C. F. Ramuz, Présence de la mort

« Petite bibliothèque ramuzienne » aux Éditions Zoé.

Dans son titre déjà, Présence de la mort envisage l’inéluctable disparition de toute chose, face à une catastrophe imminente. En 1922, C. F. Ramuz ne pouvait songer au réchauffement climatique ni même à l’effondrement de la société post-industrielle. Mais le tableau qu’il dresse dans ce roman d’anticipation est plus que jamais devant nous: sous le coup du cataclysme, le délitement de l’ordre social et des liens qui le sous-tendent annoncent la fin de l’expérience humaine telle que nous la connaissons.

Cet ouvrage s’inscrit dans une série de volumes publiés sous la responsabilité du Centre des littératures en Suisse romande afin de donner à lire C. F. Ramuz pour ce qu’il est – c’est-à-dire, entre autres, un inventeur de formes romanesques, un explorateur des registres et des ressources de la langue, un essayiste en décalage, un nouvelliste hors pair.

À travers des titres choisis par Daniel Maggetti (Section de français, Centre des littératures en Suisse romande) et Stéphane Pétermann (Centre des littératures en Suisse romande), préfacés et annotés par des critiques aux horizons variés, cette collection ouvre l’accès à des textes peu connus, mais fait aussi découvrir autrement quelques œuvres canoniques.

C. F. Ramuz, Présence de la mort, Daniel Maggetti et Stéphane Pétermann (dir.), introduction de Marc Atallah, Genève, Zoé, « Petite bibliothèque ramuzienne », 2022.


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