Ramuz. L’écriture comme absolu

Un regard neuf sur l’écrivain.

Que trouve-t-on au cœur du projet littéraire de C. F. Ramuz (1878-1947)? La passion de l’absolu, qui anime un écrivain ardent de découvrir, en l’homme, ce qui demeure sous ce qui passe. Derrière le dandy distant et sûr de lui toisant ses lecteurs, se cache un homme fébrile qui ne songe qu’à l’élémentaire, l’universel, la beauté, la grandeur, la plénitude, la permanence, autres noms de l’être et d’un absolu dont il éprouve une nostalgie sans fin.

Si Ramuz a passé sa vie à bâtir un univers clos sur lui-même, n’est-ce pas parce qu’il y voyait le seul substitut à sa portée d’une unité irrémédiablement perdue? « Asseoir l’objet passager dans l’éternité », note-t-il dans son Journal en 1943. Ramuz, ou l’écriture en quête d’immortalité.

L’ouvrage de Stéphane Pétermann (Centre des littératures en Suisse romande) porte un nouveau regard sur le plus célèbre des écrivains vaudois.

Stéphane Pétermann, Ramuz. L’écriture comme absolu, Gollion, Infolio, coll. « Presto », 2020.

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