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Conditions de travail Pétitions

Communiqué de presse – pétition ACIDUL-SSP

Plus de 1000 signatures pour l’amélioration des conditions de travail des doctorant·es à l’UNIL !

Le SSP Vaud et ACIDUL remettront le 22 juin à la Direction de l’UNIL une pétition qui demande l’amélioration des conditions de travail des doctorant·es.

En janvier 2023, le Syndicat des services publics (SSP), dans le cadre de la campagne nationale « Stable Jobs – Better Science », et l’Association du corps intermédiaire et des doctorant·es de l’UNIL (ACIDUL) ont allié leurs forces pour lancer une pétition en faveur des doctorant·es.

La pétition vise à réduire les nombreuses inégalités entre les différents statuts de doctorant·es qui existent à l’Université de Lausanne. Ces inégalités concernent les salaires, mais aussi les taux d’engagement et la durée des contrats, et distinguent d’une part les assistant·es diplômé·es, dont les postes sont financés par le budget ordinaire de l’UNIL, et les doctorant·es financé·es sur des fonds externes, principalement le FNS.

S’agissant des inégalités salariales, les doctorant·es FNS gagnent 18’000 francs de moins que les assistant·es pour un temps plein en première année. Quant aux taux d’engagement, les assistant·es sont engagé·es en moyenne à 84%, alors que les doctorant·es FNS le sont presque tou·tes à plein temps. Enfin, un·e assistant·e ne peut consacrer que 50% de son temps à sa thèse sur ses cinq ans de contrat, alors qu’un·e doctorant·e FNS a droit en règle générale à 85% pendant quatre ans. Au final, cela représente presque 11 mois de travail que les second·es peuvent consacrer en plus à leur thèse.

Par ailleurs, le contrat des doctorant·es sur fonds externes n’est assuré que si le financement subsiste. Or il peut arriver que les porteurs et porteuses des fonds, souvent des professeur·es, quittent l’UNIL, laissant ainsi les doctorant·es sur le carreau. Cette situation, heureusement rare, n’est pas acceptable pour une institution publique.

Enfin, tou·tes les doctorant·es de l’UNIL effectuent leur thèse grâce à un enchaînement de contrats parfois très courts. Les assistant·es signent actuellement trois contrats successifs (une année, puis deux fois deux ans) ; les doctorant·es FNS en signent également plusieurs, dont le nombre dépend des projets et des facultés. Ces contrats multiples exposent à l’arbitraire et aux pressions, et n’ont aucune justification.

Pour réduire ces inégalités, la pétition remise ce 22 juin demande les choses suivantes :

  • Le doublement de l’indemnité (de 750 francs à 1500 frs par mois) que l’UNIL verse déjà aux doctorant·es FNS pour compenser l’écart salarial avec les assistant·es
  • L’engagement systématique des assistant·es à plein temps, avec 70% de temps réservé à la thèse
  • La garantie par l’UNIL des salaires des doctorant·es financé·es sur fonds externes
  • Des contrats uniques de cinq ans pour les assistant·es et de quatre ans pour les doctorant·es FNS

La dernière mesure concerne également le Conseil d’Etat vaudois, raison pour laquelle une copie de la pétition a également été adressée au Département de l’enseignement et de la formation

La pétition sera remise en mains propres à la Direction de l’UNIL à 8h30 ce jeudi 22 juin, au bâtiment Unithèque sur le campus de Dorigny. Des représentant·es du SSP et d’ACIDUL se tiendront à votre disposition à ce moment pour répondre à vos questions.

Le texte de la pétition se trouve ici : https://vaud.ssp-vpod.ch/secteurs/hautes-ecoles-et- universite-2/mettons-fin-a-la-precarite-et-aux-inegalites-entre-doctorant-e-s-a-lunil/

Lausanne, le 20 juin 2023

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