Le geai des chênes

Un corvidé coloré et craintif.

Le geai des chênes est le plus timide des corvidés, à cause de son plumage coloré. Le corps est principalement beige-brun, la face est blanchâtre avec des moustaches noires sous les yeux, le rendant plutôt attirant. Lorsque l’aile est fermée, on peut apercevoir une tâche bleu vif, caractéristique de cette espèce. On le trouve dans les bois, les lisières, les vergers. Toujours à proximité immédiate d’un couvert forestier où il s’empresse de disparaître. Il est présent dans toute l’Europe et l’Asie. En Afrique il est seulement présent au Maghreb.

Geai des chênes © Laurent Willenegger

Cet oiseau vit dans tous les types de milieux forestiers, on peut donc aussi le retrouver dans les parcs ou les bosquets forestiers. Si les conditions climatiques en hiver ne sont pas favorables, les geais des chênes peuvent migrer vers des endroits plus chauds. Les geais sont omnivores comme la plupart des corvidés. Comme son nom l’indique, une grande partie de son alimentation est constitué de glands qu’ils consomment aussi bien en été ou en hiver. Les fruits, les invertébrés (insectes et leur larves, coléoptères, etc…), et parfois même des petits lézard ou amphibiens sont consommés à la bonne saison.

Le saviez-vous ?
  • On connaît du geai des chênes la couleur bleue de ses ailes, mais aussi son cri d’alerte. Il est la sentinelle des bois.
  • Le geai des chênes possède une poche sous son bec pour transporter ses graines et se constituer des stocks pour l’hiver.
  • Pour retrouver ses réserves, le geai des chênes mémorise soigneusement des points de repère. Selon certains observateurs, lorsque ces points de repère ne sont pas suffisants, il placerait à côté de sa cachette des petits cailloux servant de balises.
  • Il a été estimé que chaque geai des chênes disperse plus d’un millier de glands chaque année. Si une partie d’entre eux est mangée, une autre, oubliée, germe et croît.