Il s’agit ici de montrer comment les concepts théoriques se concrétisent textuellement ou graphiquement. Il devient alors possible de les utiliser pour l’étayage de l’interprétation, de façon à mettre en lumière les techniques narratives mobilisées pour susciter ou maintenir l’intérêt du public. Ce corpus d’analyses, qui sera régulièrement augmenté, inclut un système de référencement permettant la navigation, entre la définition d’un concept et l’étude de ses manifestations concrètes, dans une grande diversité de récits. Le but est aussi de montrer comment la signification du récit et les effets de lecture se construisent sur la base d’un enchevêtrement de paramètres narratifs corrélés entre eux. Il s’agit donc de passer d’une approche analytique et descriptive à une approche des phénomènes orientée vers l’interprétation du sens et de la valeur des récits, et sur la manière dont ils entrent en résonance avec l’expérience du sujet-lecteur·trice. À terme, cette page pourrait aussi intégrer des fiches pratiques élaborées par des enseignant·e·s qui auront choisi de s’approprier les outils d’analyse présentés sur ce site.
On trouvera ci-dessous quelques exemples d’œuvres présentant une richesse particulière par l’usage qu’elles font des notions narratologiques en jeu dans notre recherche. Pour chaque œuvre, on proposera d’une part les éléments nécessaires à la confection d’une analyse personnalisable, d’autre part une proposition d’analyse complète
Romans, nouvelles, littérature jeunesse
Du point de vue de leur forme médiatique, les textes classés dans cette catégorie correspondent à des narrations verbales écrites s’inscrivant dans le genre de la fiction, ce qui correspond à l’une des définitions courantes des textes « littéraires », en dehors de tout jugement concernant leur qualités formelles ou esthétiques ou concernant les genres (populaires ou non) auxquels ils se rattachent.
Dumas – Le comte de Monte-Cristo
Manchette – Ô dingos, ô châteaux
Rivaz – Le chemin des amoureux
Boyne – Le garçon au pyjama rayé
Théâtre
Du point de vue de leur forme médiatique, les textes classés dans cette catégorie correspondent à des textes dramatiques ou à des représentation théâtrale de ces textes. Cette double nature du théâtre recouvre donc deux régime de matérialité différents, dont il s’agit de tenir compte.
Bandes dessinées
Du point de vue de leur forme médiatique, les récits classés dans cette catégorie correspondent à des récits graphiques combinant des séquences de cases dessinées avec des éléments textuels (récitatifs, dialogues, bulles de pensée, onomatopées, etc.). Cette catégorie ne fait pas de distinction entre les albums de bande dessinée classiques et le genre identifié par l’expression « roman graphique ».
Récits médiatiques
Du point de vue de leur forme médiatique, les récits classés dans cette catégorie correspondent à des narrations verbales imprimées qui se réfèrent à des événements réels et que l’on peut rattacher au support de la presse d’information au sens large (quotidiens, magazines hebdomadaires, etc.).