Extension du domaine du récit criminel : mafias et transmedia (appel à communications)

« Extension du domaine du récit criminel : mafias et transmedia »

Journée d’études interdisciplinaire

Cette journée d’études, qui aura lieu le 20 novembre 2020 à l’Université Côte d’Azur, entend préparer les travaux d’un colloque international prévu pour le printemps 2021 ainsi que la création, à l’Université Côte d’Azur, d’un Observatoire du Récit Criminel (ORC-UCA).

Date limite d’envoi des propositions : 10 août 2020

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Dans ce cadre évolutif, on souhaite explorer l’actuel écosystème transmédiatique afin de privilégier l’analyse des modalités de création, production, diffusion et réception dans de multiples médias d’œuvres de fiction ayant en partage la représentation de la criminalité organisée. En effet, sans négliger les apports critiques déjà disponibles, il ne s’agit pas ici de se consacrer à des problématiques générales, de privilégier le débat sur les nouveaux usages transmédiatiques des histoires ou, comme cela a été fait à de nombreuses reprises dans la dernière décennie, sur la définition même de transmédialité. Il s’agit plutôt de tester les acquis et de faire avancer la réflexion in vivo. Lire la suite

Incidence n°15, « Vérité, fiction : faire vrai ou dire juste » (annonce de parution)

Le numéro 15 de la revue Incidence « Vérité, fiction : faire vrai ou dire juste » paraîtra en librairie en septembre 2020 aux éditions Kimé. Dans ce numéro, on se demandera quelle place peuvent donner à l’imagination celles ou ceux qui, pris dans la catastrophe de l’histoire, veulent dire le vrai de l’expérience qu’ils ont vécue (et celles et ceux qui veulent en rendre compte sans l’avoir vécue).

 

Faire entrer l’histoire dans la littérature, n’est-ce pas, pour l’écrivain, se déplacer au long d’un spectre allant des contraintes scientifiques et éthiques, qui caractérisent le travail de l’historien, d’un dire vrai, à la position « littéraire » d’un dire « juste » ? Cette question, où se joue le rapport entre littérature et témoignage, se pose avec d’autant plus d’acuité s’agissant de textes qui mettent en jeu des événements tragiques chronologiquement proches de nous et qui nous concernent tous, dont les acteurs, témoins ou rescapés, sont encore nos contemporains.

 

Flyer_Incidence_15

IA Fictions – Fictions et Intelligence artificielle (Appel à contributions)

IA Fictions / AI Fictions
Fictions et Intelligence artificielle / Artificial Intelligence and Fictions
Colloque international  / International conference

Date limite / Deadline : 30 Septembre 2020 / 30 September 2020.

C’est le premier colloque jamais organisé sur le thème de l’intelligence artificielle (IA) dans la fiction (littérature, séries, films, bande dessinée, jeux vidéo, arts plastiques) : on s’intéressera aux représentations de l’IA et à leurs significations ainsi qu’aux usages créatifs de l’IA pour produire et comprendre la fiction en textes, en sons, en images fixes et animées, comme en jeux vidéo.

Le colloque aura lieu à la Maison de la recherche de l’Université Paris 3 – Sorbonne nouvelle, Maison de la recherche, 3 rue des Irlandais, 75005 Paris, du 3 au 5 juin 2021. Lire la suite

I Meccanismi dell’intreccio (annonce de parution)

Pour les lecteurs italophones intéressés par la mise en intrigue, ses mécanismes textuels ou la narratologie fonctionaliste, nous signalons la parution aux éditions Effigi du premier titre de la nouvelle collection « Semeia », dirigée par Alessandro Leiduan.

Baroni, R. (2020), I Meccanismi dell’intreccio. Introduzione alla narratologia funzionale, traduit par Andrea Amoroso et Alessandro Leiduan, Roma, Effigi, coll. « Semeia ».

URL de l’éditeur: http://www.cpadver-effigi.com/blog/i-meccanismi-dell-intreccio-raphael-baroni/ Lire la suite

Modèle rhétorique des publics / Rhetorical Model of Audiences

Par James Phelan

Traduit de l’anglais par Raphaël Baroni

La finesse du modèle élaboré par la narratologie rhétorique pour décrire les publics se comprend plus facilement si on le replace dans un contexte plus large. Dans sa conception rhétorique du récit, James Phelan propose la définition de base suivante : « quelqu’un raconte à quelqu’un d’autre, à une occasion et dans un ou des buts donnés, que quelque chose est arrivé » (2018 : 48 ; voir aussi 1996). Cette définition oriente l’interprétation sur la manière dont la personne qui raconte utilise les ressources du récit (ses éléments fondamentaux étant l’intrigue, le personnage, la perspective, le temps et l’espace) afin de produire certains effets sur quelqu’un d’autre. Pour analyser ces effets, les chercheurs qui adoptent une perspective rhétorique se sont intéressés à différentes couches de la communication, en particulier aux couches affective, éthique, cognitive et thématique, afin de construire une représentation plausible de l’expérience de lecture. Lire la suite

Changement de date : colloque « La fabrique de la bande dessinée »

Le colloque « La fabrique de la bande dessinée. Perspectives socio-logiques sur la bande dessinée », initialement prévu les 5 et 6 mai 2020, est reporté aux 9 et 10 novembre 2020. 

Colloque international organisé dans le cadre de l’année de la bande dessinée, organisé par l’Enssib – Elico, sous la responsabilité de Pascal Robert. Du 9 au 10 novembre mai 2020 à l’Enssib, 17-21 bd du 11 novembre 1918, 69100 Villeurbanne, France.

La bande dessinée a souvent été abordée au travers d’un prisme sémiotique, ce qui est en soi tout à fait légitime. Mais la bande dessinée ce n’est pas seulement un Texte, ou plutôt un hybride texte-image, c’est aussi des auteurs qui en font les scénarios et qui les dessinent, des éditeurs (et des imprimeurs ainsi que des distributeurs), petits ou grands, aux logiques plus ou moins expérimentales, des supports variés, de la revue au numérique en passant par l’album notamment, des festivals qui la célèbrent, du plus connu au plus méconnu, des libraires –souvent passionnés- qui la vendent, notamment dans des boutiques spécialisées, des bibliothécaires –non moins passionnés- qui la mettent en avant dans leurs médiathèques grâce à des expositions ou des conférences, des critiques également qui en parlent et singulièrement dans des revues papiers ou sur des sites internet… Bref, la bande dessinée c’est tout un monde de créateurs et de médiateurs qu’il faut décrire et analyser pour mieux le comprendre.

Il nous a semblé que, dans le cadre, de cette année 2020 consacrée à la bande dessinée, il serait peut être judicieux de faire le point sur les travaux qui rendent compte de ces différentes facettes du monde, complexe, de ceux qui font la bande dessinée. Autrement dit, il s’agit d’ouvrir la boite noire de la fabrique de la bande dessinée. L’approche ne peut être que pluridisciplinaire, c’est pourquoi il est bien question de socio-logies au pluriel, qui ne sont pas forcément des sociologies au sens disciplinaire du terme, mais au sens d’un type d’approche que peut pratiquer aussi bien le civilisationniste, le littéraire, que l’historien du présent et de la culture, le spécialiste d’information-communication comme le sémioticien ouvert à la question de la pluralité des supports.

Les mémoires, thèses, livres et articles se multiplient sur ces questions ces dernières années, il est temps d’essayer de dresser la carte de ce vaste paysage. Ce colloque voudrait être l’un des lieux où ces approches vont pouvoir à la fois s’exposer, se rassembler, se découvrir parfois, dialoguer, apprendre les unes des autres, bref s’enrichir mutuellement.

Colloque « Temporalités et imaginaires du jeu » (appel à contribution)

Ce colloque international est à l’initiative de l’ANR Aiôn (ANR-19-CE27-0008) : Socio-anthropologie de l’imaginaire du temps. Le cas des loisirs alternatifs, en collaboration avec le Centre de Recherche sur les Médiations (CREM). 

Les 18 et 19 novembre 2020, à Metz. 

Keynote : Thierry Wendling 

Responsable du comité d’organisation : Rémi Cayatte 

Date limite de réception des propositions : 20 mai 2020 

URL de référence : https://aion-project.org/blog/?page_id=471

Appel à communications 

Le colloque « Temporalités et imaginaires du jeu » aura lieu à l’Université de Lorraine, à Metz, les 18 et 19 novembre 2020. Il sera centré sur l’étude des liens étroits entre jeux et imaginaires, pensés à travers le prisme du temps et des temporalités du jeu et du « jouer » (Henriot, 1969). Le jeu est entendu ici selon une double acception : la culture matérielle (le jeu en tant qu’« objets » et dispositifs), et les activités ludiques produisant des « mondes de sens » (Goffman, 1961). Dans ce cadre, ce colloque s’intéressera autant aux supports vidéoludiques qu’aux jeux analogiques (jeux de plateau, de rôle mais aussi jeux sportifs ou traditionnels). 

Si l’imaginaire est une notion complexe, dynamique ou instituante (Tuaillon Demésy et Haissat, 2019), elle peut être pensée, de façon générale, comme un ensemble de représentations symboliques (Wunenburger, 2016), induisant des pratiques sociales. Les contributions retenues pour ce colloque s’attacheront à questionner les manières dont les imaginaires du temps participent à la construction des mondes ludiques, entre contenus et usages. 

Cette manifestation accueillera des communications portant sur les rapports entre jeux, temps et imaginaire, sans distinctions ou prérequis disciplinaires, distribuées dans trois axes principaux, présentés ci-après.  Lire la suite

Le goof au cinéma (annonce de parution)

Caïra, O. & R. Hamus-Vallée (2020), Le goof au cinéma. De la gaffe au faux raccord, la quête de l’anomalie filmique, Paris, L’Harmattan, « De Visu ».

Préface : François Jost

Le goof au cinéma, c’est le reflet d’un caméraman, une arme qui passe d’une main à l’autre, une cigarette qui change soudain de taille ou un gobelet de café contemporain sur une table médiévale. C’est une anomalie négligeable, mais formidablement révélatrice de nos attentes techniques et esthétiques sur la fiction. Si les chasseurs de goofs existent dès la naissance du cinématographe, le triple avènement de la culture geek, d’internet et de la vidéo domestique a donné à cette forme de cinéphilie une dimension planétaire. Que dévoile cet engouement pour le détail, a priori insignifiant, tant du point de vue des spectateurs que des professionnels du film ? Qu’attend-on d’une fiction où tout est faux, et où pourtant le moindre anachronisme déchaîne les passions des amateurs et des spécialistes ? En quoi le goof et les tensions qu’il cristallise, mettent en relief les enjeux du pacte fictionnel et de ses mutations, à l’ère du numérique ?