One Man Show

Entre “stand up comedy” et pièce de théâtre, Macbeth (the notes), conçu par Dan Jemmett et joué par David Ayala, jette un regard acéré sur la célèbre pièce de Shakespeare et sur notre conception du théâtre. A l’ouverture, sur la scène généreusement éclairée, il n’y a qu’une chaise et, dans un coin, une table. L’unique personnage de la pièce apparaît : il s’agit du metteur en scène d’un

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Au défilé de la comédie

Avec Cabaret, mis en scène par Nalini Menamkat, La Comédie de Genève propose une incursion dans le monde fantaisiste et drôle de Hanokh Levin, qui dévoile la part d’hypocrisie et de bassesse de l’homme dans son rapport au monde. Tout commence avec l’arrivée du public. Dans une salle de cabaret, lumière tamisée, il prend place autour de petites tables et s’installe comme pour boire un verre entre amis. Un duo de musiciens joue au piano et chante. L’illusion est parfaite, la frontière entre scène et spectateur quasiment abolie, au point que des spectatrices se lèvent pour suspendre leurs vestes avec les autres déjà en place sur une patère derrière ce qui sera la scène. Hélas, non, ce n’est pas le vestiaire pour spectateurs, mais la garde-robe des acteurs… La lumière s’assombrit alors, la musique se fait plus forte. Les quatre interprètes surgissent et commencent à chanter.

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Un désordre pervers

Mélange pêle-mêle de comédie, tragédie, farce et absurde, Yvonne, Princesse de Bourgogne, jouée par la cie L’ascenseur à Poissons, inverse toutes les conventions – un homme joué par une femme, une princesse laide fiancée au prince héritier, une comédie qui trouve une fin bien tragique – pour faire rire mais aussi pour déranger, et qui, finalement, laisse un peu perplexe. La pièce raconte l’histoire d’une pauvre et laide roturière, Yvonne, que le prince héritier, par moquerie et rébellion, emmène à la cour afin d’en faire sa fiancée. Elle, dont le mutisme et la débilité dérangent, y est la risée des courtisans et la honte de la famille royale qui ne sait qu’en faire. Puis, devenue source de jalousie et angoissante présence, elle est le bouc-émissaire, objet de haine, que tous les personnages veulent assassiner.

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La Pierre de l’édifice Mensonge

Proposée par la Cie Gianni Schneider, La Pierre (Der Stein), de Marius von Mayenburg, met en scène le rapport à l’Histoire allemande de trois générations différentes, depuis la Deuxième Guerre mondiale jusqu’à la chute du mur de Berlin. Au-delà, la pièce pose un regard critique sur le mensonge, le tabou et la vérité. La Pierre de Marius von Mayenburg, auteur-dramaturge affilié à la Schaubühne de Berlin, est une pièce toute récente, pour ainsi dire

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Petits ou grands, les pingouins nous interpellent !

Trois pingouins naïfs, bagarreurs, puants et attachants embarquent sur l’Arche de Noé pour un voyage burlesque qui les sauve du déluge. Dans la mise en scène musicale par Christian Denisart de L’Arche part à 8 heures, entre décor miniature et grandeur nature, ces drôles d’oiseaux soulèvent des questions existentielles que tous, à tout âge, peuvent se poser.

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Quand le politique triomphe de l’amour

Puissante et actuelle : telle est la mise en scène de la Sophonisbe de Corneille par Brigitte Jaques-Wajeman, présentée en alternance avec Pompée à La Comédie de Genève. L’honneur et la raison d’Etat y triomphent de l’amour et des sentiments par un jeu d’une puissance inouïe, personnifié par une Sophonisbe fatale et dominatrice, que le roi Syphax et le prince Massinisse aiment à s’en détruire.

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