de Molière / mise en scène Jean Liermier / Théâtre de Carouge à Genève / du 14 janvier au 9 février 2014

Les critiques :
La vérité au carnaval des mensonges
Par Cecilia Galindo
- La vérité au carnaval des mensonges
suiteLes rideaux ne sont pas encore levés que des voix se font entendre. Caverneuses, comme venues d’outre-tombe, elles ne sont pas rassurantes. Des fantômes semblent hanter le Théâtre de Carouge. Puis les rideaux s’écartent et dévoilent, dans une atmosphère sombre et bleutée, l’angoisse nocturne d’un homme qui tente de faire reculer la mort, planante et ...
Mourir, rire, attendrir
Par Suzanne Balharry
- Mourir, rire, attendrir
suiteIndigné de ce qu’on ne lui témoigne pas plus d’attention, Argan s’égosille et se révolte depuis son lit contre la solitude dans laquelle laisse un pauvre malade. Les plaintes boudeuses et la naïveté de l’hypocondriaque, magnifiquement interprétées par Gilles Privat, le rendent fragile et attachant. Dans la mise en scène de Jean Liermier, le malade ...
Les vertus médicinales de l’art scénique
Par Alice Bottarelli
- Les vertus médicinales de l’art scénique
suiteSous les yeux d’un public surnuméraire et enthousiasmé, Jean Liermier propose une pièce bien rodée et sans (mauvaises) surprises, qui met en conflit la mort et le rire – pour le triomphe, sinon éternel, du moins éclatant, du second. Grâce à la finesse d’un Argan plus attendrissant que tonitruant et aux ruses salutaires des personnages, ...
Un classique médical surprenant
Par Amandine Rosset
- Un classique médical surprenant
suiteJean Liermier met en scène chez lui, au Théâtre de Carouge, la dernière comédie de Molière, Le Malade imaginaire. Une mise en scène qui modernise et actualise, en jouant parfois sur la surprise, la critique des autorités morales qui profitent de la crédulité des hommes. Les lumières s’éteignent. Une voix grave, puissante et angoissante envahit ...