Isabelle de Charrière, Écrire pour vivre autrement

Concrétiser le progrès des Lumières, voilà pourquoi écrit Isabelle de Charrière.

Témoin exceptionnelle de son temps, observatrice de la grande et de la petite histoire, Isabelle de Charrière (1740-1805) est curieuse de leur imbrication et soucieuse de ne pas les séparer. Femme des Lumières, elle a eu l’art de mettre le doigt sur les zones aveugles du progrès idéal et de ce qu’elle appelait « les mots collectifs ».

Son souci de la nuance et des différences fait d’elle une intellectuelle du XVIIIe siècle particulièrement parlante pour le XXIe siècle. Son art innovant du roman s’appuie sur une observation empirique des gens et de la manière dont des préjugés impensés ou leur dépassement les affectent.

Fervente lectrice des classiques, elle s’est pourtant montrée prête, en tant qu’écrivaine, à faire fi des formes de représentation littéraires existantes. Francophone et européenne, elle a pensé que, pour mieux réfléchir, il fallait montrer le monde tel qu’il est, et réinventer, en français, de nouveaux liens entre les mots et les choses.

L’ouvrage de Valérie Cossy (Section d’anglais) s’inscrit dans le cadre des recherches menées au Centre interdisciplinaire d’étude des littératures (CIEL).

Valérie Cossy, Isabelle de Charrière, Écrire pour vivre autrement, Lausanne, PPUR, « Le savoir suisse », 2012.

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