Importante figure de la restauration en Suisse romande de la seconde moitie? du XXe sie?cle, l’architecte Claude Jaccottet (1915-2000) a dirige? un grand nombre de chantiers, principalement sur des e?glises et des cha?teaux, la maison de mai?tre de l’E?lyse?e, en tant que maison de campagne, faisant figure d’exception. Si durant son premier chantier de restauration a? l’abbaye de Saint-Maurice (1942-1950), il prend beaucoup de liberte?s par rapport a? la substance historique conserve?e, son attitude change lors de ses chantiers poste?rieurs a? la Charte de Venise (1964). Il tente alors de prendre en conside?ration cette dernie?re et d’en appliquer les principes du mieux possible. Ainsi, il privile?gie le respect du monument et de son histoire pluto?t que la restitution d’un e?tat ancien mal documente?. De me?me, il favorise la collaboration pluridisciplinaire, comme le pre?conisent les Chartes d’Athe?nes puis de Venise, en ayant recours a? des spe?cialistes pour chaque type d’intervention. L’e?tude du chantier de la maison de mai?tre de l’E?lyse?e (1974-1980) montre l’approche de Jaccottet face a? la restauration, a? l’histoire et a? l’art de l’e?difice.
- Bernard ZUMTHOR, « De minimis curat conservator etiam ». Au sujet de la restauration du temple de Crans-près-Céligny »
- Guillaume CURCHOD, « L’architecte Frédéric Gilliard et le temple de Bière. Enjeux d’une restauration des années 1940 »