L’espace de rencontre Zelig va recevoir le Prix de l’engagement en faveur de la communauté UNIL lors du Dies academicus, le 31 mai. L’occasion de revenir sur ses activités.
Zelig est un vrai caméléon, comme son logo. Zelig, c’est 12 membres actifs, près de 70 concerts par an, quelque mille bandes dessinées, une cinquantaine de boissons alcoolisées et 20 sirops. Désormais, c’est aussi un prix, celui de l’engagement en faveur de la communauté UNIL, remis lors du Dies academicus, le 31 mai.
« Ce prix a été reçu de manière très positive par l’ensemble des membres. C’est une reconnaissance pour le travail accompli, une preuve de confiance », s’exclame Maël Laluc, membre actif de Zelig et étudiant à la Faculté des géosciences et de l’environnement. « La collaboration avec l’UNIL est un pilier fondamental. »
Romain Iaïch, membre actif et étudiant à l’EPFL, confirme : « Ça fait vraiment plaisir, parce qu’on donne beaucoup de notre temps. Ce prix, c’est une motivation supplémentaire. On espère que cela aura un impact pour Zelig. »
« On donne beaucoup de notre temps. Ce prix, c’est une motivation supplémentaire. »
Romain Iaïch, membre actif de Zelig
Pas de hiérarchie décisionnelle
Fonctionnant de manière horizontale, l’association est autogérée par l’ensemble de ses membres. « Il n’y a pas de hiérarchie, mais des personnes responsables de pôles. On travaille tous et toutes ensemble », précise Maël Laluc.
Certaines tâches leur sont dédiées. « Ces activités comprennent un shift au bar par semaine, une tâche organisationnelle par personne, plus les jeudis soir et un dimanche par mois », précise Romain Iaïch. Les membres sont défrayés pour les heures effectuées au bar, ce montant dépendant du chiffre d’affaires annuel.
« C’est une expérience absolument géniale de pouvoir passer du temps à Zelig. C’est une chance incroyable d’avoir un bar associatif sur le campus. »
Maël Laluc, membre actif de Zelig
De la cueillette à l’assemblée générale
Mais qu’est-ce qui les a motivés à faire vivre cet espace de rencontre ? Romain Iaïch a rejoint Zelig après quatre ans à Satellite, bar des étudiants et étudiantes de l’EPFL. « J’y fais du son depuis un an et demi pour rendre la musique et la culture plus accessibles. »
Pour Maël Laluc, sa vocation est née d’une cueillette. « J’étais en premier semestre de master et devais rendre un herbier. Je suis venu devant Géopolis pour récolter des fleurs. En tournant la tête, j’ai aperçu une dizaine de visages qui m’observaient en rigolant. Il s’agissait des membres de Zelig en assemblée générale. Ils m’ont invité à les rejoindre. J’ai abandonné mes fleurs et participé à ma première AG. »
Depuis, Maël Laluc n’a cessé de s’engager. « Quand on y est entré, on n’a plus envie d’en repartir, sourit-il. C’est une expérience absolument géniale de pouvoir passer du temps à Zelig. C’est une chance incroyable d’avoir un bar associatif sur le campus. »
Trente-cinq ans en octobre
L’espace de rencontre Zelig fêtera ses 35 ans cette année. L’occasion d’une semaine d’événements, début octobre, avec trois jours de concerts et de théâtre. Ancienne étudiante à l’EPFL, Morgana Fargues, en charge de cette programmation, souligne que « Zelig est un laboratoire d’idées. Tous les artistes qui viennent trouvent cet espace formidable. »
Née en 1989, l’association d’étudiants et d’étudiantes, à but non lucratif, était d’abord située dans le bâtiment Anthropole, avant de déménager en 2012 dans celui de Géopolis. Avis aux amateurs et aux amatrices, l’espace de rencontre recrute une fois par semestre.