Écrire les mondes vernaculaires. Littérature, ethnologie et création sociale

Que fait la littérature des mondes « vernaculaires » ?

Comment la littérature et les sciences sociales abordent-elles les mondes « vernaculaires » ? En quoi les techniques d’observation et de représentation, en partie partagées par les ethnologues et les écrivains, proposent-elles des méthodes et des interprétations précieuses ?

Dans cet ouvrage, Jérôme Meizoz (Section de français, Formation doctorale interdisciplinaire) propose de parcourir des façons de faire, des pratiques locales régulées moins par des normes scientifiques ou étatiques que par l’expérience accumulée des usagers, dans divers domaines, comme la langue, la cuisine, l’architecture, l’agriculture, les soins, etc.

Ainsi il en va de la différenciation entre langues et dialectes (abordée chez le romancier Henri Barbusse et l’ethnologue Robert Hertz), mais aussi des représentations de l’oralité (chez Rousseau, Vallès, Céline, Ramuz, Maurice Chappaz, Pierre Bergounioux, Annie Ernaux). À partir des propositions d’Ivan Illitch et de James Scott, cet essai examine la catégorie du vernaculaire et s’interroge sur son potentiel de création sociale.

Jérôme Meizoz, Écrire les mondes vernaculaires. Littérature, ethnologie et création sociale, Montréal, Tangence, collection «Confluences», 2021.


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