Conclure: les fins des contes

Les contes finissent-ils si bien qu’il n’y paraît?

La formule «Il était une fois» représente une ouverture à un monde merveilleux, délimitant un espace imaginaire où l’action du conte se déroule, se dénoue, culminant souvent dans un «ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants». Les fins des contes se révèlent toutefois souvent plus diverses et ambiguës. La fin du texte peut même mettre en question la fin de l’histoire ou le travail de la magie. Et quelle est la fin du texte, lorsque le conte est inscrit dans un récit-cadre? Il y a par ailleurs bien des cas où princes et princesses «ne vécurent pas heureux et n’eurent pas beaucoup d’enfants» et des contes qui se terminent de manière tragique, ou inattendue.

Sous la direction de Cyrille François (École de français langue étrangère et Centre interdisciplinaire d’étude des littératures) et Anne E. Duggan (Wayne State University), les articles présentés dans ce numéro spécial de la revue Féeries sur les fins des contes incitent à se demander ce qui constitue la fin d’un conte, quelles en sont les limites matérielles et ce qu’elle signifie. Cette revue numérique est disponible sur OpenEdition Journals en accès libre et intégral.

Anne E. Duggan, Cyrille François (dir.), Conclure: les fins des contes, Grenoble, UGA, Féeries, n°21, 2025.

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