J’ai tué et J’ai saigné confrontent les mots d’ordre à la réalité de la mort.
Au fil de deux nouvelles courtes mais d’une très grande densité, Cendrars raconte l’horreur de la Première Guerre mondiale. J’ai tué, c’est l’arrivée des soldats au Front, inconscients de la boucherie imminente. Porté par cette masse humaine, l’auteur décrit l’impunité qui l’anime lorsqu’il tue au couteau un soldat allemand.
Dans J’ai saigné, Cendrars vient de perdre son bras, arraché par un tir de mitrailleuse. Il est emporté dans un hôpital de campagne pour une longue convalescence, entouré de blessés de guerre qui s’avèrent finalement bien moins chanceux que lui.
Spécialiste de cette figure majeure de la littérature du XXe siècle, Christine Le Quellec Cottier (Section de français) signe la préface de cette nouvelle édition au sein de la collection Zoé Poche.
Blaise Cendrars, J’ai tué suivi de J’ai saigné, préface de Christine Le Quellec Cottier, Genève, Zoé, coll. Zoé Poche, 2023.
ON EN PARLE DANS LES MÉDIAS
- Blaise Cendrars, J’ai tué suivi de J’ai saigné, Allez Savoir! Le magazine de l’UNIL 85, février 2024.
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Christine Le Quellec Cottier