Stories and the Brain. The Neuroscience of Narrative (Annonce de parution)

Paul B. Armstrong, Stories and the Brain. The Neuroscience of Narrative, John Hopkins, 2021.

This book explains how the brain interacts with the social world—and why stories matter.

How do our brains enable us to tell and follow stories? And how do stories affect our minds? In Stories and the Brain, Paul B. Armstrong analyzes the cognitive processes involved in constructing and exchanging stories, exploring their role in the neurobiology of mental functioning.

Armstrong argues that the ways in which stories order events in time, imitate actions, and relate our experiences to others’ lives are correlated to cortical processes of temporal binding, the circuit between action and perception, and the mirroring operations underlying embodied intersubjectivity. He reveals how recent neuroscientific findings about how the brain works—how it assembles neuronal syntheses without a central controller—illuminate cognitive processes involving time, action, and self-other relations that are central to narrative.

An extension of his previous book, How Literature Plays with the Brain, this new study applies Armstrong’s analysis of the cognitive value of aesthetic harmony and dissonance to narrative. Armstrong explains how narratives help the brain negotiate the neverending conflict between its need for pattern, synthesis, and constancy and its need for flexibility, adaptability, and openness to change. The neuroscience of these interactions is part of the reason stories give shape to our lives even as our lives give rise to stories.

Taking up the age-old question of what our ability to tell stories reveals about language and the mind, this truly interdisciplinary project should be of interest to humanists and cognitive scientists alike.

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Mondes imaginaires et univers transmédiatiques (annonce de colloque)

Colloque International en ligne 

20 et 21 Avril 2021 

Université de Toulon – Institut Méditerranéen des Sciences de l’Information et de la Communication (IMSIC), Observatoire des Mondes Imaginaires (OMI), Laboratoire BABEL

 organisé par Ugo ROUX, Laurent COLLET, Anne GAGNEBIEN et Alessandro LEIDUAN 

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Queer and Feminist Theories of Narrative (annonce de parution)

Tory Young (ed.), Queer and Feminist Theories of NarrativeRoutledge, 2021

This book argues for the importance of narrative theories which consider gender and sexuality through the analysis of a diverse range of texts and media.

Classical Narratology, an allegedly neutral descriptive system for features of narrative, has been replaced by a diverse set of theories which are attentive to the contexts in which narratives are composed and received. Issues of gender and sexuality have, nevertheless, been sidelined by new strands which consider, for example, cognitive, transmedial, national or historical inflections instead. Through consideration of texts including the MTV series Faking It and the papers of a nineteenth-century activist, Queer and Feminist Theories of Narrative heeds the original call of feminist narratologists for the consideration of a broader and larger corpus of material. Through analysis of issues including the popular representation of lesbian desire, the queer narrative voice, invisibility and power in the digital age, embodiment and cognitive narratology, reading and racial codes, this book argues that a named strand of narrative theory which employs feminist and queer theories as intersectional vectors is contemporary and urgent.

The chapters in this book were originally published as a special issue of the journal Textual Practice. 

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The Revolution in Transmedia Storytelling through Place (annonce de parution)

Donna Hancox, The Revolution in Transmedia Storytelling through Place, Routledge, 2021. 

This book proposes that the theory and practice of transmedia storytelling must be re-considered from a social impact and community development perspective, and that time has come for a rigorous critique of the limited ways in which it has been commonly represented.

Transmedia storytelling has become one of the most influential and profitable innovations in the field of media and entertainment. It has changed the ways audiences interact with films, television and web series, advertising, gaming and book publishing. It has also shifted the practices around creation and dissemination of such content. This book asserts that the futures of transmedia storytelling for social impact or change are deeply tied to understandings of place grounded in human geography. Through a series of case studies of projects which challenge the status quo of transmedia, this book explores the elements of transmedia that can be used to amplify under-represented voices and make stories that signal a more inclusive and sustainable future.

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Débattre d’une fiction (annonce de parution)

L’interrogation qui préside au nouveau numéro de Fabula-Littérature Histoire Théorie est aussi simple qu’abrupte : que faisons-nous avec les fictions et aux fictions elles-mêmes lorsque nous débattons d’elles ?

Chimène pouvait-elle épouser Le Cid ? La Princesse de Clèves a-t-elle bien fait d’avouer à son mari qu’elle était aimée d’un autre homme ? Pourquoi Cendrillon ne s’est-elle pas rebellée plus tôt ? Meursault était-il raciste ? Hercule Poirot a-t-il commis une erreur sur l’identité du meurtrier ? Les Lannister devaient-ils absoudre Ned Stark ? Don José pouvait-il épargner Carmen ? Néo aurait-il dû se soumettre à la prophétie de l’Oracle ? Peut-on accepter d’entrer dans les raisons de Humbert Humbert et faut-il faire lire Lolita aux adolescent.e.s d’aujourd’hui ? Horace devait-il s’abstenir du meurtre de Camille ? Fallait-il vraiment que Dumbledore cache la vérité sur le destin d’Harry ? Manon a-t-elle sincèrement aimé Des Grieux, et le récit du chevalier est-il toujours bien honnête ? Faut-il blâmer Charles de la mort d’Emma ?

De quelle nature sont nos jugements sur les fictions ? À quelles opérations se livre-t-on pour simplement en parler et très régulièrement en débattre ? Car la fiction n’est pas seulement l’objet d’une expérience individuelle vouée à rester silencieuse : elle est aussi ce dont on parle avec d’autres lecteur.trice.s ou spectateur.trice.s, ce qu’on partage à condition d’en débattre, de confronter des opinions et de soumettre un jugement à la discussion. Mais de quoi discourt-on au juste lorsqu’on s’interroge sur la conduite d’un être de papier, qu’on débat d’une situation fictive ou qu’on revient sur un dénouement arbitraire ? Dans nos échanges les plus quotidiens sur les fictions, peut-on seulement départager les propositions qui portent sur l’œuvre de celles qui portent sur le monde fictif, et les jugements sur la situation fictionnelle des jugements sur le monde réel ? Si le débat s’accompagne toujours d’une intervention sur la fiction, quels sont les enjeux éthiques ou politiques d’une telle ingérence ?

Les multiples querelles et controverses dont les fictions ont fait l’objet en Occident ont été largement étudiées par l’histoire littéraire, notamment en ce qu’elles nous instruisent sur les représentations du monde réel et les pratiques esthétiques à travers le temps. Le débat sur la fiction mérite toutefois d’être constitué comme objet théorique.

URL: https://www.fabula.org/lht/25/

Optional-Narrator Theory: Principles, Perspectives, Proposals (annonce de parution)

La présence d’un narrateur fictionnel dans tous les récits de fiction est l’hypothèse fondamentale qui distingue la narratologie des théories narrative antérieures. Cependant, dès les premières formulations de cette hypothèse, des voix se sont élevées pour dénoncer une simplification excessive et une dangereuse confusion des questions. Optional-Narrator Theory est le premier recueil d’essais à s’intéresser exclusivement au narrateur du point de vue des théories du narrateur optionnel.

Sylvie Patron est connue pour ses travaux en faveur des théories du narrateur optionnel. Son ouvrage comporte également des essais signés par de nombreux chercheurs de renom, parmi lesquels Jonathan Culler et John Brenkman. Il couvre un large éventail de genres, du récit biblique à la poésie, en passant par la bande dessinée. Le volume renforce le dialogue entre les théoriciens « optionalistes » et les théoriciens « panistes » dans de nombreux domaines de  recherche. Ces essais entendent intervenir dans (ou contre) la narratologie, en s’opposant à la doxa répandue chez les théoriciens du récit en général et du roman en particulier selon laquelle la présence d’un narrateur fictionnel constituerait un trait définitoire des récits de fiction. Il s’agit d’un sujet crucial à la fois pour la théorie narrative et pour la critique littéraire.

Sylvie Patron (dir.) (2021), Optional-Narrator Theory: Principles, Perspectives, Proposals, Lincoln, University of Nebraska Press, « Frontiers of Narrative ».

Présentation de l’ouvrage sur le site de l’éditeur : https://www.nebraskapress.unl.edu/nebraska/9781496223371/

Critique de la raison narrative. Le récit dans l’ère digitale (annonce de parution)

Alessandro Leiduan, Critique de la raison narrative. Le récit dans l’ère digitale, Ovadia, 2021.

Les narratologues se sont octroyé un domaine de recherche exceptionnel: l’étude du récit dans toutes ses variantes possibles et imaginables. L’étendue de ce domaine est virtuellement infinie, dès lors qu’on peut y englober tant les récits factuels (de nature historiographique ou journalistique) que les récits fictionnels sous toutes leurs formes (à savoir un éventail de textes allant des fictions intemporelles du patrimoine littéraire classique aux plus récentes expérimentations de l’imaginaire transmédiatique digital). Le récit étant un fait universel, attesté sous toutes les latitudes géographiques et historiques, la discipline universitaire qui en a pris en charge l’étude, la narratologie, aurait eu la possibilité d’exercer une force d’attraction puissante sur toutes les autres disciplines universitaires travaillant sur des corpus narratifs ou para-narratifs, en leur fournissant des outils méthodologiques fiables et efficaces pour explorer tous les méandres du «cosmos» narratif balisé par les textes pris en examen.

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Livres de voix. Narrations pluralistes et démocratie (Appel à contributions)

Livres de voix. Narrations pluralistes et démocratie

Journée d’études organisée par Alexandre Gefen (CNRS) et Frédérique Leichter-Flack (ScPo / CHSP) 

Importée depuis le vocabulaire musical dans les années 60 par Mikhail Bakhtine, la notion de polyphonie définit l’ambition du roman moderne à faire entendre les consciences caractérisées et individualisées de ses personnages. Marqueur de l’avènement de l’individualisme moderne et d’un pluralisme que l’on peut considérer comme une forme de démocratie du roman, la polyphonie a connu depuis The Ring and the Book de Robert Browning (1869) des formes accusées faisant entendre des regards divergents sur un même événement. Les exemples donnés par William Faulkner dans Le bruit et la fureur ou Toni Morrison pour Beloved aux USA ne doivent pas faire oublier ceux donnés par Les Mendiants de Louis-René des Forêts ou Belle du Seigneur d’Albert Cohen, ou encore les expérimentations de Mario Vargas Llosa ou Roberto Bolaño. Le roman choral contemporain à plusieurs narrateurs en est l’héritier moderne (pensons par exemple à l’œuvre de Maylis de Kérangal), tout autant que les écritures polyphoniques semi-fictionnelles (Daewoo de François Bon) ou non fictionnelles (Dans le nu de la vie : récits des marais rwandais de Jean Hatzfeld). La non-fiction polyphonique a connu avec le prix Nobel de Svetlana Alexievitch une sorte de consécration, faisant des « livres de voix » un genre majeur du premier XXIesiècle. Les voix, vecteurs de l’individuel, y servent la quête d’un collectif, le lieu d’articulation problématique d’un nous où s’engendrerait une histoire commune riche de ses discordances. 

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Lewis Carroll’s « Alice » and Cognitive Narratology (Annonce de parution)

Francesca Arnavas, Lewis Carroll’s « Alice » and Cognitive Narratology. Author, Reader and Characters, DeGruyter, « Narratologia », 73, 2021.

We live in an age that is witnessing a growing interest in narrative studies, cognitive neuroscientific tools, mind studies and artificial intelligence hypotheses. This book therefore aims to expand the exegesis of Carroll’s « Alice » books, aligning them with the current intellectual environment. The theoretical force of this volume lies in the successful encounter between a great book (and all its polysemous ramifications) and a new interpretative point of view, powerful enough to provide a new original contribution, but well grounded enough not to distort the text itself. Moreover, this book is one of the first to offer a complete, thorough analysis of one single text through the theoretical lens of cognitive narratology, and not just as a series of brief examples embedded within a more general discussion. It emphasises in a more direct, effective way the actual novelty and usefulness of the dialogue established between narrative theory and the cognitive sciences. It links specific concepts elaborated in the theory of cognitive narratology with the analysis of the « Alice » books, helping in this way to discuss, question and extend the concepts themselves, opening up new interpretations and practical methods.

Francesca Arnavas, University of Tartu, Estonia.

Cahiers de narratologie n°38 : Lusor in Fabula. Jeu vidéo et nouvelles frontières du récit (annonce de parution)

Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution du n°38 des Cahiers de Narratologie, dirigé par Laura Goudet et Tony Gheeraert (janvier 2020) : « Lusor in Fabula. Jeu vidéo et nouvelles frontières du récit ».

À partir de différentes méthologies inspirées par la narratologie et la ludologie, le numéro analyse la position du joueur dans les différents dispositifs narratifs mis en œuvre dans le jeu vidéo.

Le numéro est accessible en ligne : https://journals.openedition.org/narratologie/10767

SOMMAIRE :

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