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Inondations, incendies, pénuries alimentaires, épidémies ou défis énergétiques: comment les populations s’organisaient-elles pour faire face aux conséquences des catastrophes naturelles et humaines? Comment tentaient-elles de s’en prémunir? Quelles peurs ces insécurités ont-elles de tout temps générées? De quels outils disposons-nous aujourd’hui pour appréhender la gestion des risques?

La nouvelle exposition temporaire du Château de Morges, intitulée Y a le feu au lac! Catastrophes et gestion de crises en Suisse (19e-21e siècles), dresse un panorama historique de l’évolution des perceptions et des réactions dans les moments de crise.

La visite, guidée par Barbora Davidek, commissaire de l’exposition, sera suivie d’un goûter.

Remarque: selon le nombre de participant·e·s, visite de l’exposition en deux groupes.

Le matin, nous visiterons une entreprise qui utilise l’expertise horlogère de haute précision, chère à toute une région, pour produire des dispositifs médicaux. Implantée aux Charbonnières depuis 1982, la société Valtronic SA s’est spécialisée dans la conception de composants destinés principalement au secteur médical. On retrouve son savoir-faire en matière de miniaturisation électronique dans une large gamme de produits: prothèses auditives, implants rétiniens ou dispositifs pour le contrôle et le traitement du diabète.

Après le repas à l’Hôtel des Horlogers, nous découvrirons, sous la conduite de guides expérimentés, le magnifique Musée Atelier Audemars Piguet, dont l’écrin vaut, à lui seul, le détour. La collection de la manufacture horlogère – riche de quelque 300 montres, dont de nombreux chefs-d’œuvre de complexité et de miniaturisation – est mis en valeur dans une réalisation architecturale exceptionnelle.

Remarque: il est recommandé d’utiliser les transports publics. Le trajet des Charbonnières jusqu’au Brassus (aller simple) se fera en bus privé. Une pièce de légitimation pour chaque visiteur est demandée à l’entrée du Musée.

Alors que le terme « économie d’énergie » est devenu un des maîtres-mots des préoccupations, tant des gouvernements que des citoyens, il est intéressant de voir de plus près comment sont produits des matériaux servant à l’isolation des logements et des bâtiments industriels.

L’entreprise Saint-Gobain Isover SA de Lucens produit de tels matériaux d’isolation. L’usine utilise, dans une très large mesure, du verre recyclé, provenant notamment des bouteilles rapportées par les citoyens dans leurs déchetteries respectives. Elle participe ainsi à une économie circulaire où les déchets d’une activité économique servent de matière première à une autre branche d’activité.

Le directeur général de Isover, Jean-Pierre Bangerter (ou un autre responsable de l’entreprise), accompagnera cette visite, qui sera suivie d’une dégustation sur place de vins du Vully, élaborés par l’œnologue réputée Madeleine Ruedin de Salavaux.

Remarque: pour des raisons de sécurité, le nombre de participant·e·s est limité. A noter que le passage à proximité des unités de production industrielle n’est pas adapté aux personnes à mobilité réduite.

Basé sur un concept unique en Suisse, le champ d’expérimentation des sens « Sensorium » se trouve au cœur des paysages vallonnés de l’Emmental. Avec ses 80 installations interactives, ce musée pas comme les autres invite à toucher, voir, sentir et entendre différents objets qui mettent à contribution nos perceptions. Dans un monde où le numérique prend une place de plus en plus importante et où les téléphones mobiles sont partout, le Sensorium offre une parenthèse bienvenue. Prolongée jusqu’à la fin de l’année, son exposition temporaire permet d’expérimenter le monde fascinant des couleurs, sous la conduite d’un guide.

Après le repas de midi, direction l’Univers Kambly et ses savoureuses créations sucrées. Depuis quatre générations, l’entreprise incarne la tradition de la biscuiterie fine, l’occasion de (re)découvrir l’histoire passionnante du roi du biscuit. Un lumineux café propose des produits de la région, tandis que le magasin d’usine permettra de ramener quelques notes sucrées chez soi.

A Nyon, le Musée du Léman rend hommage aux multiples facettes du lac Léman, un des plus grands d’Europe. Il relate son histoire marquée par les Romains qui ont séjourné le long du lac et y ont créé, entre autres, les vignes en espaliers, encore exploitées, et inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO. L’exposition réserve une place de choix au monde des pêcheurs et de la pêche. Des panneaux proposent une approche didactique, tant de la faune que la végétation aquatique. On y apprend que la surface en apparence paisible du lac cache, dans ses profondeurs, un monde animal et végétal plus conflictuel. C’est également l’occasion de découvrir l’époque où la navigation a tenu la vedette, suite à la création du sous-marin « mésoscaphe » par le professeur Piccard, et où, plus tard, d’autres ont créé des voiliers de compétition mondiale. Enfin, le Léman sera abordé sous l’angle de la source d’inspiration qu’il a été pour de nombreux artistes. Cette visite guidée nous conduira d’une facette à l’autre de lieux presque mythiques, qui forment un ensemble harmonieux bien que disparate.

Un repas au restaurant de l’hôtel Le Grand Café sera servi à l’issue de la visite.

Remarque: pour accéder au Musée du Léman depuis la gare de Nyon, déplacement à pied de 15 minutes environ.

Vestige de l’ancien delta du Rhône, la réserve naturelle des Grangettes est une zone humide classée d’importance mondiale. Les marais, les rives bordées de roseaux et les forêts alluviales forment une mosaïque de biotopes aquatiques précieux pour la faune et la flore. Les oiseaux d’eau, des roseaux ou migrateurs cohabitent avec les amphibiens, les insectes et les castors.

Afin de partir à la découverte de la richesse du marais, Pro Natura Vaud propose une visite guidée de deux heures dans la réserve. Au programme: histoire des lieux, entre nature et impacts humains, observation des oiseaux du lac et des aménagements mis en place pour les accueillir, et découverte de la faune des invertébrés aquatiques vivant dans les marais.

Une collation sera offerte à l’issue de la visite.

Remarque: la visite aura lieu dehors et par tous les temps. Prévoir un équipement adapté au terrain et à la météo (chaussures fermées, protection solaire et contre les tiques et les moustiques, veste de pluie, gourde). Si vous avez des jumelles, il est conseillé de les prendre. Il n’y a pas de toilettes dans la réserve.

La visite du Swiss Plama Center de l’EPFL offre une occasion unique de découvrir les recherches sur la fusion nucléaire. La fusion est la réaction nucléaire qui alimente le soleil et les étoiles. C’est une source d’énergie prometteuse, à long terme, pour l’approvisionnement énergétique durable dans le monde.

Inauguré en 2015, le Swiss Plasma Center est le laboratoire de recherche suisse dédié à la physique des plasmas et à la fusion nucléaire. Il est actif dans le consortium européen EUROfusion qui chapeaute le développement de la fusion nucléaire en Europe, visant à produire de l’énergie à l’horizon 2050.

Construit en 1992, le tokamak à configuration variable (TCV) de l’EPFL a toujours été à la pointe des installations expérimentales. Avec sa polyvalence, il apporte une importante contribution à la recherche sur la fusion par confinement magnétique, préparant ainsi l’exploitation du réacteur ITER (actuellement en construction dans le sud de la France) et celle des futures centrales de fusion.

L’ancien monastère bénédictin de Muri avec la plus grande nef de Suisse, cloître et crypte, est étroitement lié à l’histoire de la maison des Habsbourg. La magnifique église abbatiale abrite leurs plus anciens tombeaux, et les plus récents. En offrant une abbaye aux moines bénédictins en 1027, Radbot et Ita de Habsbourg leur donnèrent la maxime « que Dieu y soit glorifié en tout ». Mille ans plus tard, cet esprit est toujours palpable. Dans ce monument au décor somptueux, unique en Suisse et en Europe occidentale, se mêlent les styles roman, gothique et baroque dans une impression d’unité remarquable.

Le matin nous visiterons l’église et la crypte, puis l’après-midi nous admirerons les exceptionnels vitraux renaissance du cloître, mondialement connus. Dans les bâtiments annexes, nous pourrons aussi visiter l’exposition Caspar Wolf (1735-1783), originaire de Muri, qui fut l’un des premiers artistes à peindre le monde alpin tel qu’il le voyait de ses propres yeux.