La suite de l’aventure prend place dans une petite oasis à 45min de Bangalore. Nous nous trouvons dans la ferme biologique de Myriam Shankar.
Découverte du projet « Ecogram »
Suite à une rencontre avec un investisseur, notre hôte a pu récolter les fonds nécessaires afin de pouvoir mettre à flot son projet « Ecogram ». Habitant en Inde depuis le début des années 2000, Myriam souhaitait faire un changement à son échelle afin de faire prendre conscience des enjeux environnementaux à la communauté indienne vivant aux alentours de sa ferme.
Avec une organisation méticuleuse, l’hygiène de vie et le nettoyage des rues a su faire son entrée à travers le tri des déchets et leur prise en charge grâce à notre entrepreneuse allemande. L’inde, étant un pays très conservateurs quant à la place des femmes dans la société et au travail, Myriam a souhaité changé la position de ces femmes en leur donnant une place importante dans la gestion de ce projet par des postes de responsable. Ainsi, à travers « Ecogram », Myriam Shankar a su non-seulement promouvoir la conscience écologique mais a pu également encourager les femmes à prendre en mains leur courage et à récupérer une place centrale dans la gestion de leurs communautés.
Tri des déchets
En ce qui concerne le ramassage des déchets, ce dernier se fait régulièrement pour ensuite être amené un peu plus loin dans un petit centre de tri construit en Mars 2022. Dans cet établissement, les déchets sont triés à la mains en 40 divers catégories, passés dans un compresseur afin de les réduire sous forme de cubes compact qu’ils renverront finalement dans un centre de recyclage extérieur.
Les déchets organiques sont également pris en charge à des fins de fertilisant pour les terres et les agricultures aux alentours. En effet, refertiliser les terres dans les environs des villages, est un autre objectif pour Myriam Shankar afin de rendre la zone plus agréable à vivre et surtout, de pouvoir y créer des cultures culinaires. Le projet Ecogram s’est étendu à 8 villages se trouvant dans l’air géographique bordant le domicile de Myriam. Ce dernier, battant son plein grés, inspire non seulement le gouvernement mais également d’autres villages un peu plus loin, à vouloir accéder à ce projet avec une promesse d’un meilleur lendemain. Il se pourrait fort probablement qu’un Ecogram 2 voit le jour d’ici peu.
C’est grâce au travail acharné d’entrepreneurs comme Myriam qu’il y a une conscience collective qui se construit de jour en jour au sujet des enjeux environnementaux à Bangalore. Des communautés entières naissent autour de questions due aux conséquences du dérèglement environnementales, qui encourage les citoyens de continuer à innover à travers le travail et l’engagement en communauté.