Assistanat et congés parentaux à l’UNIL

L’Université de Lausanne a donné, il y a quelque temps déjà, la possibilité aux assistantes qui ont eu pendant leur assistanat une grossesse, la possibilité d’avoir un renouvellement de contrat pour une sixième année d’assistanat maximum, afin de limiter les effets du congé maternité sur le parcours de thèse (Art. 24 du RA-LUL).

A présent, les pères qui occupent un poste d’assistant et qui prennent un congé parental non payé selon la LPers (Art. 79) pendant leur assistanat, peuvent, à la demande de leur institut, obtenir la prolongation de leur contrat de travail de 6 mois, en plus du maximum règlementaire de 60 mois. Dans le détail, ceci revient à 66 mois rémunérés au maximum, auxquels s’ajoutent les 6 mois non rémunérés du congé parental.

ACIDUL se réjouit de cette évolution. Le Comité considère néanmoins que cette mesure demeure insuffisante ; ses membres ont donc produit une prise de position à destination du Grand Conseil en vue des débats autour d’une motion visant à proposer un congé paternité de 20 jours à l’ensemble des employés de l’Etat de Vaud. ACIDUL, en tant qu’association du corps intermédiaire de l’Université de Lausanne et représentant ainsi une population largement touchée par la venue au monde d’enfants, soutient fortement cette motion qui constituerait une avancée d’une part en terme de possibilité de conciliation du travail familial et de l’activité professionnelle et, d’autre part, en terme d’égalité des sexes.