Le rougequeue noir est présent en Europe, en Asie et au nord de l’Afrique. Bien qu’il existe 5 sous-espèces dans toute l’aire de répartition, on retrouve en Europe de l’Ouest « gibraltariensis ». Le plumage permet de différencier le mâle de la femelle. Le mâle à un plumage qui varie entre le gris foncé et le noir, sauf pour la partie arrière du corps qui avec les plumes de la queue qui sont orange. Alors que la femelle a un plumage gris-brun avec les ailes un peu plus foncées. La queue est orange, comme chez le mâle. Le moyen le plus facile et évident pour différencier les différentes sous-espèces, c’est de regarder la zone orange chez le mâle.
Cette espèce a une préférence pour les milieux rocheux, qu’ils soient naturels (falaise, versant rocailleux, etc…) ou artificiels (constructions humaines). Il s’est tout de même très bien adapté à la cohabitation avec les humains et utilise volontiers les avant-toits ou les poutres apparentes pour y construire son nid. Le rougequeue noir a besoin d’espace dégagé et nu pour chasser. Il se nourrit principalement d’insectes qu’il détecte en hauteur, perché dans un arbre ou un poteau. Si le sol n’est pas dégagé et que la végétation est dense, il est presque impossible pour lui de détecter les proies.
Le saviez-vous ?
- Les lève tôt le connaissent bien, c’est le premier oiseau diurne à se mettre à chanter le matin. En mai et en juin il n’est pas rare de l’entendre chanter dès 4h du matin.
- Son grand appétit pour les insectes le rend très utile dans la lutte des ravageurs dans les cultures en milieux ouverts tel que les vignobles.