Les doctorant·e·s et le corps intermédiaire sont les premiers intéressés par l’existence d’une politique de la relève forte et solidaire au sein de l’Université. Le Comité d’ACIDUL, répondant à une demande lancinante de son Assemblée générale, a décidé de mettre en œuvre une réflexion au long terme sur la politique de la relève qu’il souhaite promouvoir à l’UNIL.
De nombreux enjeux et questions sous-tendent cette problématique, par exemple :
- Quel modèle d’université voulons-nous ?
- Quel modèle de parcours académique ?
- Comment prendre en compte la diversité des parcours académiques ?
- Comment prendre en compte la spécificité des différentes disciplines académiques ?
- Comment intégrer le point de vue du genre dans cette politique ?
- Comment « sécuriser » les parcours académiques ?
- Quelle place pour la thèse dans les parcours académiques ?
- Quelle place pour la reconnaissance de l’enseignement dans les parcours académiques ?
Des questions plus immédiates se posent également, en liaison avec le changement de loi universitaire et l’adoption de nouveaux règlements facultaires, par exemple :
- Quelles revendications formuler lors de la consultation sur le nouveau Règlement des assistants (taux d’engagement, temps consacré aux recherches personnelles, etc.) ?
- Comment s’assurer que la nouvelle procédure de stabilisation des MA en MER ne fasse pas disparaître à moyen terme les postes de MA pour le corps intermédiaire « inférieur » ?
- Comment mettre en œuvre de manière juste les nouvelles procédures de promotion interne ?
Suite aux dernières réunions, le GT « Relève » s’est divisé en deux groupes :
- Un premier groupe s’est occupé de savoir ce qu’est la précarité et ses différents niveaux (document de travail)
- Un second groupe s’est occupé de la question de la promotion des MA en MER et des conséquences sur la relève à l’Université (document de travail)