Sigle pour orientation affective et sexuelle, identité et expression de genre, caractéristiques de sexe (Dayer, 2025).

Ensemble des caractéristiques biologiques (chromosomes, gonades, hormones, organes génitaux, etc.) qui font qu’une personne est considérée médicalement comme plutôt femelle, mâle ou intersexe. Bien que les enfants soient généralement uniquement assigné·es à une de ces catégories en fonction de l’apparence de leur anatomie externe, le sexe d’une personne est une combinaison d’un éventail de caractéristiques biologiques (Dayer, 2025).

Personne dont différentes variations innées des caractéristiques de sexe, physiques ou biologiques diffèrent des catégories médicales socialement construites comme mâles ou femelles (Association Interaction, s. d.).

Le concept de genre – inscrit dans les études genre – permet d’analyser les rapports sociaux de sexes et les dynamiques de pouvoir qui les traversent. Le genre renvoie à la construction sociale de ce qui est considéré comme masculin ou féminin dans un contexte donné. ll s’agit également d’un système qui attribue davantage de valorisation sociale à ce qui est considéré comme masculin au détriment de ce qui est considéré comme féminin, qui produit des inégalités et engendrent des attentes variant en fonction des époques et des lieux (Dayer, 2025).

Attribution sociale d’étiquettes soi-disant masculines ou féminines concernant des activités (par exemple : jouer au foot, faire le ménage, etc.) (Dayer, 2025).

Adoption par une personne d’attributs (vêtements, maquillage, bijoux, etc.) socialement définis comme féminins, masculins, androgynes ou autres (selon les codes en vigueur dans une société donnée à un moment donné). Elle est donc fluide et ne correspond pas forcément à ce qui est attendu en fonction de l’identité de genre ou du sexe de la personne (Fondation Agnodice, 2022).

L’identité de genre est le ressenti profond d’être un homme, une femme ou de ne pas se reconnaitre exclusivement dans l’un ou les deux termes, par exemple les personnes non binaires (Fondation Agnodice, s. d.). L’identité de genre est « un ressenti » ou « un sentiment intime » intérieur (La diversité de genre, qu’est-ce que c’est ?,  s. d ; Alessandrin, 2024).

L’identité de genre est à distinguer des rôles et expressions de genre. Ces trois dimensions sont indépendantes. Par exemple, une personne peut s’identifier comme femme (identité de genre), aimer bricoler (activité socialement étiquetée comme masculine) et porter un costume-cravate (expression de genre perçue comme masculine).

Le terme cis ou cisgenre est un adjectif qui désigne une personne qui se reconnait dans le sexe qui lui a été assigné à la naissance (Fondation Agnodice, s. d.).

Par exemple, un homme cisgenre s’identifie en tant qu’homme et le sexe qui lui a été assigné à la naissance correspond à cette identité. Le terme cis indique que son identité de genre — ici homme — est en accord avec celle assignée à la naissance.

Le terme trans ou transgenre est un adjectif qui désigne une personne qui ne se reconnait pas dans le sexe qui leur a été assigné à la naissance (Fondation Agnodice, s. d.).

Par exemple, un femme trans (ou transgenre) s’identifie en tant que femme et le sexe qui lui a été assigné à la naissance ne correspond pas à cette identité. Le terme trans indique que son identité de genre — ici femme — est différente de celle assignée à la naissance.

Certaines personnes peuvent ressentir le besoin d’entreprendre une transition de genre, qui peut prendre différentes formes. Cela peut inclure l’utilisation, dans la vie quotidienne, de prénom(s) et de pronom(s) différents de ceux qui leur ont été assignés à la naissance ; la modification de la mention du sexe et des prénoms dans les registres de l’état civil ; des changements corporels réalisés avec un accompagnement médical.

La non-binarité est une identité de genre. Une personne non binaire ne s’identifie pas exclusivement ou pas du tout comme femme ou homme. Ce mot est aussi utilisé comme un terme parapluie qui inclut toutes les identités de genre qui ne s’inscrivent pas dans la binarité femme et homme ou vont au-delà (Souche, 2024), par exemple agenre (Fondation Agnodice, s. d.).

Notion utilisée pour décrire l’attirance émotionnelle, sentimentale d’une part et l’attirance sexuelle, érotique d’autre part d’une personne (hétérosexuelle, lesbienne, gay, bisexuelle, pansexuelle, asexuelle, etc.), qui peuvent ou non se recouper (Dayer, 2025).

Attirance amoureuse et/ou sexuelle envers des personnes du même sexe ou genre.

Attirance amoureuse et/ou sexuelle envers des personnes de l’autre sexe ou genre.

Attirance amoureuse et/ou sexuelle par plus d’un sexe ou genre.

Attirance amoureuse et/ou sexuelle envers une personne indépendamment de son sexe ou de son genre.
 

Terme désignant les personnes qui éprouvent peu ou pas d’attirance sexuelle. « L’asexualité est à distinguer des troubles de l’excitation et du désir sexuels » (Schneckenburger et al., 2024).
 

Il existe plusieurs acceptions de queer, qui varient dans le temps et dans l’espace. Sa racine indo-européenne signifie « à travers ». Queer désigne en anglais ce qui est « bizarre », « étrange » et a été repris sous forme d’injure homophobe avant de retrouver son sens initial dans une optique subversive et créative. Queer peut fonctionner comme un terme parapluie pour les personnes qui ne se reconnaissent pas dans les constructions binaires relatives au sexe, au genre et à la sexualité, qui s’identifient à une orientation sexuelle et affective ou à une identité de genre hors catégorie ou fluide. La perspective queer renvoie non seulement à la remise en question de ces constructions binaires et hiérarchisées mais relève également la diversité des orientations sexuelles et affectives ainsi que des identités et expressions de genre. Les études queer sont aussi un champ scientifique de recherches interdisciplinaires. Le mouvement queer s’inscrit dans une démarche politique et critique des systèmes d’oppression (Dayer, 2025).
 

Le principe d’autodétermination signifie que chaque personne à le droit et est la mieux placée pour savoir qui elle est.  En d’autres termes, la perception qu’un individu a de lui-même prime sur toute assignation sociale.

Être allié·e signifie soutenir activement les personnes LGBTIQ : écouter leurs réalités, défendre leurs droits et dénoncer les discriminations.

Famille dans laquelle au moins un·e parent se définit comme une personne lesbienne, gay, bisexuelle, trans, intersexe, queer (Dayer, 2025).

Exprimer son orientation affective et sexuelle, son identité de genre, son intersexuation de manière volontaire, quand on le souhaite et à qui on le souhaite. Les coming out sont pluriels et précédés d’un processus de prise de conscience interne (coming in) (Dayer, 2025).

Divulguer l’orientation affective et sexuelle, la non-binarité, l’intersexuation ou le fait qu’une personne a effectué – ou effectue – une transition de genre, sans son consentement. Cela constitue une atteinte à la vie privée. 

Toute forme d’invisibilisation, de déni, de crainte, de stéréotypage, de dévalorisation, de mépris, de rejet, d’hostilité, de stigmatisation, de haine, de discrimination, de violence à l’égard de l’homosexualité et/ou des personnes qui ne sont pas hétérosexuelles ou qui sont perçues comme telles (Dayer, 2025).

Idem à l’égard de la transidentité et/ou des personnes qui ne sont pas cisgenres ou qui sont perçues comme telles (Dayer, 2025).

Idem à l’égard des thématiques LGBTIQ et/ou des personnes LGBTIQ ou qui sont perçues comme telles (Dayer, 2025).

Système d’oppression qui hiérarchise les sexualités en postulant la supériorité et la promotion de l’hétérosexualité. Il part du principe que toute personne est hétérosexuelle. Il invisibilise et délégitime les autres formes d’orientation affective et sexuelle. Il s’articule à d’autres discriminations (Dayer, 2025).

Système d’oppression qui hiérarchise les identités de genre en postulant la supériorité et la promotion des personnes cisgenres. Il part du principe que toute personne est cisgenre. Il invisibilise et délégitime les autres formes d’identité de genre. Il s’articule à d’autres discriminations (Dayer, 2025).