C. F. Ramuz, Paris (notes d’un Vaudois)

« Petite bibliothèque ramuzienne » aux Éditions Zoé.

« J’étais venu à Paris pour six mois; j‘y suis resté […] plus de douze ans. » En évoquant ses propres séjours, Ramuz tend à son lecteur un miroir où se reflète l’image de tous ceux qui sont un jour montés à Paris. Pour le « petit Vaudois » qu’il est, « amusé, mais inquiet, et en même temps curieux et triste, et dépatrié, mais tout le temps repaysé », la Suisse romande est une « province qui n’en est pas une », française par la culture, suisse par la politique. À la frontière entre essai et autobiographie, Ramuz réfléchit avec brio aux relations entre centre et périphérie.

Cet ouvrage s’inscrit dans une série de volumes publiés sous la responsabilité du Centre des littératures en Suisse romande afin de donner à lire C. F. Ramuz pour ce qu’il est – c’est-à-dire, entre autres, un inventeur de formes romanesques, un explorateur des registres et des ressources de la langue, un essayiste en décalage, un nouvelliste hors pair.

À travers des titres choisis par Daniel Maggetti (Section de français, Centre des littératures en Suisse romande) et Stéphane Pétermann (Centre des littératures en Suisse romande), préfacés et annotés par des critiques aux horizons variés, cette collection ouvre l’accès à des textes peu connus, mais fait aussi découvrir autrement quelques œuvres canoniques.

C. F. Ramuz, Paris (notes d’un Vaudois), Daniel Maggetti, Stéphane Pétermann (dir.), avec une introduction de Pierre Assouline, Genève, Zoé, « Petite bibliothèque ramuzienne », 2020.

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