STOP aux NON-RECONDUCTIONS ARBITRAIRES des contrats d’assistant.e.s de l’UNIL! – MOBILISATION LUNDI PROCHAIN 29 JUIN – DEVANT GEOPOLIS À 12H

Au cours de ce printemps, nous avons pris connaissance qu’au moins deux doctorant·e·s de la Faculté de Sciences sociales et politiques (SSP) font face à une non-reconduction de leur contrat après leur première année de thèse, selon des décisions qui se sont avérées arbitraires et qui ne respectent pas les rares formalités existantes.

Les assistant.e.s de l’Unil sont engagé.e.s par contrats de durée déterminée de un an, puis deux fois deux ans (1+2+2). Ces cas sont emblématiques de l’usage scandaleux de cette première année comme « temps d’essai » et de la précarisation croissante de l’emploi d’assistant.e.

Alors qu’une thèse est un travail de longue haleine nécessitant plusieurs années de stabilité, il est inconcevable que l’on juge de la compétence d’un.e doctorant.e après quelques mois d’engagement.

Le travail de thèse engage aussi la responsabilité des encadrant.e.s. Il n’est pas normal que ceux.celles-ci puissent simplement se séparer d’un.e doctorant.e si rapidement sans remettre leur propre travail en question.

De plus, dans les deux cas, les projets de thèse n’ont pas été évalués par la commission de la recherche de la faculté. Pourtant, selon l’article 70 du règlement de la faculté de SSP, c’est précisément cette commission qui est l’instance d’arbitrage en cas de conflit.

ACIDUL tente de défendre les assistant.e.s qui se retrouvent dans ces situations, mais l’absence de procédure claire et de dispositifs de recours en cas de conflit entre assistant.e.s et directeur.trice de thèse rendent souvent notre intervention difficile.

Dans ce contexte, nous demandons au Décanat de la Faculté de SSP et à la Direction de l’UNIL:

• la suspension des décisions récentes de non-reconduction des contrats

• la renégociation de mesures de protection des assistant.e.s

• la mise en place d’une commission indépendante pour évaluer la qualité de nos projets de thèse.

• des procédures pour déterminer les raisons d’une non-reconduction de contrat.

• qu’en cas de décision de non-reconduction d’un contrat d’assistant.e.s, cette décision soit prise par une instance indépendante de la commission d’engagement (comme le recommande d’ailleurs le Plan d’Action d’Egalité Vision 50/50, de la Faculté des SSP).

Si cela vous indigne aussi,

si vous ne voulez pas être les prochain.e.s à subir de telles mesures,

si vous voulez aider votre association à défendre vos conditions de travail et de recherche,

venez nombreuses et nombreux au rassemblement de soutien

devant le bâtiment Geopolis lundi prochain 29 juin à 12h

 

Nous sommes disponibles pour toutes questions et remarques, ou pour discuter de ces situations: acidul@unil.ch ou au 078 734 21 84.

Barbecue d’ACIDUL !

Pour fêter la fin de l’année académique, et une année riche en actions,

ACIDUL vous invite à un barbecue convivial au parc Bourget 

le mercredi 1er juillet prochain dès 18h

Le lieu exact sera visible de loin.

Nous nous occupons de concocter des salades et amener des condiments. Nous aurons également un peu de vin rouge et du Sinalco.

Il vous suffit donc de prendre avec vous ce que vous voulez griller (viande ou autres), et ce que vous voulez boire (si vous n’aimez pas le vin rouge et le Sinalco!).

Si vous comptez être des nôtres, merci de nous laisser un petit message à: acidul@unil.ch

Au plaisir de vous voir à cette occasion,

Le comité d’ACIDUL

Etats généraux de la recherche – 2ème édition – 24 avril 2015

En novembre 2012, ACIDUL organisait les premiers États généraux de la recherche en Suisse. Nous avions lancé un appel qui énumérait les problèmes rencontrés dans le monde de la recherche, dénonçant la compétition effrénée, la course à la publication, la relégation de l’enseignement, la précarité des postes, etc., et demandé que l’on nous envoie des cahiers de doléances, dont la lecture fut importante. Ce fut l’occasion de se retrouver pour poser un diagnostic sur les problèmes de la recherche et des chercheurs et chercheuses en Suisse.Deux ans et demi plus tard, le diagnostic n’a pas changé, les tendances à l’œuvre se sont aggravées, et il est plus que jamais nécessaire d’imaginer des stratégies de résistance et une riposte plus globale. Pour ce faire, ACIDUL a extrait des très riches discussions qui avaient eu lieu lors des premiers États généraux de la recherche une liste de revendications. Celle-ci n’est bien sûr pas exhaustive et n’attend que votre participation pour être complétée.

Afin de poursuivre la discussion et de réfléchir ensemble aux moyens de résister, à l’intérieur et à l’extérieur de nos institutions, à la dégradation des conditions de réalisation de la recherche, nous vous invitons à la deuxième édition des États généraux de la recherche en Suisse. Celle-ci aura lieu le vendredi 24 avril, de 10h00 à 18h00. La matinée sera consacrée à une série de présentations, alors que l’après-midi sera spcéifiquement dévolu à la discussion des revendications. Nous vous invitons à consulter le programme.

Ces États généraux sont ouverts à toutes les personnes concernées de près ou de loin par la recherche, travaillant ou étudiant dans les universités, les EPF, les HES ou hors des structures universitaires habituelles, au bénéfice d’une expérience dans d’autres systèmes universitaires, ou simplement intéressées par ces questions. Nous vous remercions donc de transmettre cette invitation autour de vous, et en particulier aux chercheurs et chercheuses qui ne disposent pas – ou plus – d’un poste. Dans l’attente de vous voir le 24 avril, ACIDUL vous envoie ses meilleures salutations.

Le Comité d’ACIDUL

>>> télécharger le programme de la journée en PDF

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>>> télécharger le programme de la journée en PDF

Assemblée générale du 23 octobre 2014 Ordre du jour

Assemblée Générale, du jeudi 23 octobre 2014, à 16h, à la salle 410, à l’Amphimax.

  1. Ouverture et nomination d’un.e président.e de séance
  2. Approbation de l’ordre du jour
  3. PV de l’AG du 22 octobre 2013
  4. Rapport d’activité 2013-2014 et approbation
  5. Présentation des comptes et du budget, rapport et approbation
  1. Projets 2014-2015
    • Plate-forme cahiers des charges
    • Interpellations au CU (GT Censure, GT Harcèlement)
    • Conférences académiques et réunions militantes
    • Liens avec les Associations du CI d’autres universités
    • Meilleure communication avec les ACI facultaires
    • Autres propositions
  1. Élections
    • Comité
    • Commissions consultatives de la Direction
    • Personnes de contacts dans les facultés
  1. Divers

C’est la rentrée, c’est bientôt notre AG, et on cherche des personnes motivées à s’engager! 

Après une année riche en mobilisation (action cahiers des charges, 10 ans d’Acidul, lutte contre le harcèlement, charte du doctorat, etc), ACIDUL reprend ses activités après une petite pause estivale.

ACIDUL est l’association du Corps intermédiaire et des doctorant.e.s de l’Université de Lausanne. Notre but principal est de défendre les droits, de fédérer et d’organiser les délégations du corps intermédiaire et des doctorant.e.s.

Nous agissons à différents niveaux:

  • lutte pour les droits et l’amélioration des conditions de travail des doctorant.e.s (clarification des cahiers des charges, lutte contre le harcèlement, etc).
  • critique du fonctionnement du monde académique et de la recherche dans le cadre des Etats généraux de la recherche (lien: ici).
  • organisation des délégations du corps intermédiaire dans les nombreuses commissions de la direction (commission de l’enseignement, de l’égalité, de la recherche, etc).
  • accueil et conseil dans le cadre d’une permanence (lien: ici).

Nous vous invitons à venir nombreuses et nombreux à notre

Assemblée Générale, le jeudi 23 octobre 2014, à 16h, à la salle 410, à l’Amphipôle.

Ce sera l’occasion de discuter des activités passées et à venir!

Enfin, nous sommes toujours à la recherche de personnes motivées à faire vivre l’association en s’engageant au comité d’ACIDUL. Pas besoin de connaissances particulières, si vous êtes intéressé.e à défendre vos droits et à représenter vos collègues, venez discuter avec nous lors de l’AG ou envoyez-nous un mail (acidul@unil.ch).

ACIDUL vous souhaite une bonne rentrée académique!

Barbecue d’ACIDUL !

Pour clôturer dignement l’année et honorer l’arrivée du soleil,

ACIDUL vous convie à un barbecue convivial au parc Bourget le mardi 1er juillet prochain dès 18h. 

(le lieu exact sera visible de loin)

Pas de chichi, il vous suffit d’amener ce que vous voulez griller (viande ou autres), nous nous occupons des salades et des condiments, et ce que vous voulez boire, si le vin rouge et le Sinalco que nous avons prévus ne vous suffisent pas.

Si vous comptez être des nôtres, merci de nous laisser un petit message à: acidul@unil.ch

Au plaisir de vous voir à cette occasion,

Le comité d’ACIDUL

Pièce jointe

Communiqué – Augmentation de salaires à l’UNIL, n’oublions pas les doctorant.e.s sur fonds externes

La Direction de l’Université de Lausanne a annoncé cette semaine une augmentation tout à fait substantielle des salaires de ses enseignant·e·s et chercheuses et chercheurs les moins payé.e.s, à savoir les assistant·e·s-étudiant·e·s, les assistant·e·s diplômé·e·s et les premiers·ères assistant·e·s. ACIDUL se réjouit bien évidemment de cette amélioration, qu’elle demandait depuis de nombreuses années, et salue les efforts de la Direction de l’Université dans sa négociation avec le Conseil d’État. Que cette augmentation concerne aussi les professeur·e·s ordinaires, à savoir les salarié·e·s les mieux payé.e.s de l’Université, n’entame pas notre satisfaction.

Il est cependant une catégorie de salarié·e·s de l’Université, pourtant précaire, qui ne bénéficiera pas de cette amélioration : les doctorant·e·s financé·e·s par des fonds externes, et notamment par le FNS (Fonds national de la recherche scientifique). Malgré une revalorisation salariale de la part du FNS en ce début d’année 2014, le salaire en première année se hisse tout juste à CHF 47’040.- brut annuels (soit un salaire net de CHF 3’400.- par mois environ). L’inégalité salariale risque donc de se créer entre les assistant·e·s financé·e·s par l’Université et les doctorant·e·s financé·e·s par des fonds externes.

Pour répondre à cette préoccupation, ACIDUL a proposé une résolution au Conseil de l’Université lors de sa séance d’hier soir. Acceptée à une large majorité, cette résolution adressée à la Direction de l’UNIL atteste le principe d’égalité de salaires entre assistant.e.s financé.e.s par l’Université et doctorant.e.s sur fonds externes, et demande une revalorisation des salaires de ces dernier.ère.s. La Direction opère déjà une forme de revalorisation sous la forme d’une indemnité de CHF 750.- mensuels. La résolution adoptée hier lui demande d’augmenter cette indemnité de CHF 500.-, afin de combler l’écart de salaire qui apparaîtra dès l’année prochaine, ceci dans l’objectif d’éviter de créer deux catégories de doctorant.e.s, l’une privilégiée et l’autre précaire. 

 

Mobilisation pour la défense des bourses d’étudiants

Vous avez sans doute pu voir les banderoles appelant à la manifestation dans différentes cafétérias du campus. Demain (18 décembre) dès 17 h 30, au départ de la place Saint-François, aura lieu une manifestation contre la modification de la Loi cantonale sur les bourses d’études, modification annoncée par le Conseil d’Etat en novembre dernier. L’appel à manifester émane du Syndicat étudiant «SUD étudiants et précaires» et est suivi par plusieurs organisations syndicales et partis politiques de gauche (le programme détaillé est disponible: ici). Cette révision de la loi fait suite à l’acceptation par le Canton en 2012 d’un accord intercantonal fixant de nouveaux critères d’octroi au sein de plusieurs cantons suisse.

Pour bien comprendre les enjeux, il faut distinguer deux éléments distincts : l’accord intercantonal et la modification de la loi vaudoise qui en découle. Même si les critères de l’accord intercantonal ne modifient pas radicalement les conditions d’accès aux bourses pour les étudiant.e.s vaudois.e.s, et si le Canton de Vaud reste bon élève en comparaison intercantonal, ACIDUL voit dans cette manifestation une occasion de rappeler la nécessité pour la Suisse de se doter d’un système de bourses permettant à tou.te.s les citoyen.ne.s qui le désirent de suivre une formation supérieure. À ce titre, s’il est en effet primordial d’harmoniser les systèmes dans tous les cantons et de gommer les immenses disparités qui résident entre eux aujourd’hui – comme le propose l’accord intercantonal – il est essentiel de le faire sur des bases véritablement égalitaires. De ce point de vue, l’accord intercantonal ne fixe pas des bases suffisantes pour garantir une réelle égalité de l’accès à la formation. En ce sens, nous soutenons la manifestation de ce mercredi parce qu’elle met en lumière l’importance d’un tel enjeu et le manque de volonté politique en Suisse en matière de soutien à la formation. La Suisse est en effet le pays de l’OCDE le moins généreux dans le montant qu’elle attribue pour les bourses d’études.

À notre sens, seule l’initiative fédérale proposée par de l’Union des étudiant.e.s de Suisse (UNES), et sur laquelle la population sera appelée à se prononcer, permettra à la Suisse de réaliser un premier pas dans la direction d’un système de formation plus accessible et où la population formée ne sera plus divisée en fonction du montant financier qu’elle a à sa disposition.

Nous sommes à votre disposition si vous avez des questions ou souhaitez des éclaircissements concernant cette thématique. Nous y répondrons volontiers.

Accord intercantonal sur l’harmonisation des re?gimes de bourses d’e?tudes (2009)

Projet de loi sur l’aide aux e?tudes et a? la formation professionnelle (LAEF) (2013)

ACIDUL réponse à l’accord intercantonal sur l’harmonisation des re?gimes de bourses d’e?tudes (2009)

ACIDUL réponse à la consultation sur la LAEF (2013)

Une vie associative foisonnante

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Article paru sur le site de l’Uniscope, le 22 octobre 2013. Propos recueillit par Sophie Badoux / Unicom. Nicolas Turtschi (à gauche), président d’ACIDUL, et Etienne Kocher (à droite), coprésident de la FAE. 

Avec près de 60 associations universitaires actives, la vie associative sur le campus de l’UNIL est particulièrement riche. Interview croisée des deux présidents des faîtières ACIDUL et FAE.

L’association qui fédère et défend les intérêts du corps intermédiaire et des doctorants de l’UNIL, ACIDUL, fête cet automne ses dix ans d’existence. Outre sa traditionnelle assemblée générale, qui se déroulera le 22 octobre prochain, l’association célébrera aussi son anniversaire ce jour-là avec une réception où sont invités le public et tous les anciens membres du comité d’ACIDUL. L’assemblée générale de la FAE se tient quant à elle ce mercredi 9 octobre dès 17h.
Un événement qui donne l’occasion de revenir sur la participation associative exceptionnelle qui règne au sein du campus. Nicolas Turtschi, président d’ACIDUL et doctorant FNS à l’IDHEAP, ainsi qu’Etienne Kocher, co-président de la FAE, son aînée faîtière des étudiants, qui a, elle, fêté ses 30 ans en 2012, croisent leur regard sur l’engagement associatif.

Selon vous, qu’est-ce qui fait que le nombre d’associations est si important à l’UNIL et en quoi la participation associative peut-elle être qualifiée d’exemplaire?

Nicolas Turtschi (ACIDUL): Ce n’est pas tellement le nombre d’associations qui est exemplaire, mais plutôt le poids de la participation qui fait la différence à mon sens. A l’UNIL, nos deux associations sont bien intégrées dans les commissions consultatives et les conseils de facultés. Ce qui ne va pas de soi dans d’autres universités. L’avis des assistants et des étudiants, qui forment une majorité en terme de nombre, est pris en compte. C’est très important. Et cela surtout depuis que la LUL (loi sur l’Université de Lausanne, 2004) est entrée en vigueur. Dans les conseils de facultés, qui ne sont pas uniquement consultatifs comme le sont les commissions, le rapport de force est par contre plus important.

Etienne Kocher (FAE): Si elle est exemplaire, il faut en tout cas constamment travailler à conserver cette participation. Pour un étudiant, cela prend beaucoup de temps de participer à ces commissions, il faut préparer et suivre les dossiers. Et le poids attribués aux commissions reste variable, car au final tout dépend de ce que la direction fait de ces consultations.

Et à l’interne de vos associations, l’engagement a-t-il évolué au cours des 10 dernières années?

FAE: Ça a toujours été difficile de mobiliser les gens pour qu’ils s’investissent et ça le restera. Chaque année il faut recommencer le travail de recrutement des étudiants. Aujourd’hui, nous sommes assez satisfaits de la représentativité de chaque faculté au sein de la FAE, ce qui n’a pas toujours été le cas.

ACIDUL : Nous avons des problèmes similaires en terme de recrutement. Les assistants n’ont pas assez de temps pour s’engager et revendiquent peu leur statut, qui reste transitoire au même titre que celui des étudiants. C’est seulement lorsque des conflits très visibles émergent qu’il y a une mobilisation. Souvent, les gens nous disent qu’ils ne se sentent pas capables de s’investir parce qu’ils ne savent pas ce que ça représente. Nous essayons de faire un travail de communication pour montrer que nous sommes ouverts et démystifier le statut de l’association. Participer reste une très bonne formation civique. De notre côté, nous cherchons toujours des représentants des facultés de droit et sciences criminelles, HEC, biologie et médecine, ainsi que géosciences.

Le grand nombre d’associations présentes disperse-t-il finalement les forces?

FAE: Je dirais plutôt que plus il y en a, mieux c’est. Les associations ont toutes des buts assez différents, que ce soit des objectifs politiques ou plutôt culturels comme partager des passions, faire vivre le campus, etc. Mais c’est vrai que pour les nouveaux étudiants qui arrivent, c’est parfois difficile de savoir où ils ont envie de s’investir et de comprendre exactement qui fait quoi.

Est-ce que la politique du rectorat, très impliquée par exemple sur la question des taxes d’études, est si proactive que vous n’avez plus grand chose à revendiquer?

FAE: Par rapport aux taxes d’études, c’est clair que nous sommes dans une université où nous avons certainement le plus de garanties. Ça ne facilite effectivement pas toujours la mobilisation, mais il reste toujours de choses à améliorer.

ACIDUL: Même si nous avons de bons rapports avec la direction, nous n’avons de loin pas plus rien à revendiquer! Notre boulot reste de soulever les problèmes. En ce qui concerne le corps intermédiaire par exemple, la question du 2e pilier est un sujet où il n’y a eu aucune avancée depuis longtemps.

Quelles sont vos revendications actuelles?

ACIDUL: Les cahiers des charges des assistants, qui révèlent de grandes disparités suivant les facultés, sont notre préoccupation principale. Des cas particuliers de conflits entre professeurs et assistants nous inquiètent également et dévoilent la complexité que recouvre cette relation entre les deux positions. De manière générale, nous travaillons aussi à proposer une vision de la recherche positive et différente de la politique du FNS, une vision qui va à l’encontre du courant «mainstream» actuel où seuls le nombre de publications compte.

FAE: Nous travaillons sur des demandes très pratiques, comme le manque d’imprimantes ou de micro-ondes, autant que sur des questions plus complexes comme la question de la protection des données des étudiants sur certains supports informatiques. Nous avons récemment élaboré une charte avec la commission de l’enseignement en lien avec la plateforme Moodle. En effet, les enseignants peuvent avoir accès à certaines données qui ne devraient en aucun cas être utilisées pour l’évaluation selon nous : à savoir, à quelle heure un étudiant s’est connecté, s’il a téléchargé les documents et combien de fois, etc. Plus généralement, nous nous battons aussi toujours par rapport à la construction des cursus d’études et à leur système d’évaluations.

Y’a-t-il des sujets sur lesquels vous vous rejoignez et que vous défendez d’une même voix?

FAE: Nous avons collaboré de près sur la question des statuts des assistants-étudiants. Il s’agissait de définir clairement quel travail ils doivent et peuvent faire, ainsi que leur rémunération. Le problème est qu’il existe une forme de sous-traitance bon marché de certaines tâches auprès des assistants-étudiants, qui coûtent moins chers que de véritables assistants.

ACIDUL: Il y a de grandes différences de traitement suivant les facultés à ce propos. Cela reste complexe pour nos deux associations d’établir des prises de position communes et globales, surtout au vu des cas spécifiques qui existent dans chaque faculté. Nos moyens sont également très différents, ACIDUL reste toute petite à côté de la FAE qui bénéficie de subventions plus importantes ainsi que de son expérience et son ancrage plus ancien. De nombreuses thématiques nous rapprochent toutefois. Nous partageons aussi les mêmes valeurs. Et des questions comme la détérioration du cahier des charges des assistants influence aussi la qualité des corrections et de l’enseignement, ce qui a donc des conséquences directes pour les étudiants. Nous souhaitons avancer aux côtés de la FAE sur ce genre de thématiques.

22 octobre: Assemblée générale et 10 ans d’ACIDUL

Cher.e.s membres, cher.e.s collègues,

Nous vous informons officiellement que notre Assemblée générale annuelle se déroulera le mardi 22 octobre prochain à 16h à l’auditoire 2106 à l’Anthropole.

Assemblée importante lors de laquelle le comité vous fera le rapport des activités de l’année et vous présentera ses projets pour l’association. C’est également à cette occasion que nous élirons nos représentants.e.s dans les commissions de l’Université. Nous vous rappelons qu’en tant de membres du Corps intermédiaire et/ou doctorant.e.s, vous êtes membres d’ACIDUL. À ce titre, l’association représente vos intérêts et vous avez le droit d’influer sur sa politique, de donner votre avis, de proposer des projets, et de contribuer à la défense de vos collègues, notamment en participant à l’une ou l’autre des commissions de l’Université, lors desquelles nous sommes invités à donner notre avis sur son fonctionnement. Si cette dernière possibilité vous intéresse, la liste des commissions de l’UNIL ce trouve, ici.

Enfin, c’est avec plaisir que nous vous invitons à participer aux 10 ans d’ACIDUL lors d’une réception-apéro qui suivra l’assemblée, à 18h devant nos locaux à l’Anthropole (ANT 1197). L’occasion de revenir avec quelques ancien.ne.s membres sur la courte, mais intense, histoire de l’association et de boire un verre à son futur !

Nous espérons sincèrement vous voir nombreux et nombreuses à cette occasion !

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