Angela Carter, l’une des femmes écrivains les plus marquantes du vingtième siècle, a largement contribué à faire redécouvrir le conte, loin des idées reçues. Source d’inspiration pour de nombreux écrivain·e·s, artistes, créateur·rice·s et critiques littéraires contemporain·e·s dans le monde anglophone, elle a construit une oeuvre riche, libre, variée, féministe, qui reste toujours d’actualité.
Ce numéro des Cahiers du Centre de traduction littéraire revient sur le rôle crucial de la traduction dans l’élaboration de l’oeuvre de Carter, et en particulier sur la circulation et la réception de The Bloody Chamber (1979) dans d’autres cultures. Rendant hommage aux traducteur·rice·s qui ont fait connaître son oeuvre à l’étranger, les contributions rappellent comment chaque traduction et chaque édition a produit une nouvelle image des textes en les inscrivant dans un nouveau contexte et un autre champ littéraire, et en créant de nouvelles résonances pour un public différent.
Souhaitant faire (re)découvrir l’oeuvre d’Angela Carter en langue originale et en traduction via des rencontres interculturelles et des mélanges de langues, ce volume du Centre de traduction littéraire édité par Martine Hennard Dutheil de la Rochère s’inscrit dans le cadre des recherches en littérature comparée de la Section d’anglais.
Martine Hennard Dutheil de la Rochère, Angela Carter traductrice – Angela Carter en traduction, Cahiers du centre de traduction littéraire de Lausanne, n°56, 2014.