Cours à Lausanne

Le sommeil est un mécanisme complexe qui permet de réparer le corps, de nettoyer et créer les connexions nerveuses. Un sommeil perturbé va donc avoir des conséquences importantes et multiples sur notre santé, tant physique que mentale.

Le cours sera divisé en quatre parties. La première partie exposera les cinq fonctions importantes du sommeil et les conséquences de leurs perturbations. La deuxième partie sera consacrée aux insomnies: de quoi parle-t-on et quels sont les traitements efficaces? La troisième partie décrira les pathologies fréquentes et graves que sont les syndromes d’apnée du sommeil ou des « jambes sans repos » ainsi que les hypersomnies. Enfin, la quatrième partie parlera de la dépression saisonnière, des troubles du comportement durant le sommeil (somnambulisme, violences, etc.) et exposera les conditions pour obtenir un sommeil reposant.

À chaque séance, une large place sera faite aux témoignages et aux questions du public. 

Parmi nos vieux souvenirs scolaires figurent des exercices de calcul qui étaient amusants pour certains et rébarbatifs pour d’autres. Nous entendons souvent dire que « 10 + 10 feront toujours 20 », or tout dépend de ce que signifie « + », ce qui n’est pas étonnant puisque s’il est 10h sur le cadran de notre montre et que nous voulons rencontrer quelqu’un 10 heures plus tard, nous lui donnons rendez-vous à 8h (et donc 10 + 10 = 8).

Le but de ce cours est d’explorer quelques éléments de base de l’algèbre et de réapprendre à diviser, ce qui nous amènera à des résultats vrais mais invraisemblables. Nous découvrirons ainsi des nombres qui ont plusieurs moitiés différentes ou qui sont divisibles par 4 mais dont certaines moitiés ne sont pas divisibles par 2. Nous terminerons par une application de ces phénomènes à la théorie du codage.

Indépendant du cours donné à l’automne 2024, ce nouvel enseignement ne nécessite aucune connaissance préalable. Il s’adresse aussi bien à des personnes qui aiment les mathématiques qu’à celles qui en ont peur. 

Le nozze di Figaro se situent à un carrefour artistique exceptionnel. L’œuvre se trouve en effet à la jonction de deux trilogies majeures: trois opéras – Le nozze, Don Giovanni et Così fan tutte – créés entre 1786 et 1790 par le tandem Mozart et Da Ponte, et trois pièces – Le Barbier de Séville, Le Mariage de Figaro et La Mère coupable – écrites entre 1775 et 1792 par Beaumarchais. Pour nombre de metteurs et metteuses en scène, les trois opéras forment un cycle, et il n’est pas rare qu’ils, elles y reviennent à plusieurs reprises au cours de leur carrière.

Dans ce cours, nous découvrirons comment toute mise en scène des Nozze est ainsi hantée par d’autres spectacles, d’autres textes, d’autres musiques. Notamment:

• Le sombre triptyque de Claus Guth (2006-2008)
• Les deux mises en scène contrastées de Sven-Erich Bechtolf (2006 et 2015)
• La proposition pleine de malice de Christoph Marthaler (2005)
• La version violente de Lydia Steier (2022)

D’autres spectacles seront également mentionnés afin d’ouvrir une réflexion plus large sur la représentation du répertoire lyrique.

Aucune connaissance préalable des œuvres n’est nécessaire. On peut toutefois lire Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. 

Dans tous les domaines, la politique sociale est à l’agenda. Les votations se suivent concernant la maladie, la vieillesse, l’accident, le chômage, la pauvreté, l’invalidité ou la parentalité et, chaque année, des initiatives sur ces objets sont déposées. L’action de l’État pour répondre à ces enjeux est au cœur de débats qui oublient le plus souvent les raisons qui ont conduit à l’adoption de politiques sociales: apaiser les conflits de travail, éviter les désordres sociaux, faire nation ou conforter une certaine idée de la famille.

Loin de l’image d’Épinal de politiques sociales ne faisant que répondre à des besoins au nom d’une certaine idée de la solidarité, ce cours s’attachera à faire la genèse des risques et des besoins sociaux reconnus pour mieux comprendre ce que le Conseil fédéral a nommé la « diversité sauvage » de l’État social helvétique.

Les cinq séances permettront de comprendre pourquoi l’accident du travail a été le premier risque social reconnu, avec quelle intention la notion de chômage fut inventée, quelle représentation des capacités se cache derrière la protection sociale de la vieillesse ou de l’invalidité, comment les crises favorisent le développement de politiques sociales ou pourquoi elles favorisent surtout les hommes et les autochtones.

Ce cours intéressera toutes les personnes qui souhaitent étudier et comprendre les enjeux actuels de la politique sociale en Suisse. Il ne nécessite pas de prérequis particulier. 

Imaginez vivre dans un monde sans Amérique. Cela paraît impossible, littéralement inconcevable, tant la présence de ce phénomène culturel, politique et économique est obsédante. Pourtant, pendant des siècles, c’est ainsi que vécurent les habitantes et habitants de la Terre. Bien sûr, il y avait un continent peuplé de millions d’individus, des empires immenses, des cultures riches et complexes et des langues variées, mais il n’y avait pas d’ « Amérique ».

Puis, il s’est produit un évènement littéraire, des séries de voyages métaphoriques, qui ont mis « l’Amérique » sur la carte du monde. Dès lors, il a fallu rebattre les cartes avec l’Amérique, ce qui a changé l’histoire de la représentation du monde et de sa géopolitique.

Durant trois séances, nous réfléchirons à la mise en jeu de l’Amérique en tant qu’invention littéraire, à partir de textes du XV^e au XVII^e siècle, allant de Christophe Colomb à John Winthrop. Sans chercher à écrire une histoire de l’Amérique, ces textes examineront des moments clés du voyage de la métaphore et de son implantation dans ce qui sera, dès lors, le « Nouveau Monde ».

Entre le XV^e et le XVII^e siècle, les Flandres furent gouvernées par les ducs de Bourgogne, les Habsbourg d’Autriche, puis par les rois d’Espagne: des dominations successives qui ne furent pas toujours heureuses au niveau politique. La prospérité des marchands et des banquiers de la région contribua toutefois à instaurer un climat propice à la création artistique et aux nombreux échanges qui devaient irrémédiablement conditionner son développement. C’est dans ce riche contexte d’échanges culturels que nous allons étudier l’évolution des grands maîtres flamands: de véritables génies qui ont inventé un répertoire d’images d’une splendeur exceptionnelle. Ils ont su observer tous les petits détails du monde concret qui les entourait et insérer la poésie particulière de cet univers dans chacune des commandes mystiques et religieuses qu’ils exécutaient.

Le cours sera illustré par de nombreuses images numériques.

Durant les huit rencontres, nous développerons les thèmes suivants:

• Jan van Eyck et la Cour de Bourgogne
• Rogier van der Weyden et Hans Memling
• Les multiples rapports entre les Flandres et l’Italie
• Jan Gossart et l’amiral Philippe de Bourgogne
• L’émancipation des paysagistes au sein de l’École flamande
• Les émotions lumineuses de Rembrandt
• L’univers intimiste de Vermeer: entre passion et détails

Le rôle du détail dans la compréhension d’une œuvre d’art est essentiel. Avec l’apparition de la photographie et du numérique, il est désormais possible de disséquer un tableau et de créer à l’infini de nouvelles images; par conséquent, les détails d’une magnifique peinture, que l’on pensait bien connaître, nous envahissent soudain d’une multitude de sensations inattendues. En allant scruter les plus petits recoins d’une composition qui semblait dénuée d’originalité, nous découvrirons peut-être qu’un artiste, qui avait l’air ennuyeux ou répétitif, est en réalité d’une très grande modernité. Si les génies critiques de la Renaissance avaient regardé la production du Moyen Âge avec cet état d’esprit, ils n’auraient sans doute pas affirmé que leurs prédécesseurs n’avaient été que des primitifs ignorants.

Durant les sept rencontres, nous plongerons au cœur de l’histoire intime de la création. L’observation attentive des détails permettra de s’imprégner de certaines œuvres pour mieux les appréhender.

Le cours sera illustré par de nombreuses images numériques.

Durant les sept rencontres, nous développerons les thèmes suivants:

• La perception du détail modifie la façon d’observer une œuvre d’art
• Des détails inattendus qui permettent de redécouvrir Michel-Ange
• Des détails que l’on ne saurait apprécier dans une vision globale de l’œuvre
• Les détails mystérieux qui révèlent le sens caché de l’art
• El Greco: un précurseur qui révèle sa modernité grâce à un sens poignant du détail
• Le miroir dans la peinture: un regard différent sur le monde
• Le souci du détail dans la création artistique du XVII^e siècle

Le mot « baroque » désigne un courant artistique qui s’est principalement développé au XVII^e siècle en Italie, avant d’essaimer vers d’autres pays d’Europe. Il faut toutefois savoir que, à la différence de la Renaissance, cette terminologie ne fut pas utilisée par ses contemporains. Dans sa signification actuelle, ce mot n’est apparu que très tardivement pour désigner une période artistique qui n’était plus comprise à sa juste valeur et souvent mal appréciée.

Nous étudierons ensemble les caractéristiques de l’art du XVII^e siècle en Italie, afin de mieux comprendre les véritables raisons ayant motivé l’excès d’emphase qui accompagne moult décorations et – surtout – de vous laisser envoûter par les pensées profondes de plusieurs artistes qui ont animé cette période.

Le cours sera illustré par de nombreuses images numériques.

Durant les huit rencontres, nous développerons les thèmes suivants :

• La résidence des princes-évêques de Würzburg
• Les prémices de l’art baroque (Pietro da Cortona, Le Bernin)
• L’influence du Caravage sur l’art du XVII^e siècle
• La peinture académique des Carracci
• Quelques artistes français à Rome
• Rubens et Marie de Médicis
• Luca Giordano à Florence

Rafraîchir ou maintenir ses compétences, préparer un voyage, améliorer son expression orale et sa compréhension ou, tout simplement, prendre plaisir à converser avec notre professeur anglophone. Connaissance 3 vous propose divers niveaux de cours d’anglais : avancé (C1), intermédiaire (B2) ou élémentaire (A2-B1). James McBrien s’entretient avec chaque nouvelle personne inscrite pour l’orienter dans le bon cours.

Ces cours se déroulent en petits groupes (9 à 12 personnes) qui favorisent la participation et l’expression orale. Le rythme est adapté à chaque groupe, grâce à l’expérience de notre professeur.

L’achat éventuel de livres est à prévoir en plus, au cas par cas.