Réponse de la Direction à la pétition pour les doctorant.e.s

English below

Le 22 juin 2023, ACIDUL et le Syndicat des services publics (SSP) ont remis à la Direction de l’Université une pétition munie de 1072 signatures, provenant pour la plupart de l’UNIL, demandant de meilleures conditions de travail et de salaire pour les doctorant·e·s, en particulier une réduction des inégalités entre les assistant·e·s diplômé·e·s et les doctorant·e·s financé·e·s sur fonds externes.

La Direction de l’UNIL a répondu aux pétitionnaires le 30 octobre. Des cinq revendications centrales de la pétition, seule la quatrième trouve une réponse partielle, puisque la Direction écrit que « dans la situation exceptionnelle d’une résiliation des rapports de travail d’une professeure par l’université, l’UNIL se substitue au bailleur de fonds afin de maintenir les contrats des doctorant·e·s jusqu’à leur échéance ». S’agissant des autres, la Direction soit déclare qu’elles relèvent d’autres organes (le Conseil d’État ou le FNS, notamment), soit affirme qu’elle les prend déjà en compte. La réponse complète adressée à ACIDUL et au SSP peut être lue ici.

Ces réponses sont évidemment très en deçà de ce que nous pouvions raisonnablement attendre après le dépôt d’une pétition aussi largement signée. Il revient désormais aux principales et principaux concerné·e·s de décider des suites à donner à la position prise par la Direction. C’est pourquoi nous vous convions à une Assemblée générale du personnel de l’UNIL le 12 décembre à 12h15 en salle 2227 à Géopolis. Son ordre du jour sera exclusivement consacré à la réponse que nous déciderons d’apporter et aux futures actions à entreprendre.


On June 22nd 2023, ACIDUL and the Public Services Union (SSP/VPOD) submitted a petition to the Rectorate signed by 1072 people, mostly from UNIL. The petition demanded better working conditions and salaries for PhD students. Our main aim was to reduce inequalities between graduate assistants and PhD students on external funding, such as the SNSF. 

The petitioners received a response from the Rectorate on October 30th. Out of the five requests, only the fourth receives a partial response. The Rectorate states that, « in the exceptional situation of the termination of a professor’s contract by the university, UNIL will step in as the funding provider to maintain the contracts of PhD students until their expiration » (our translation). As regards the other demands, the Rectorate either claims they fall under the jurisdiction of other bodies (such as the State Council or the SNSF), or asserts that they are already being addressed. The complete response that ACIDUL and the SSP/VPOD received can be found here.

The Rectorate’s response is evidently a great disappointment, especially considering how widely the petition was signed. It now falls upon the interested parties (i.e. PhD students and mid-level staff) to decide on the course of action that should be taken. That is why we invite you to a General Assembly of UNIL staff on December 12th at 12:15pm in room 2227 of the Geopolis building. The agenda will be exclusively dedicated to the response to give and the future actions we believe should be undertaken.

Communiqué de presse – pétition ACIDUL-SSP

*** COMMUNIQUÉ DE PRESSE ***

Lausanne, le 20 juin 2023

Plus de 1000 signatures pour l’amélioration des conditions de travail des doctorant·es à l’UNIL !

Le SSP Vaud et ACIDUL remettront le 22 juin à la Direction de l’UNIL une pétition qui demande l’amélioration des conditions de travail des doctorant·es.

En janvier 2023, le Syndicat des services publics (SSP), dans le cadre de la campagne nationale « Stable Jobs – Better Science », et l’Association du corps intermédiaire et des doctorant·es de l’UNIL (ACIDUL) ont allié leurs forces pour lancer une pétition en faveur des doctorant·es.

La pétition vise à réduire les nombreuses inégalités entre les différents statuts de doctorant·es qui existent à l’Université de Lausanne. Ces inégalités concernent les salaires, mais aussi les taux d’engagement et la durée des contrats, et distinguent d’une part les assistant·es diplômé·es, dont les postes sont financés par le budget ordinaire del’UNIL, et les doctorant·es financé·es sur des fonds externes, principalement le FNS.

S’agissant des inégalités salariales, les doctorant·es FNS gagnent 18’000 francs de moins que les assistant·es pour un temps plein en première année. Quant aux taux d’engagement, les assistant·es sont engagé·es en moyenne à 84%, alors que les doctorant·es FNS le sont presque tou·tes à plein temps. Enfin, un·e assistant·e ne peut consacrer que 50% de son temps à sa thèse sur ses cinq ans de contrat, alors qu’un·e doctorant·e FNS a droit en règle générale à 85% pendant quatre ans. Au final, cela représente presque 11 mois de travail que les second·es peuvent consacrer en plus àleur thèse.

Par ailleurs, le contrat des doctorant·es sur fonds externes n’est assuré que si le financement subsiste. Or il peut arriver que les porteurs et porteuses des fonds, souvent des professeur·es, quittent l’UNIL, laissant ainsi les doctorant·es sur le carreau. Cette situation, heureusement rare, n’est pas acceptable dans une institution publique.

Enfin, tou·tes les doctorant·es de l’UNIL effectuent leur thèse grâce à un enchaînement de contrats parfois très courts. Les assistant·es signent actuellement trois contrats successifs

(une année, puis deux fois deux ans) ; les doctorant·es FNS en signent également plusieurs, dont le nombre dépend desprojets et des facultés. Ces contrats multiples exposent à l’arbitraire et aux pressions et n’ont aucune justification.

Pour réduire ces inégalités, la pétition remise ce 22 juin demande les choses suivantes :

  • Le doublement de l’indemnité (de 750 à 1500 frs par mois) que l’UNIL verse déjà aux doctorant·es FNS pour compenser l’écart salarial avec les assistant·es.
  • L’engagement systématique des assistant·e·s à plein temps, avec 70% de temps réservé à la thèse.
  • La garantie par l’UNIL des salaires des doctorant·es financé·es sur fonds externes.
  • Des contrats uniques de cinq ans pour les assistant·es et de quatre ans pour les doctorant·es FNS.

La dernière mesure concerne également le Conseil d’État vaudois, raison pour laquelle une copie de la pétition a également été adressée au Département de l’enseignement et de la formation.

La pétition sera remise en mains propres à la Direction de l’UNIL à 8h30 ce jeudi 22 juin, au bâtiment Unithèque sur le campus de Dorigny. Des représentant·es du SSP et d’ACIDUL se tiendront à votre disposition à cemoment pour répondre à vos questions.

Le texte de la pétition se trouve ici : https://vaud.ssp-vpod.ch/secteurs/hautes-ecoles-et- universite-2/mettons-fin-a-la-precarite-et-aux-inegalites-entre-doctorant-e-s-a-lunil/

Conditions de travail dans les HES suisses – pétition UNIL – 22.02.2023

ACIDUL et le Syndicat des services publics ont lancé en janvier dernier une pétition pour améliorer les conditions de travail des doctorant·e·s sous contrat avec l’UNIL.

Nous demandons notamment que les doctorant·e·s sur fonds externes (par exemple financé·e·s par le FNS) touchent une indemnité plus importante afin de combler l’écart salarial avec les assistant·e·s diplômé·e·s, et que les assistant·e·s diplômé·e·s soient systématiquement engagé·e·s à 100% avec 70% de temps réservé à la thèse, ce qui leur offrirait des conditions de recherche proches de celles des doctorant·e·s FNS.

Le 22 février à 16h15 dans la salle 2129 de Géopolis, nous organisons un événement pour parler des conditions de travail du corps intermédiaire dans les hautes écoles suisses et pour présenter la pétition. L’événement, ouvert à toutes et tous, sera suivi d’un apéritif.

Nous espérons vous voir nombreux et nombreuses à cette occasion, et vous encourageons vivement à signer la pétition, que vous soyez ou non doctorant·e !

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ACIDUL and the Public Services Union (SSP/VPOD) launched a petition in January to improve the working conditions of PhD students employed by the University of Lausanne.

Among other things, we demand that PhD students on external funding (such as SNSF funding) receive a higher allowance in order to close the salary gap with graduate assistants, and that graduate assistants be systematically hired on full-time contracts with 70% of their time reserved for their PhD, which would offer them research conditions close to those of SNSF PhD students.

On 22nd February at 4:15pm in room 2129 in Geopolis, we will be organising an event to talk about the working conditions of mid-level staff in Swiss universities and to present the petition. The event is open to all and will be followed by an aperitif. We hope to see you then and encourage you to sign the petition, whether you are a doctoral student or not!

Please take note that presentations will be given in French.

Signez notre pétition pour les doctorant·e·s de l’UNIL / Sign our petition for PhD students at UNIL !

English below


Mettons fin à la précarité et aux inégalités entre doctorant·e·s à l’UNIL !

Saviez-vous que les doctorant·e·s FNS gagnent entre 18’000 et 22’000 francs de moins par an que les assistant·e·s diplômé·e·s pour un temps plein ?

Saviez-vous qu’en moyenne les assistant·e·s diplômé·e·s ne peuvent travailler sur leur thèse que deux ans sur les cinq ans de leur contrat ?


ACIDUL et le Syndicat des services publics (SSP) dénoncent les inégalités de statut, de salaire et de conditions de travail entre les doctorant·e·s à l’Université de Lausanne. Pour les corriger, nous demandons :

  • Le versement automatique d’un complément de 1500 francs mensuels pour les doctorant·e·s financé·e·s sur fonds externes, pour compenser l’écart salarial avec les assistant·e·s diplômé·e·s. 

En 2022, l’écart entre les barèmes des salaires des doctorant·e·s FNS et des assistant·e·s diplômé·e·s se montait à 18’000 francs par an en première année et à plus de 22’000 francs en quatrième année. L’UNIL en compense environ la moitié aujourd’hui, grâce à une indemnité mensuelle de 750 francs accordée à la quasi-totalité des doctorant·e·s sur fonds externes. Pour compenser cet écart, nous demandons que cette indemnité soit doublée et qu’elle augmente en suivant l’évolution des salaires (notamment leur indexation).

  • L’engagement systématique à 100% des assistant·e·s diplômé·e·s, avec 70% de temps réservé à la thèse, pour offrir des conditions de recherche égales.

En 2021, le taux d’engagement moyen des assistant·e·s diplômé·e·s à l’UNIL était de 84%. Par ailleurs, les assistant·e·s diplômé·e·s consacrent jusqu’à 50% de leur temps à d’autres tâches que leur thèse. Par conséquent, ils et elles disposent seulement de deux ans pour rédiger leur thèse sur les cinq ans prévus par leur contrat. En comparaison, les doctorant·e·s FNS disposent de 85% de temps pour leur thèse sur quatre ans à 100%. L’écart du temps disponible pour la thèse est donc de 11 mois. Pour compenser cet écart, nous demandons que tous les postes d’assistant·e·s diplômé·e·s soient mis au concours à 100%, que la Direction propose aux personnes déjà en poste d’augmenter leur taux de travail, et que les cahiers des charges des assistant·e·s prévoient au minimum 70% du temps de travail consacré à la thèse.

  • La garantie par l’UNIL des salaires des doctorant·e·s sur fonds externes, comme pour les assistant·e·s diplômé·e·s.

Actuellement, les contrats signés entre l’UNIL et ses salarié·e·s dont le poste est financé par des fonds externes ne lient l’université que tant que le fonds en question est alimenté. En cas de problème, les salarié·e·s en question perdent leur emploi hors de tout cadre légal. Cette situation, heureusement rare, n’est pas acceptable dans une institution publique. Nous demandons donc que l’UNIL se porte garante des salaires en question et les verse en cas de disparition de la source de financement (p. ex., si le directeur ou la directrice de thèse quitte l’UNIL).

  • Des contrats de cinq ans pour les assistant·e·s diplômé·e·s et de quatre ans pour les doctorant·e·s FNS, à la place des multiples contrats successifs actuels.

Selon la Loi sur l’Université de Lausanne (LUL), les assistant·e·s diplômé·e·s signent trois contrats successifs pour couvrir leurs cinq ans d’engagement à l’UNIL. Les doctorant·e·s FNS en signent également plusieurs (en nombre variable selon les projets et les facultés). Cette multiplication a pour seule conséquence d’exposer les doctorant·e·s à l’arbitraire et aux pressions. Nous demandons que les contrats de l’ensemble des doctorant·e·s soient signés pour l’intégralité de la durée prévue pour terminer une thèse. Un temps d’essai est déjà prévu lors du premier contrat (il court sur trois mois) et devrait suffire lors de la signature d’un contrat unique de quatre ou cinq ans.

Si vous aussi vous souhaitez mettre fin à la précarité et aux inégalités entre doctorant·e·s à l’UNIL, vous pouvez signer la pétition ici ou au moyen du code QR ci-dessous. Merci de faire circuler la pétition dans votre réseau académique !


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Let’s put an end to precarity and inequalities among PhD students at UNIL now!

Did you know that SNSF doctoral students earn between 18’000 and 22’000 francs less per year than graduate assistants on full-time contracts?

Did you know that, on average, graduate assistants can only work on their thesis for two years out of the five years of their contract?


ACIDUL and the Public Services Union (SSP/VPOD) denounce the inequalities in status, salary and working conditions between PhD students at the University of Lausanne. To correct these inequalities, we demand that:

  • PhD students on external funding automatically receive an allowance of 1500 francs per month to compensate for the wage gap with graduate assistants.

In 2022, the salary scale gap between first-year SNSF doctoral students and first-year graduate assistants amounted to 18’000 francs per year and reached 22’000 francs in the fourth year. UNIL already compensates for about half of this gap thanks to a monthly allowance of 750 francs that is granted to almost all PhD students on external funding. To erase this gap, we ask that the current allowance be doubled and periodically increased in accordance with the salary scale (e.g., wage indexation).

  • Graduate assistants be employed on full-time contracts and that 70% of their time be spent on their PhD thesis, to offer equal research conditions.

In 2021, the average employment rate of graduate assistants was 84% at UNIL. Besides, graduate assistants can spend up to 50% of their working hours on other tasks than their PhD. This means that they only have two years to write their PhD out of the five years of their contract. In comparison, SNSF doctoral students, who are on full-time contracts for four years, spend 85% of their time working on their PhD. Consequently, they have an additional 11 months to complete their work. To compensate for this disparity, we ask that graduate assistant positions only be advertised as full-time, that the rectorate offer an employment rate increase to those whose contracts have already started, and that the cahier des charges of all graduate assistants specify that a minimum of 70% of their working hours be spent on their doctoral thesis.

  • The salaries of PhD students on external funding be guaranteed by UNIL, as is the case for graduate assistants.

Currently, the contracts signed between UNIL and its employees on external funding are only binding for UNIL if the funding continues. Consequently, PhD students on external funding can lose their jobs if their funding disappears for reasons external to them (e.g., their supervisor leaves UNIL). This situation, which is fortunately rare, is not acceptable for a public institution. We ask that UNIL guarantee the salaries of these employees.

  • Graduate assistants be employed on five-year contracts and SNSF doctoral students on four-year contracts, instead of multiple successive contracts.

According to the Loi sur l’Université de Lausanne (LUL), graduate assistants sign three different contracts during their five years of employment at UNIL. SNSF doctoral students also sign several contracts, with the exact number depending on the project and faculty. This system exposes PhD students to arbitrariness and pressure. We therefore demand that contracts be signed for the full duration of the PhD. A three-month probation period is already provided by law when the first contract is signed and should suffice for a contract of four or five years.

If you too wish to put an end to precarity and inequalities among doctoral students at UNIL, then you can sign the petition here. Thanks for sharing the petition with your academic network.

Pétition contre la précarité des doctorant·e·s à l’UNIL

ACIDUL, en collaboration avec le Syndicat des services publics (SSP), lancera en janvier 2023 une pétition visant à lutter contre la précarité des doctorant·e·s et les inégalités qui persistent entre assistant·e·s diplômé·e·s et doctorant·e·s FNS à l’UNIL. Les détails vous parviendront bientôt, avec un lien qui vous permettra de signer et faire circuler cette pétition dans votre réseau.

En attendant, nous vous invitons à vous joindre à nous pour un premier événement organisé dans le cadre de cette campagne. Le 18 janvier, de 11h30 à 12h30, au Centre laboratoire d’Epalinges (CLE), salle F308, Antoine Chollet, MER à l’UNIL et membre du SSP, donnera une conférence en anglais, « Addressing precarity and inequalities among young researchers at UNIL ». Un membre du comité d’ACIDUL présentera ensuite la pétition, qui circulera durant l’événement.

Nous nous réjouissons d’ores et déjà de votre soutien, que nous espérons généreux !


ACIDUL, in collaboration with the Public Services Union (SSP/VPOD), will launch a petition in January 2023 to combat precarity during the PhD and inequalities that persist between graduate assistants and SNSF doctoral students at UNIL. Details will be forthcoming, with a link that will allow you to sign the petition and share it within your network.

In the meantime, we invite you to join us for a first event organised in the framework of this campaign. On 18th January, from 11:30 to 12:30, at the Centre laboratoire d’Epalinges (CLE), room F308, Antoine Chollet, senior lecturer at UNIL and member of the SSP, will give the following talk: « Addressing precarity and inequalities among young researchers at UNIL ». A member of ACIDUL’s committee will then present the petition, which will circulate during the event.

We look forward to your support, which we hope will be generous!

Prolongation des contrats selon l’art. 24 du RLUL

L’ ACIDUL cherche à recueillir des témoignages sur l’implémentation de l’article 24 du Règlement sur les assistants de l’UNIL, qui stipule qu’« en cas de congé de maternité, de congé d’adoption, d’absence prolongée pour maladie, accident, service militaire, service civil ou en cas de force majeure, la durée maximale de l’engagement peut être prolongée d’une année ».

Avez-vous rencontré des problèmes pour prolonger votre contrat à cause de cet article ?

Si c’est le cas, n’hésitez pas à nous écrire à acidul@unil.ch !

Fixed-term contracts extension – Prolongation des CDD

[English below]

Chères et chers collègues,
 
La Direction a communiqué jeudi passé les modalités révisées de la procédure de prolongation des CDD.
 
Suite à de nombreuses interpellations, nous vous fournissons ici quelques compléments d’information utiles.
 
Il est important de souligner que vous pouvez demander une prolongation indépendamment de l’échéance prévue de votre contrat. Que celui-ci arrive à terme dans six mois ou dans trois ans, vous êtes fondé-e à déposer une requête. Selon la procédure mise en place, il n’existe pas de règle de priorité en ce sens, ni de règle de « premier arrivé, premier servi ».
 
Nous vous recommandons dans tous les cas de déposer votre demande rapidement, de manière à ne pas manquer les délais indiqués et d’obtenir une réponse au plus vite. Si vous avez déjà manqué un délai, nous vous recommandons de soumettre votre demande malgré tout en expliquant brièvement les raisons du retard.
 
Si les motifs invoqués empêchent ou retardent vos travaux pour une durée supérieure à deux mois, n’hésitez pas à demander une prolongation pour un temps équivalent.
Rien ne vous contraint à étaler votre vie privée dans les formulaires de dépôt de requête. Comme indiqué, si des informations personnelles et confidentielles doivent être communiquées, elles peuvent l’être directement au Service RH, qui les traitera dans le strict respect du secret de fonction.

La production de pièces justificatives est utile au traitement du dossier, mais elle n’est pas obligatoire. L’adjonction d’un plan de recherche, par exemple, est optionnelle.

 
Une fois le formulaire envoyé, vous n’avez plus de démarches à entreprendre. Vous devriez être informé-e de l’acceptation ou du refus de votre demande dans un délai raisonnable. Si vous n’avez pas de nouvelles après une durée prolongée, vous pouvez nous contacter pour que nous prenions les renseignements nécessaires. À noter qu’il y aura vraisemblablement de nombreuses demandes et que les instances compétentes devront échelonner le traitement, sans doute selon le degré d’urgence des cas.
 

Si vous ne faites pas partie du cercle des bénéficiaires (assistant-e-s diplômé-e-s, premier-ère-s assistant-e-s, maîtres assistant-e-s, doctorant-e-s, chercheur-e-s FNS senior) mais répondez pour le reste aux critères énoncés dans les formulaires, vous pouvez nous contacter afin que nous relayions votre situation et vos besoins.

 
Nous nous tenons à votre disposition pour toute question relative à cette procédure. Nous recueillons volontiers vos témoignages si vous rencontrez des difficultés, et ferons notre possible pour vous aider dans vos démarches.
 

Avec nos salutations cordiales

Le comité d’ACIDUL

 

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[English version]
Dear Colleagues,
The Rectorate issued last Thursday the revised terms of the fixed-term contracts extension procedure.
Following numerous inquiries, we hereby provide you with some useful additional information.
It is important to note that you can request an extension regardless of the expected expiration of your contract. Whether it expires in six months or three years, you are entitled to submit a request. According to the procedure, there is no priority rule in this sense, nor a ‘first come, first served’ policy.
In all cases, we recommend that you submit your request quickly, in order not to miss the deadlines and obtain a response as soon as possible. If you have already missed a deadline, we recommend that you submit your request anyway, while briefly explaining the reasons for your delay.
If the given reasons prevent(ed) or delay(ed) your work for more than two months, do not hesitate to request an extension for an equivalent time.
You do not have to display your privacy in the application forms. As indicated, if personal and confidential information must be communicated, it can be communicated directly to the HR Department, which will process it with strict respect for professional secrecy.
The production of supporting documents is useful for processing your request, but it is not compulsory. Adding a research plan, for example, is optional.
Once the form is sent, you no longer have to take any steps. You should be informed of the acceptance or rejection of your request within a reasonable time. If you do not receive any news after an extended period, you can contact us so we can inquire about your request. Note that there will probably be many requests and that the competent authorities will have to stagger the process, most likely depending on the urgency of the cases.
If you are not part of the eligible beneficiaries (assistant-e-s diplômé-e-s, premier-ère-s assistant-e-s, maîtres assistant-e-s, doctorant-e-s, chercheur-e-s FNS senior) but otherwise meet the criteria set out in the forms, please contact us so that we can enquire about the procedure on your behalf.

We are happy to answer any questions you may have relating to this procedure. We will gladly collect your testimonials if you encounter difficulties, and will do our best to help you in your efforts.

Best wishes,

The ACIDUL Committee

Prolongations CDD – nouveaux formulaires

Chères et chers collègues,
Les nouveaux formulaires simplifiés de demande de prolongation pour les contrats à durée déterminée ont été mis en ligne à l’adresse https://www.unil.ch/coronavirus/fr/home/menuinst/work.html
Nous vous rendons attentifs-ves aux délais pour le dépôt des demandes, soit :
  • jusqu’au 31 mai 2020 pour les contrats arrivant à échéance le 30 juin,
  • jusqu’au 15 juin 2020 pour les contrats arrivant à échéance le 31 juillet 2020,
  • jusqu’au 30 juin 2020 pour les contrats arrivant à échéance le 31 août 2020,
  • jusqu’au 31 juillet 2020 pour tous les autres contrats.

Pour celles et ceux qui sont financés par des fonds externes, nous vous invitons également à demander l’extension du financement dans les meilleurs délais auprès de vos bailleurs de fonds. Les éventuelles mesures supplétives ne pourront être prises par l’UNIL qu’à la suite de ces démarches.

Communiqué de presse du 15 mai 2020

Depuis la fermeture de l’Université de Lausanne le 13 mars 2020 en raison de la crise sanitaire due au COVID-19, les collaborateurs et collaboratrices de l’Université n’ont plus accès aux infrastructures de recherche. Les travaux des chercheurs et chercheuses s’en trouvent à tout le moins entravés, voire totalement paralysés.

Le corps intermédiaire, qui produit la majorité du travail de recherche de l’Université, est particulièrement touché par cette crise, car il est engagé sur la base de contrats à durée déterminée. En somme, sans mesure rapide de prolongation des contrats, plusieurs semaines de recherche seront définitivement perdues. Le temps imparti aux chercheurs et chercheuses pour mener à bien leurs travaux tout en tissant un réseau solide et en soignant la diffusion de leurs recherches est déjà relativement court. La perte de ces précieuses semaines a donc des conséquences potentiellement irréversibles qu’il s’agit de limiter au plus vite.

Dans le cadre des communications régulièrement transmises à ses collaborateurs et collaboratrices, le Rectorat de l’Université affirme qu’il « assume sa responsabilité face aux jeunes scientifiques » en mettant notamment en place une procédure de prolongation des contrats à durée déterminée des membres du corps intermédiaire.

L’ACIDUL, l’Association du corps intermédiaire et des doctorant·e·s de l’Université de Lausanne, a été invitée, en amont, à participer aux discussions avec le Rectorat. Elle apparaît comme partenaire privilégié dans la communication faite par le Rectorat. Toutefois, l’ACIDUL tient à prendre position vis-à-vis de ces mesures qui ne correspondent que partiellement aux discussions menées avec le Rectorat. Elle n’a en aucun cas validé le produit final tel qu’il a été présenté ce mardi 12 mai à la communauté universitaire.

L’ACIDUL rejette totalement la nécessité du préavis des directeurs et directrices de thèse ou des supérieurs et supérieures hiérarchiques, ainsi que la nécessité de faire état de l’avancement de ses recherches. Ces deux points n’influent en rien sur la crise sanitaire que nous traversons, ni sur ses conséquences. Cette prolongation de contrat ne devrait en effet pas être conditionnée au mérite individuel du chercheur ou de la chercheuse, mais doit répondre à une situation extraordinaire qui touche toute la communauté universitaire.

La Direction de l’Université a reconnu que la situation actuelle est un cas de force majeure. Elle devrait, en cette qualité, entraîner une prolongation des contrats à durée déterminée selon une procédure simple et efficace. Or en l’état actuel, il est demandé aux chercheurs et chercheuses de monter un dossier complet, preuves à l’appui, pour justifier le retard pris dans leurs recherches. La fermeture totale du campus, des bibliothèques et de tous les espaces de recherche, le temps passé à la mise en ligne des enseignements ainsi que la situation de crise généralisée sont des arguments suffisants pour motiver la prolongation des contrats. Dans ces circonstances, il est absurde que les collaborateurs et collaboratrices doivent justifier en quoi ils ont été incapables d’effectuer leurs travaux.

Les mesures annoncées par la Direction de l’Université ne font preuve que de très peu de responsabilité auprès des scientifiques. Elles témoignent plutôt d’une grave méconnaissance des conditions de travail du corps intermédiaire, et d’une méfiance envers ses membres. La procédure actuellement mise en place est une aberration qui aboutira à une surcharge de travail à tous les échelons de l’administration, ainsi que pour les membres du corps intermédiaire.

C’est pourquoi l’ACIDUL soutient une procédure de prolongation des contrats selon une formule facilitée, et sur simple demande.

Prolongation des contrats à durée déterminée

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Chères et chers collègues,
Nous avons reçu mardi 12 mai 2020 un communiqué de la Direction annonçant des mesures de prolongation des contrats à durée déterminée pour les chercheurs et chercheuses.
Lors des discussions avec la Direction, ACIDUL a pu élargir les modalités d’application sur la base des feedbacks que nombre d’entre vous nous ont transmis. Sur certains points, les mesures contredisent toutefois l’esprit des négociations.
Si la nouvelle d’une extension de 2 à 6 mois peut réjouir sur le principe, nous nous opposons en revanche à la procédure mise en place. Inutilement compliquée et en partie inquisitrice, elle fait reposer sur les personnes concernées la charge de devoir justifier extensivement l’impossibilité de travailler. Or, nous rappelons que cette dernière découle d’une situation de force majeure généralisée – non de choix personnels.
Nous contestons tout particulièrement l’exigence d’un formulaire à remplir par les supérieur-e-s hiérarchiques, devant attester, parmi d’autres points, l’état de la recherche des personnes concernées, alors que ces critères sont sans pertinence pour l’obtention de la prolongation. Nous rappelons que la prolongation ne constitue en aucun cas une prime au mérite, mais découle de circonstances objectives. Cette exigence suppose par ailleurs l’absence de tensions entre chercheur-se-s et superviseur-e-s, ainsi que la disponibilité de ces derniers pour remplir de multiples documents circonstanciés dans de brefs délais. Pour de nombreuses personnes, la réalité est évidemment différente. À noter qu’une exigence comparable avait été formellement abandonnée par la Direction suite à nos tractations.
Nous songeons enfin au personnel qui devra traiter ces demandes et les apprécier au cas par cas, alors même que l’activité reprend sur les sites et que des retards devront être rattrapés sur de nombreux plans.
Nous demandons par conséquent à la Direction :
  1. de simplifier les formulaires et les modalités de demande, réduisant les informations requises au strict nécessaire ;
  2. de supprimer l’exigence du formulaire à remettre par le supérieur hiérarchique.
 
Nous vous signalons par ailleurs l’existence d’une pétition en ligne lancée par des membres de l’UNIL. Du fait de sa proximité avec nos positions, nous vous encourageons à la signer : https://www.petitionenligne.ch/universite_de_lausanne__pour_une_prolongation_automatique_de_tous_les_contrats_precaires
 
Enfin, nous nous tenons à votre disposition pour vous appuyer dans vos démarches en cas de besoin.
 
Avec nos salutations cordiales.