De son vivant, Charles-Albert Cingria (1883-1954) enthousiasmait et divisait. Depuis, la nouvelle édition de ses écrits (parue entre 2011 et 2018 sous la houlette de plusieurs professeur·e·s de la Faculté des lettres de l’Unil) avec un appareil critique interdisciplinaire (esthétique, musique, histoire, politique, philosophie, religion, culture, société) a mis en évidence les lignes de force et de faille de cette œuvre majeure du champ littéraire contemporain.
Les articles rassemblés dans ce numéro de la revue Littérature livrent une série de sept études, servies par de fin·e·s lecteur·rice·s passionné·e·s, qui renouvellent le discours sur Cingria. Elles invitent à des lectures et à des enquêtes critiques plus vastes, en soulignant notamment la qualité poétique des proses de l’écrivain suisse.
Aux lecteurs et lectrices de découvrir, dans ce numéro codirigé par Daniel Maggetti (Section de français) et Aline Bergé, un auteur qui, quoiqu’aimant à s’immerger dans les bibliothèques, était viscéralement rebelle au confinement prolongé. Ce volume, qui s’inscrit dans le cadre des recherches menées par le Centre des littératures en Suisse romande de la Faculté des lettres de l’Unil, est à découvrir en OpenAccess sur Cairn.
Aline Bergé et Daniel Maggetti (éds.), Charles-Albert Cingria, Littérature, n°199, 3/2020.