Par Jan Baetens
S’il est vrai qu’« innombrables sont les récits du monde », y compris dans le domaine de l’image fixe, et qu’il n’y a « nulle part aucun peuple sans récit » (Barthes 1966 : 1), cette omniprésence est sans doute liée à la pulsion narrative de l’être humain. Aptitude à tout narrativiser que semble résumer la maxime « every picture tells a story », mais qui pose tout de suite la question fondamentale : est-ce l’image qui raconte ou, au contraire, le spectateur qui, en partant de certaines propriétés de l’image, la convertit en narration ?
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