Y a-t-il une suite après la mort?
On n’achève plus guère les livres laissés inachevés par leurs auteurs: personne n’a écrit les chapitres manquants de Bouvard et Pécuchet, les pages non écrites du Premier Homme ou le dernier des Quatre Évangiles de Zola.
Pourtant, récemment, un groupe de continuateurs, l’Oulipo, a achevé un roman juste ébauché: un texte inédit que Boris Vian esquissa au début des années 1950, dans la lignée de ses romans «à l’américaine» signés Vernon Sullivan.
Comment rendre acceptable le geste littéraire de la continuation, qui n’a plus rien d’évident? Peut-on poursuivre un texte inachevé sans le trahir? Peut-on pasticher un pastiche? Telles sont les questions auxquelles Alexis Rime (Section de français) répond dans cet essai, issu de son mémoire de Master en littérature française moderne et consacré au roman On n’y échappe pas de Boris Vian et l’Oulipo (Fayard, 2020).
On retrouvera la postface de Marc Escola sur le site Fabula.org.
Alexis Rime, Les feintes d’une fin. Boris Vian continué par l’Oulipo, Lausanne, Archipel, vol. 33, coll. «Essais», 2022.
ON EN PARLE DANS LES MÉDIAS
- Peut-on poursuivre un texte inachevé sans le trahir?, L’Uniscope, 21.03.2023.
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