Le dernier week-end carioca
Le réveil sonna à 7h ce samedi matin. Nous étions tous·tes prêt.e.s (enfin presque) à passer notre dernier week-end ensemble. Après un petit-déjeuner copieux, nous nous sommes dirigé·e·s vers le car réservé pour la matinée. En effet, nous avons eu l’opportunité d’être invité·e·s à la remise des diplômes des femmes de la Casa da Mulher, nommé «Festival casa da Mulher Carioca tia doca ».
L’événement comportait plusieurs stands de bijoux artisanaux, de nourritures, de maquillage, ainsi que de coiffure. Il y avait aussi plusieurs représentations artistiques exposant la diversité des formations proposés aux femmes. Une fois de plus, l’émotion était au rendez-vous. Le rire, la joie et les sourires de ces femmes étaient très communicatif.
Après avoir rencontré et discuté avec plusieurs intervenant·e·x·s, nous sommes reparti·e·s en direction de l’hôtel. Nous avons profité de ce trajet pour nous reposer avant la suite de la journée.
L’après-midi étant libre, chacun·e vaqua à ses occupations. Une partie du groupe resta à l’hôtel se reposer tandis que l’autre décida de se rendre au centre commercial afin de ramener quelques souvenirs en Suisse. Nous étions plusieurs à rechercher le maillot officiel du Brésil. À notre grande stupéfaction, il était impossible de le trouver dans les petits magasins en ville. Heureusement pour nous, après 1h30 dans ce centre commercial, nous avons finalement trouvé le fameux maillot brésilien. Après nos achats, nous sommes tous·tes rentré·e·s à l’hôtel afin de nous préparer pour notre avant-dernière soirée ensemble.
19h : rendez-vous au restaurant afin de partager un dernier repas avec Vincent du Swissnex. Malheureusement, personne n’avait appelé pour réserver une table. Ce n’a donc pas été une tâche facile de trouver une table libre pour 11 personnes un samedi soir… Ainsi s’est organisé une petite promenade afin de trouver un restaurant qui veuille bien nous accepter. Après quelques minutes, Vincent trouva un sushi bar, pour le plus grand plaisir de certain·e·s. Pour les plus gourmand·e·s, un buffet à volonté nous était proposé. La soirée s’est ensuite poursuivi dans un bar et s’est terminé à l’hôtel.
Le dernier dimanche était un peu chaotique. En effet, il n’y avait pas de planning clair. Chacun·e faisait donc ce qu’iel voulait, que ce soit se détendre après une longue, amusante et inoubliable nuit ou encore faire quelques courses et acheter quelques souvenirs. Un groupe a décidé de retourner au marché, comme le dimanche précédent. Nous avons flâné autour des stands et avons tous·tes fini par acheter des petites choses pour nous rappeler de cet incroyable voyage. Certains ont acheté des t-shirts artisanaux, d’autres ont opté pour des bracelets et des boucles d’oreilles. Nous avons pris notre temps et avons profité de l’ambiance et de l’accueil des locaux.
Nous avions une réservation à 20h le soir-même dans un petit restaurant magique à proximité de l’hôtel. L’ambiance était un peu morose durant les 20 minutes de marche. Nous étions tous·tes silencieux·ses·x, réfléchissant à la vitesse à laquelle les deux dernières semaines se sont écoulées. Nous sommes ensuite arrivé·e·s au restaurant pour un dernier repas ensemble. La nourriture était magnifique et, comme toujours, la compagnie l’était aussi. Il était alors temps pour la petite surprise que nous avions prévue pour Maxline. Celle-ci prend sa retraite à notre retour en Suisse, mais surtout, c’est elle qui a organisé et qui est responsable de ce merveilleux voyage.
Ce n’était pas grand-chose, juste un petit geste avec quelques petits cadeaux et une carte signée par nous tous·tes, mais cela était suffisant pour toucher tout le monde. Les choses sont devenues émouvantes et certain·e·s d’entre nous ont versé quelques larmes. Nous aimerions donc prendre une partie de notre texte pour remercier à nouveau Maxline pour tout ce qu’elle a fait pour nous. Pour le rires, pour les petits moments magiques et simplement pour qui elle est. L’impact qu’elle a eu sur nous restera gravé en nous pour le reste de notre vie. Alors, du fond du cœur, merci Maxline.
Mélissa Nolfo et Ahmed Turki