propositions didactiques et observations en classe.
Le n°5 revient se penche quant à lui sur la manière dont la bande dessinée est abordée dans la formation initiale des enseignants, en réunissant les contributions interdisciplinaires de cinq membres du bureau du Groupe d’étude sur la bande dessinée de l’Université de Lausanne, offrant autant de perspectives différentes sur un album de Christin et Juillard.
Cette table ronde réunit les éditeurs de ces deux numéros, un enseignant expérimenté qui a l’habitude d’enseigner la bande dessinée, ainsi qu’une représentante du comité directeur de Transpositio, cette revue créée en 2017 qui a l’ambition de resserrer les liens entre recherche académique, didactique et enseignement de la littérature.
Invitation de Frederik Peeters à l’UNIL
Université de Lausanne, 22 mai 2014
Invitation de Frederik Peeters à l’UNIL, 22 mai 2014
Master-class publique : 15h15, Internef, salle 126
Vernissage : 17h15, Anthropole 1131
Figure incontournable de la bande dessinée suisse, Frederik Peeters navigue avec aisance à travers les styles et les genres. Parmi ses travaux éclectiques, la science-fiction est prépondérante, particulièrement dans les séries Lupus et Aâma. Explorateur, Peeters crée et illustre des mondes fantastiques, théâtres de ses réflexions et questionnements. Le tout servi par un trait caractéristique, où se révèle un vrai plaisir dans le dessin.
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Diplômé en communication visuelle en 1995 à l’ESAA de Genève, Frederik Peeters gagne la même année le premier prix du concours des dessinateurs de demain du Festival international de la bande dessinée de Sierre. Il réalise ensuite plusieurs planches dans la revue Bile noire d’Atrabile, fanzine qui publie en son sein de futurs noms de la bande dessinée genevoise comme Alex Baladi et Tom Tirabosco, et qui donne naissance en 1997 à une maison d’édition. Peeters y publie Fromage et Confiture (1997) et Brendon Bellard (1998), alors qu’il travaille comme bagagiste à l’aéroport de Genève. Un emploi alimentaire qui lui assure les revenus suffisants pour pouvoir dessiner le reste du temps.
Pilules bleues, en 2001, lui apporte son premier succès. Publié chez Atrabile toujours, ce récit pose les jalons de son œuvre future. Peeters y relate sa relation avec sa compagne et le fils de celle-ci, tous deux séropositifs. Il nous présente une histoire sur un mode autobiographique, poignante, juste, pleine de pudeur et de tendresse. Il y explore certains des thèmes qui deviendront récurrents dans ses productions : la figure du père, l’enfance, l’acceptation, le rapport à l’autre. Dans un noir et blanc sublimant son dessin, il opte notamment pour le pinceau à encre de chine, qui produit un tracé fluide et évocateur. Son trait est vif, parfois presque esquissé, parfois riche de détails : il développe un style très personnel que l’on retrouvera dans des réalisations similaires, particulièrement Lupus.