Formes et modèles de l’engagement littéraire (XVe-XXIe siècles)

Analyse de l’engagement en littérature.

S’engager, en matière littéraire, c’est accepter de renoncer, au moins en partie, à la fameuse autonomie de l’art dont les écrivains, depuis l’âge romantique, sont si jaloux. Dès lors, les compromis – ou les compromissions? –  avec la politique, les impératifs moraux, les diktats juridiques deviennent inévitables. Surgissent alors, tout aussi inévitables, les nombreuses questions quant aux modèles, formes et stratégies de l’engagement littéraire.

En quoi une œuvre engagée se distingue-t-elle d’un texte de propagande? La littérature engagée, en prise sur l’actualité, est-elle vouée à une rapide obsolescence? Quel rôle joue la dimension esthétique dans l’efficacité de la littérature? L’ironie postmoderne ne mine-t-elle pas la volonté d’être impliqué? Qu’en est-il alors des formes d’intervention actuelles?

Du poète Alain Chartier à Mme de Staël, de Stendhal à François Bon, l’ouvrage dirigé par Jean Kaempfer (Section de français), Sonya Florey et Jérôme Meizoz  (Section de français) explore l’engagement politique des écrivains du XVe siècle nos jours.

Le volume réunit les actes d’un colloque qui s’est tenu à l’Université de Lausanne en juin 2005.

Jean Kaempfer, Sonya Florey, Jérôme Meizoz (dir.), Formes et modèles de l’engagement littéraire (XVe-XXIe siècles), Lausanne, Antipodes, 2006.

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