Mobilisation pour la défense des bourses d’étudiants

Vous avez sans doute pu voir les banderoles appelant à la manifestation dans différentes cafétérias du campus. Demain (18 décembre) dès 17 h 30, au départ de la place Saint-François, aura lieu une manifestation contre la modification de la Loi cantonale sur les bourses d’études, modification annoncée par le Conseil d’Etat en novembre dernier. L’appel à manifester émane du Syndicat étudiant «SUD étudiants et précaires» et est suivi par plusieurs organisations syndicales et partis politiques de gauche (le programme détaillé est disponible: ici). Cette révision de la loi fait suite à l’acceptation par le Canton en 2012 d’un accord intercantonal fixant de nouveaux critères d’octroi au sein de plusieurs cantons suisse.

Pour bien comprendre les enjeux, il faut distinguer deux éléments distincts : l’accord intercantonal et la modification de la loi vaudoise qui en découle. Même si les critères de l’accord intercantonal ne modifient pas radicalement les conditions d’accès aux bourses pour les étudiant.e.s vaudois.e.s, et si le Canton de Vaud reste bon élève en comparaison intercantonal, ACIDUL voit dans cette manifestation une occasion de rappeler la nécessité pour la Suisse de se doter d’un système de bourses permettant à tou.te.s les citoyen.ne.s qui le désirent de suivre une formation supérieure. À ce titre, s’il est en effet primordial d’harmoniser les systèmes dans tous les cantons et de gommer les immenses disparités qui résident entre eux aujourd’hui – comme le propose l’accord intercantonal – il est essentiel de le faire sur des bases véritablement égalitaires. De ce point de vue, l’accord intercantonal ne fixe pas des bases suffisantes pour garantir une réelle égalité de l’accès à la formation. En ce sens, nous soutenons la manifestation de ce mercredi parce qu’elle met en lumière l’importance d’un tel enjeu et le manque de volonté politique en Suisse en matière de soutien à la formation. La Suisse est en effet le pays de l’OCDE le moins généreux dans le montant qu’elle attribue pour les bourses d’études.

À notre sens, seule l’initiative fédérale proposée par de l’Union des étudiant.e.s de Suisse (UNES), et sur laquelle la population sera appelée à se prononcer, permettra à la Suisse de réaliser un premier pas dans la direction d’un système de formation plus accessible et où la population formée ne sera plus divisée en fonction du montant financier qu’elle a à sa disposition.

Nous sommes à votre disposition si vous avez des questions ou souhaitez des éclaircissements concernant cette thématique. Nous y répondrons volontiers.

Accord intercantonal sur l’harmonisation des re?gimes de bourses d’e?tudes (2009)

Projet de loi sur l’aide aux e?tudes et a? la formation professionnelle (LAEF) (2013)

ACIDUL réponse à l’accord intercantonal sur l’harmonisation des re?gimes de bourses d’e?tudes (2009)

ACIDUL réponse à la consultation sur la LAEF (2013)

Une vie associative foisonnante

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Article paru sur le site de l’Uniscope, le 22 octobre 2013. Propos recueillit par Sophie Badoux / Unicom. Nicolas Turtschi (à gauche), président d’ACIDUL, et Etienne Kocher (à droite), coprésident de la FAE. 

Avec près de 60 associations universitaires actives, la vie associative sur le campus de l’UNIL est particulièrement riche. Interview croisée des deux présidents des faîtières ACIDUL et FAE.

L’association qui fédère et défend les intérêts du corps intermédiaire et des doctorants de l’UNIL, ACIDUL, fête cet automne ses dix ans d’existence. Outre sa traditionnelle assemblée générale, qui se déroulera le 22 octobre prochain, l’association célébrera aussi son anniversaire ce jour-là avec une réception où sont invités le public et tous les anciens membres du comité d’ACIDUL. L’assemblée générale de la FAE se tient quant à elle ce mercredi 9 octobre dès 17h.
Un événement qui donne l’occasion de revenir sur la participation associative exceptionnelle qui règne au sein du campus. Nicolas Turtschi, président d’ACIDUL et doctorant FNS à l’IDHEAP, ainsi qu’Etienne Kocher, co-président de la FAE, son aînée faîtière des étudiants, qui a, elle, fêté ses 30 ans en 2012, croisent leur regard sur l’engagement associatif.

Selon vous, qu’est-ce qui fait que le nombre d’associations est si important à l’UNIL et en quoi la participation associative peut-elle être qualifiée d’exemplaire?

Nicolas Turtschi (ACIDUL): Ce n’est pas tellement le nombre d’associations qui est exemplaire, mais plutôt le poids de la participation qui fait la différence à mon sens. A l’UNIL, nos deux associations sont bien intégrées dans les commissions consultatives et les conseils de facultés. Ce qui ne va pas de soi dans d’autres universités. L’avis des assistants et des étudiants, qui forment une majorité en terme de nombre, est pris en compte. C’est très important. Et cela surtout depuis que la LUL (loi sur l’Université de Lausanne, 2004) est entrée en vigueur. Dans les conseils de facultés, qui ne sont pas uniquement consultatifs comme le sont les commissions, le rapport de force est par contre plus important.

Etienne Kocher (FAE): Si elle est exemplaire, il faut en tout cas constamment travailler à conserver cette participation. Pour un étudiant, cela prend beaucoup de temps de participer à ces commissions, il faut préparer et suivre les dossiers. Et le poids attribués aux commissions reste variable, car au final tout dépend de ce que la direction fait de ces consultations.

Et à l’interne de vos associations, l’engagement a-t-il évolué au cours des 10 dernières années?

FAE: Ça a toujours été difficile de mobiliser les gens pour qu’ils s’investissent et ça le restera. Chaque année il faut recommencer le travail de recrutement des étudiants. Aujourd’hui, nous sommes assez satisfaits de la représentativité de chaque faculté au sein de la FAE, ce qui n’a pas toujours été le cas.

ACIDUL : Nous avons des problèmes similaires en terme de recrutement. Les assistants n’ont pas assez de temps pour s’engager et revendiquent peu leur statut, qui reste transitoire au même titre que celui des étudiants. C’est seulement lorsque des conflits très visibles émergent qu’il y a une mobilisation. Souvent, les gens nous disent qu’ils ne se sentent pas capables de s’investir parce qu’ils ne savent pas ce que ça représente. Nous essayons de faire un travail de communication pour montrer que nous sommes ouverts et démystifier le statut de l’association. Participer reste une très bonne formation civique. De notre côté, nous cherchons toujours des représentants des facultés de droit et sciences criminelles, HEC, biologie et médecine, ainsi que géosciences.

Le grand nombre d’associations présentes disperse-t-il finalement les forces?

FAE: Je dirais plutôt que plus il y en a, mieux c’est. Les associations ont toutes des buts assez différents, que ce soit des objectifs politiques ou plutôt culturels comme partager des passions, faire vivre le campus, etc. Mais c’est vrai que pour les nouveaux étudiants qui arrivent, c’est parfois difficile de savoir où ils ont envie de s’investir et de comprendre exactement qui fait quoi.

Est-ce que la politique du rectorat, très impliquée par exemple sur la question des taxes d’études, est si proactive que vous n’avez plus grand chose à revendiquer?

FAE: Par rapport aux taxes d’études, c’est clair que nous sommes dans une université où nous avons certainement le plus de garanties. Ça ne facilite effectivement pas toujours la mobilisation, mais il reste toujours de choses à améliorer.

ACIDUL: Même si nous avons de bons rapports avec la direction, nous n’avons de loin pas plus rien à revendiquer! Notre boulot reste de soulever les problèmes. En ce qui concerne le corps intermédiaire par exemple, la question du 2e pilier est un sujet où il n’y a eu aucune avancée depuis longtemps.

Quelles sont vos revendications actuelles?

ACIDUL: Les cahiers des charges des assistants, qui révèlent de grandes disparités suivant les facultés, sont notre préoccupation principale. Des cas particuliers de conflits entre professeurs et assistants nous inquiètent également et dévoilent la complexité que recouvre cette relation entre les deux positions. De manière générale, nous travaillons aussi à proposer une vision de la recherche positive et différente de la politique du FNS, une vision qui va à l’encontre du courant «mainstream» actuel où seuls le nombre de publications compte.

FAE: Nous travaillons sur des demandes très pratiques, comme le manque d’imprimantes ou de micro-ondes, autant que sur des questions plus complexes comme la question de la protection des données des étudiants sur certains supports informatiques. Nous avons récemment élaboré une charte avec la commission de l’enseignement en lien avec la plateforme Moodle. En effet, les enseignants peuvent avoir accès à certaines données qui ne devraient en aucun cas être utilisées pour l’évaluation selon nous : à savoir, à quelle heure un étudiant s’est connecté, s’il a téléchargé les documents et combien de fois, etc. Plus généralement, nous nous battons aussi toujours par rapport à la construction des cursus d’études et à leur système d’évaluations.

Y’a-t-il des sujets sur lesquels vous vous rejoignez et que vous défendez d’une même voix?

FAE: Nous avons collaboré de près sur la question des statuts des assistants-étudiants. Il s’agissait de définir clairement quel travail ils doivent et peuvent faire, ainsi que leur rémunération. Le problème est qu’il existe une forme de sous-traitance bon marché de certaines tâches auprès des assistants-étudiants, qui coûtent moins chers que de véritables assistants.

ACIDUL: Il y a de grandes différences de traitement suivant les facultés à ce propos. Cela reste complexe pour nos deux associations d’établir des prises de position communes et globales, surtout au vu des cas spécifiques qui existent dans chaque faculté. Nos moyens sont également très différents, ACIDUL reste toute petite à côté de la FAE qui bénéficie de subventions plus importantes ainsi que de son expérience et son ancrage plus ancien. De nombreuses thématiques nous rapprochent toutefois. Nous partageons aussi les mêmes valeurs. Et des questions comme la détérioration du cahier des charges des assistants influence aussi la qualité des corrections et de l’enseignement, ce qui a donc des conséquences directes pour les étudiants. Nous souhaitons avancer aux côtés de la FAE sur ce genre de thématiques.

Séance d’information sur les bourses/financements pour chercheurs/euses et doctorant.e.s

Le 28 mai 2013, à la salle 315 de l’Amphipôle, vous aurez l’occasion de suivre une série de présentations (de 20 minutes) et de poser vos questions sur les bourses et les financements pour les doctorant.e.s et les chercheurs. La première partie, de 16h à 17h est dévolue aux questions que peuvent se poser les jeunes chercheurs et chercheuses et les doctorants.e.s, la deuxième partie de 17h à 18h aux chercheurs et chercheuses expérimentées.

C’est l’opportunité d’enfin comprendre comment fonctionne la commission de la recherche, quels sont les budgets alloués par le FNS, quelles autres fondations subventionnent la recherche, etc.

Voici le programme de la séance:

16h00 Introduction par ACIDUL
16h05 Doctorant-e-s/ jeunes chercheurs et chercheuses – Focus sur les bourses de mobilité du FNS (L. Davis, 20 min)
16h25 Doctorant-e-s/jeunes chercheurs et chercheuses – Bourses de fondations pour les doctorant-e-s (C. Arnold, 20 min)
16h45 Questions
17h05 Pause
17h15 Chercheurs et chercheuses expérimentés – Aspects pratiques du financement de projets de recherche par les fondations (C. Arnold, 20 min)
17h35 Chercheurs et chercheuses expérimentés -Focus sur les subsides de recherche libre du FNS (L. Davis, 20 min)
17h55 Questions
18h15 Apéritif

Nouvelle offre de formations spécifique pour les doctorant·e·s

La direction de l’Université de Lausanne propose une nouvelle offre de formations spécifique pour les doctorant·e·s composée de deux types d’ateliers :

1. Préparer sa soutenance de thèse

Cet atelier interactif d’une journée aborde les enjeux du colloque et de la soutenance de thèse, propose des outils pour bien planifier ces événements et pour se préparer aux questions du jury. Chaque participant·e pourra exercer ses compétences en communication en présentant durant 5 minutes une partie de sa thèse dans la langue de son choix (français ou anglais).

Cet atelier est proposé aux dates suivantes :

  • Vendredi 26 octobre 2012
  • Jeudi 29 novembre 2012
  • Jeudi 7 février 2013
  • Lundi 10 juin 2013
2. Comment exprimer mes besoins d’encadrement à mon ou ma superviseur·e ?

Cet atelier aura lieu le vendredi 1er février  2013 entre 9h et 12h et sera co-animé par Denis Berthiaume, ancien directeur du centre de soutien à l’enseignement.

Un atelier parallèle pour les directeurs et directrices de thèse sera également proposé le mardi 29 janvier 2013 (9h – 12h) sur le thème « faire appel à la psychologie pour l’encadrement de mes doctorant·e·s ». N’hésitez pas à en parler autour de vous !

Pour toutes informations complémentaires ou pour vous inscrire, vous pouvez visiter la page internet du Centre de soutien à l’enseignement ou envoyer un mail à Mélanie Bosson.

Droit au congé maternité à l’Unil

La Commission femmes du SSP Vaud (Syndicat suisse des services publics) est sollicitée de manière récurrente et depuis plusieurs années par des assistantes, doctorantes et chercheuses de l’UNIL qui rencontrent des problèmes d’accès au congé maternité. Elle a donc pris contact avec la Conseillère d’Etat Anne-Catherine Lyon afin de mettre en place des mesures.

Les difficultés surviennent dans le cas où les femmes concernées ne remplissent pas les conditions posées par les lois et règlements : avoir été soumise à l’AVS pendant les 9 mois de grossesse, avoir exercé une activité lucrative pendant 5 mois durant la grossesse, être sous contrat de travail au moment de l’accouchement.

Or, il n’est pas rare que des chercheuses de l’UNIL se trouvent en porte à faux avec ces condition, notamment en raison de contrats de courte durée ou de séjours à l’étranger.

Le SSP demande que l’UNIL garantisse à toutes le droit au congé maternité prévu par la Lpers, indépendamment du type de contrat et de la date d’entrée en fonction, ainsi que la prolongation du droit à un tel congé tant qu’elles sont engagées dans une carrière académique. ACIDUL soutient évidemment ces demandes, la situation actuelle entravant les carrières féminines en empêchant une seine articulation entre vie familiale et vie professionnelle. Nous resterons attentifs et attentifs aux suites données à cette requête et vous en tiendrons informé·e·s.

Réseau romand de mentoring pour femmes

Les femmes qui souhaitent poursuivre une carrière académique sont de plus en plus nombreuses. Or les obstacles qu’elles rencontrent restent importants, notamment l’absence de réseaux de contacts informels.

A travers son offre de mentoring, le Réseau romand a pour but d’encourager les femmes à poursuivre leur carrière académique et de faciliter leur intégration dans le milieu scientifique.

Le Réseau romand de mentoring pour femmes lance un appel à candidatures pour son septième programme (juillet 2012-janvier 2014). Délai de candidature : 31 mai 2012.

Vous trouverez plus d’informations sur cette opportunité sur le site du Réseau romand de mentoring pour femmes.

Le Réseau romand de mentoring pour femmes est organisé en coopération entre les bureaux de l’égalité des universités de Fribourg, Genève, Lausanne, Neuchâtel, de Suisse italienne et avec l’EPFL. Il s’adresse aux femmes de la relève académique des institutions partenaires.

Réforme du statut des MA et MER

La commission législative de l’Unil a été mandatée par le Conseil de l’Université (CU) afin d’étudier un certain nombre de points liés aux statuts des MA et MER définis par la LUL.

Deux points principaux sont concernés :

  • Prolongation possible des durées d’engagement des MA jusqu’à 6 ans avec différentes modalités d’engagement possibles
  • Sortir les MER du Corps Intermédiaire en créant éventuellement un nouveau corps (reste à définir plus précisément)

Actuellement, la commission législative est en train de rédiger un rapport et des propositions à ce sujet qui seront soumis fin mai au CU.

Nous souhaitions vous rendre attentifs et attentives à ces discussions importantes et vous encourageons, au sein de vos facultés, à prendre contact avec vos représentant·e·s au sein du CU afin d’en discuter.

N’hésitez pas à transmettre vos positions à ACIDUL@unil.ch

Assistanat et congés parentaux à l’UNIL

L’Université de Lausanne a donné, il y a quelque temps déjà, la possibilité aux assistantes qui ont eu pendant leur assistanat une grossesse, la possibilité d’avoir un renouvellement de contrat pour une sixième année d’assistanat maximum, afin de limiter les effets du congé maternité sur le parcours de thèse (Art. 24 du RA-LUL).

A présent, les pères qui occupent un poste d’assistant et qui prennent un congé parental non payé selon la LPers (Art. 79) pendant leur assistanat, peuvent, à la demande de leur institut, obtenir la prolongation de leur contrat de travail de 6 mois, en plus du maximum règlementaire de 60 mois. Dans le détail, ceci revient à 66 mois rémunérés au maximum, auxquels s’ajoutent les 6 mois non rémunérés du congé parental.

ACIDUL se réjouit de cette évolution. Le Comité considère néanmoins que cette mesure demeure insuffisante ; ses membres ont donc produit une prise de position à destination du Grand Conseil en vue des débats autour d’une motion visant à proposer un congé paternité de 20 jours à l’ensemble des employés de l’Etat de Vaud. ACIDUL, en tant qu’association du corps intermédiaire de l’Université de Lausanne et représentant ainsi une population largement touchée par la venue au monde d’enfants, soutient fortement cette motion qui constituerait une avancée d’une part en terme de possibilité de conciliation du travail familial et de l’activité professionnelle et, d’autre part, en terme d’égalité des sexes.

Consultation MEDUNIL

Les Départements de la formation et de la santé ont mis en consultation l’avant-projet MEDUNIL le 4 juillet dernier. ACIDUL est invitée à prendre position sur ce dossier.

Pour rappel, MEDUNIL consiste en un regroupement de la Faculté de biologie et de médecine et du CHUV sous l’appellation d’Hôpital et Faculté de biologie et de médecine de l’Université de Lausanne.

Un chantier de cette ampleur apporte évidemment son lot de question qu’ACIDUL examinera attentivement afin de défendre les intérêts du Corps intermédiaire des deux entités concernées.

Le comité d’ACIDUL organisera une consultation élargie pour rédiger sa prise de position. Vous pouvez dors et déjà contacter le comité d’ACIDUL : donnez-nous votre avis sur le projet MEDUNIL !

Le projet MEDUNIL

Les documents mis en consultation

Interdiction des contrôles de présence

Lors de sa séance du 26 mai, le Conseil de l’Université a avalisé le nouveau Règlement Général des Etudes (RGE) qui devrait entrer en application en automne 2011. Cette révision entérine l’interdiction des listes de présence pour les cours et les séminaires, pratique contraire à la liberté académique et à laquelle ACIDUL s’opposait.

Article 29 — Contrôle des présences

Le contrôle de la fréquentation d’un enseignement par les étudiants, par exemple par le biais d’une «liste de présence», n’est pas un mode de validation. Ce contrôle n’est en principe pas autorisé. Une dérogation peut être accordée par le Décanat dans le cas d’un enseignement dont la régularité de l’effectif est la condition même de son organisation et de son bon fonctionnement, l’absentéisme altérant la formation de l’ensemble des étudiants concernés.

Les dérogations concernent entre autres les enseignements faisant appel à des intervenant·e·s extérieur·e·s (par exemple, des malades pour les cours de médecine).