Les mésanges

En suisse il y a 9 espèces de mésanges.

Ces différentes sous-espèces sont les mésanges à longue queue, alpestre, bleue, boréale, charbonnière, des saules, huppée, noire et nonnette, qui peuplent différents milieux. Sur le campus, nous allons nous focaliser sur 3 espèces : la mésange à longue queue, la bleue et la charbonnière, qui sont celles que l’on observe le plus proches des zones urbaines.

La mésange à longue queue

La mésange à longue queue, ou aussi appelé Orite à longue queue, est présente en Europe et en Asie. Il existe 17 sous-espèces mais seulement deux sont présentes en Europe : la nordique (Aegithalos caudatus caudatus) qui a la tête entièrement blanche, et celle d’Europe centrale (Aegithalos caudatus europaeus) qui a un bandeau noir sur la tête, partant du bec et passant au-dessus de l’œil pour rejoindre la nuque. Comme son nom l’indique, la queue noire et blanche est plus longue que le corps. Le reste du plumage varie entre blanc, noir, brun et rosé selon les parties du corps.

Mésange à longue queue © Mathilde Ythier

Elles vivent en zone forestière mais on les retrouve aussi dans les parcs, les jardins, les bosquets ou dans les haies. Elles se nourrissent principalement d’insectes. Cette espèce vie en groupe et aussi bien en hiver qu’en période de reproduction, le groupe défend son territoire.

Mésange bleue © Mathilde Ythier

Comme son nom l’indique, cette mésange et caractérisée par sa calotte, ses ailes et sa queue de couleur bleue. La face blanche est divisée par trois traits noirs : deux partant de chaque coté du bec et passant par les yeux pour rejoindre la nuque, le troisième part du dessous du bec et rejoint le collier qui passe sous les joues pour rejoindre aussi la nuque. Le dessous est jaune-citron alors que le dessus de l’oiseau tire plutôt sur un jaune-vert.

Elles vivent dans des milieux forestiers de basses altitudes où l’on peut retrouver des chênes et plus globalement des arbres feuillus. Mais on peut aussi les retrouver dans les zones urbaines où ce genre d’arbres sont présents. Elles se nourrissent principalement d’insectes mais peuvent aussi se nourrir de baies et de graines. Les mésanges bleues nichent dans des cavités ouvertes avec des ouvertures étroites afin d’éviter au maximum tout dérangement, ou bien dans des nichoirs.

La mésange charbonnière est reconnaissable grâce à son ventre jaune coupé en deux par une bande noire et à ses joues blanches contrastant avec le reste de sa tête noire. Le dessus du corps est jaune-vert, ses ailes et sa queue sont bleues-grises. Elle se nourrit d’insectes mais lorsque ces derniers sont absents, elles se nourrissent de graines et de fruits. On la retrouve principalement dans les zones forestières mais sa grande adaptation lui permet d’être présente dans de nombreux autres milieux, tel que dans les villes, les vergers, les jardins… Elles nichent dans des cavités dans les arbres ou les murs, mais elles utilisent aussi les anciens nids d’autres espèces.

Mésange charbonnière © Mathilde Ythier

Le saviez-vous ?
  • Contrairement aux autres mésanges, la mésange à longue queue n’utilise pas de cavité déjà existante pour nicher, elles fabriquent elle-même leurs propres cavités dans un arbre ou un buisson.
  • Les nids pour accueillir les petits des mésanges bleues sont très douillés : ils sont construits à base de mousses, de plumes et de poils.
  • Un point commun entre ces 3 espèce est qu’elles adaptent leur période de reproduction selon la présence des chenilles de lépidoptères qui est la nourriture principale des jeunes.