QUI SOMMES NOUS ?

RAPHAËL BARONI

Raphaël Baroni est professeur associé à l’École de français langue étrangère de l’Université de Lausanne. Ses travaux portent sur la théorie du récit et la didactique du français. Il s’intéresse aussi à l’étude des médias, avec un intérêt particulier pour la bande dessinée et la transition numérique de la culture. Il a publié La tension narrative (Seuil, 2007), L’œuvre du temps (Seuil, 2009), Les rouages de l’intrigue (Slatkine, 2017) et Lire Houellebecq (Slatkine, 2022). Il a créé avec Thérèse Jeanneret le Groupe de recherche sur les biographies langagières (GReBL). Il a aussi participé à la création du groupe de recherche Enseigner la littérature en langue étrangère ou seconde (ELL2), du Groupe d’étude sur la bande dessinée (GrEBD), du Pôle de narratologie transmédiale (NaTrans) et du Réseau des narratologues francophones (RéNaF). Il préside actuellement l’Association internationale des chercheurs en littératures populaires et culture médiatique (LPCM).

VANESSA DEPALLENS

Titulaire d’un doctorat en didactique de la littérature dédié aux émotions de la lecture scolaire, Vanessa Depallens enseigne le français au collège depuis plusieurs années. Après avoir travaillé au degré primaire, puis à la HEP Vaud où elle a notamment mis sur pied un projet consacré au BookTubing, elle rejoint le projet DiNarr en tant que chercheuse FNS Senior. Sa contribution principale consiste à penser la dimension enseignable de théories du récit et d’activités liées qui se retrouvent au coeur du projet.

LUC MAHIEU

Enseignant de français et d’histoire jusqu’en 2022, puis doctorant FNS dans le cadre du projet DiNarr, Luc Mahieu se charge prioritairement de la perspective descriptive du projet en menant une enquête de terrain en Belgique, France, Suisse et au Québec. Sa contribution prend la forme d’une thèse sur la place des théories du récit dans les pratiques déclarées des enseignant·e·s de français au secondaire, ce qui fait de lui notre ambassadeur dans quasiment toute la francophonie.

FIONA MORENO

Chercheuse FNS Senior dans le cadre du projet DiNarr, Fiona Moreno est narratologue de formation, titulaire d’un doctorat américain consacré aux enjeux socio-affectifs de « l’entrée en littérature » francophone, et didacticienne du français. Son activité principale hors-UNIL consiste à coordonner – depuis la HEP Vaud, où elle est par ailleurs chargée de mission – les activités du Centre de compétences romand de didactique disciplinaire, structure interinstitutionnelle promouvant la recherche sur l’enseignement des différentes disciplines aux degrés primaire et secondaire. Ses contributions au projet s’inscrivent à l’intersection de ces différents domaines.

GASPARD TURIN

Chargé de recherche FNS rattaché à l’EFLE, Gaspard Turin assure un rôle de coordination, de rédaction et d’analyses de données. Ses activités partielles d’enseignement dans le secondaire 2 (gymnase) font de lui une personne-ressource lorsqu’un besoin d’ajustement se fait sentir entre la théorie et le terrain. Lorsque ce site aura fini d’être en construction, il pourra en revendiquer l’essentiel de la paternité. Hormis son activité au sein du projet DiNarr, ses recherches portent sur la littérature de l’immédiat contemporain et ses particularités formelles – il est l’auteur de Poétique et usages de la liste littéraire. Le Clézio, Modiano, Perec (Droz, 2017) – ainsi que sur les enjeux de la transmission didactique de la littérature, dans un sens élargi à ses pratiques transmédiales (BD, jeux de rôle, chanson).

PARTENAIRES DU PROJET

Jean-François Boutin – UQAR-Lévis

Vincent Capt – HEP Vaud

Bertrand Daunay – Université de Lille-CIREL

Jérôme David – UNIGE

Nathalie Denizot – Sorbonne Université, INSPE Paris

Jean-Louis Dufays – UCLouvain, cotutelle de thèse de L. Mahieu

Chloé Gabathuler – HEP Valais

NOTE SUR LA QUESTION DE L’ÉCRITURE INCLUSIVE

Désireux·ses de promouvoir l’écriture inclusive dans le cadre de ce site, nous nous sommes trouvé·e·s gêné·e·s devant un constat simple: de nombreux termes extrêmement courants dans le vocabulaire des disciplines représentées ici courraient le risque, s’ils étaient modifiés, de présenter un décalage conceptuel dans les champs de recherches auxquels ils sont associés. De plus, leur indexation informatique à des fins de référencement et de visibilité s’en trouverait compromise.

C’est pourquoi on lira ici les termes sujet-lecteur, narrateur, personnage, je narré ou narrant […] au masculin compris comme non marqué, étant entendu que ce choix se rapporte à une codification que nous souhaiterions neutre, alors qu’elle trouve son origine dans une conception patriarcale de la langue.

Partout où cela reste possible, néanmoins, nous adoptons le point médian, notamment pour les termes lecteur·rice, enseignant·e, chercheur·euse, auteur·e ou écrivain·e.