Sébastin Wit, Romans du hasard, Rennes, PUR, 2019, 220 p.
À partir de quatre exemples de déconstruction de la linéarité romanesque (Composition no 1 de Marc Saporta, Marelle de Julio Cortázar, Le Château des destins croisés d’Italo Calvino et Le Maître du Haut Château de Philip K. Dick), Sébastien Wit s’attache dans ce livre à cerner la manière dont la littérature du XXe siècle réactualise une épistémè du hasard divinatoire. Grâce au hasard, les expérimentations littéraires font fi des structures usuelles du genre romanesque et nous invitent à reconsidérer les relations entre l’auteur et le lecteur.