Après 7 jours de festival passionnants, les Écotopiales 2025 sont terminées.
Merci à tous·tes les participant·es et protagonistes d’avoir fait de cette deuxième édition un moment de co-création riche et vivant !
Vous pourrez bientôt retrouver ici les photos du festival ainsi que les vidéos des conférences et rencontres.
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Antoinette Rychner est autrice et dramaturge suisse. Son écriture explore l’expérience de la parentalité et questionne la démocratie ; imprégnée de préoccupations liées à la justice sociale et environnementale, elle interroge notre relation à la vulnérabilité, à la solidarité et à l’espoir.
Son premier roman, Le prix, a reçu le Prix Michel-Dentan 2015 et le Prix suisse de littérature 2016. Son roman Après le monde, post-apocalyptique et écoféministe, explore la question de la résilience collective après un effondrement. Ma forêt est son troisième roman.
Pour moi, être vivante c’est :
Être dans un état qui peut prendre fin à chaque instant
ANTOINETTE RYCHNER
Écrivaine et dramaturge

Tanguy Viel est né à Brest en 1973. Il a publié son premier roman, Le Black Note, en 1998 aux Editions de Minuit. En 2003, il est lauréat de la Villa Médicis. Principalement romancier, il est notamment l’auteur de L’absolue perfection du crime (Prix Fénéon 2001), Paris-Brest (2009), Article 353 du Code Pénal (Prix RTL-Lire, prix Mauriac 2017). Plus récemment, il s’est aventuré dans le genre de l’essai poétique avec Vivarium (2024). Passionné de cinéma, il a également coscénarisé le film de Louis Garrel, L’innocent (César du meilleur scénario 2022).
Pour moi, être vivant c’est :
Une définition, à la volée du Vivant : une archaïque et gigantesque guerre d’atomes et quelque part dans un coin, nous en train de le dire.
TANGUY VIEL
Écrivain, scénariste, essayiste

Directrice de recherche au CNRS et Professeure à l’École Normale Supérieure–PSL, Anne Simon est rattachée à l’unité de recherche République des savoirs. Elle y est responsable de Philo-FR (Centre international d’étude de la philosophie française contemporaine), du Pôle Proust et du carnet de zoopoétique Animots. Elle est membre du comité de pilotage de la Biennale du Vivant depuis 2023.
Anne Simon est notamment l’autrice de quatre essais sur Proust, et d’un essai de zoopoétique, Une bête entre les lignes (Wildproject, 2021). Sur les problématiques éco- et zoopoétiques, elle a dirigé six numéros spéciaux, dont, en 2025, « 2014-2024 – Une décennie de zoopoétique », Cahiers de l’association internationale des études françaises.
Pour moi, être vivante c’est :
Être vivante, c’est éprouver, dans la rivière ou la pente, mon mouvement, mon effort et mon souffle, c’est, à même la courbe de la terre, m’abandonner à l’orbe immense du ciel, c’est être une ramification du grand réseau mouvant de branches, de lueurs, de passées et de chants, c’est chercher les eaux et les herbes dans les plis de la ville, c’est sentir mes doigts jouer sur mon clavier d’ordinateur la partition de mes rêves, c’est craindre les cloisons qui bloquent ce qui aspire à circuler, c’est combattre l’orgiaque pulsion de mort qui revient sur la scène de l’Histoire – c’est chérir ceux que j’aime et le vent, c’est connaître la chance fragile et merveilleuse de tout ce qui m’est donné, et qui ne m’appartient pas.
ANNE SIMON
Philosophe et directrice de recherche au CNRS

Olivier Hamant est biologiste, chercheur à l’INRAE, au sein de l’école normale supérieure de Lyon, auteur et conférencier. Il a publié une centaine d’articles scientifiques sur la biophysique et le développement des plantes. Ce sujet de recherche pose aussi la question de la robustesse du vivant sous un angle nouveau.
Nourri par cette recherche fondamentale, et dans sa fonction de directeur de l’institut Michel Serres, il contribue à plusieurs projets dans les domaines de l’art, de la science et de l’éducation autour des enjeux existentiels de l’Anthropocène.
La question de la robustesse du vivant vient notamment alimenter une réflexion sur les leçons à prendre du vivant pour habiter la Terre (La troisième du vivant, éditions Odile Jacob ; Antidote au culte de la performance, éditions Gallimard).
Pour moi, être vivant c’est :
Co-exister
OLIVIER HAMANT
Biologiste et biophysicien

Nathalie Blanc, directrice de recherche au CNRS, est directrice du Centre des Politiques de la Terre à l’Université Paris Cité. Pionnière de l’écocritique en France, elle a publié et coordonné des programmes de recherche sur la nature en ville, l’esthétique environnementale et les mobilisations environnementales dans un contexte d’urgence écologique. Plus récemment, elle travaille sur l’habitabilité terrestre et les limites planétaires. Elle a publié de nombreux ouvrages tels que Réparer la Terre par le bas. Manifeste pour un environnementalisme ordinaire en 2023 aux éditions Le Bord de l’Eau. Depuis 2023, N. Blanc est co-responsable scientifique de Transformatives Territories: Performing Transition through the Arts avec COAL comprenant des équipes art-science sur plusieurs territoires européens.
Pour moi, être vivante c’est :
Le vivant se manifeste au travers d’organismes autonomes qui se reproduisent dans le temps et l’espace, mettant à contribution leur environnement.
NATHALIE BLANC
Géographe et directrice de recherche au CNRS

Massimo Furlan, artiste et metteur en scène et Claire de Ribaupierre, dramaturge, créent des projets scéniques et performatifs depuis vingt-cinq ans. Ils collaborent régulièrement avec le Théâtre de Vidy à Lausanne et présentent leurs créations en Suisse et en Europe. Leur dernière création, Le Lasagne della Nonna (2024) est actuellement en tournée. Ils ont initié une trilogie autour de nos liens au vivant avec Dans la forêt (2020), marche performative dans la nuit, en petit groupe, à la rencontre de la forêt, Avec l’animal (2022), sur la question de l’animal sauvage à travers les pratiques de la chasse et de la pêche, et De la Terre, (2027) sur celles et ceux qui la travaillent: c’est ce dernier projet qui sera l’objet d’une réflexion partagée dans le cadre des Ecotopiales 2025.
Pour nous, être vivant·es c’est :
Aller à la rencontre des autres êtres vivants, saisir leur manière de vivre, les écouter, et créer les conditions nécessaires pour qu’ils et elles soient entendus.
MASSIMO FURLAN et CLAIRE DE RIBAUPIERRE
Dramaturge et metteur en scène

Nathalie Dietschy est professeure associée en histoire de l’art contemporain à l’Université de Lausanne et vice-doyenne de la Faculté des lettres. Ses travaux portent sur les représentations de thèmes chrétiens dans l’art contemporain, le paysage et à l’écologie en photographie, ainsi qu’aux relations entre l’art contemporain, la photographie et les cultures numériques. Elle a notamment publié Glaciers alpins sous toiles. Une histoire photographique (Infolio, 2025) et The Figure of Christ in Contemporary Photography(Reaktion Books, 2020) et a codirigé La réappropriation des images dans l’art et les médias contemporains (2025) et Le Christ réenvisagé (Infolio, 2016). Elle a également assumé le commissariat de plusieurs expositions dont Glaciers sous couvert. Une histoire de préservation (Musée Suisse de l’appareil photographique, 2025) et Techno-mondes (UNIL, 2024).
NATHALIE DIETSCHY
Professeure d’histoire de l’art contemporain

Timothée Parrique est chercheur en économie écologique à l’Université de Lausanne en Suisse. Docteur en sciences économiques, il est spécialiste du lien entre économie et environnement, de la décroissance, et des théories post-capitalistes. Il est l’auteur de « Ralentir ou périr. L’économie de la décroissance » (2022), un livre basé sur sa thèse de doctorat « The political economy of degrowth » (2019).
TIMOTHÉE PARRIQUE
Chercheur en économie écologique

Marine Yzquierdo est avocate et a auparavant exercé comme juriste à Londres. Elle a rejoint Notre Affaire à Tous en 2018 pour s’impliquer sur les aspects plaidoyer – pour un droit adapté aux limites planétaires. Elle est aujourd’hui co-référente des groupes Notre Constitution Écologique, Ecocide et Droits de la Nature, engagée dans la justice climatique, la protection du vivant et la reconnaissance de droits à des non humains. Elle est convaincue que le droit est un outil pour changer de paradigme et remédier aux différentes injustices économiques, sociales et environnementales. Elle a dirigé la rédaction de l’ouvrage de Notre Affaire à Tous Les droits de la nature – vers un nouveau paradigme de protection du vivant et a mis en place une commission Droits de la Nature au Barreau de Paris
A travers ses conférences, ses publications ou son plaidoyer, elle invite à reconsidérer notre modèle de gouvernance et notre relation à la Nature.
MARINE YZQUIERDO
Avocate et directrice de la commission Droits de la Nature au barreau de Paris

Historien de l’environnement, professeur des universités à l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (Paris-Saclay), Grégory Quenet est co-directeur du département de recherche Humanités environnementales du Collège des Bernardins, ouvert en 2024. Depuis 2012, il est le premier et encore le seul professeur en histoire de l’environnement en France. Fondateur du portail français des humanités environnementales, il a organisé le 8ᵉ Congrès de la European Society for Environmental History à Versailles en 2015.
GRÉGORY QUENET
Professeur d’histoire environnementale

Danielle Chaperon est professeure à la Faculté des lettres de l’Université de Lausanne (UNIL). Ses recherches portent sur les relations entre sciences et littérature (auxquelles elle a consacré sa thèse de doctorat), entre les arts et entre les médias. Depuis plusieurs années, elle concentre ses efforts sur les arts de la scène. Elle a participé à la mise en place, en 2013, d’un programme romand de niveau Master en dramaturgie et histoire du théâtre et, cinq ans plus tard, à la création du Centre d’études théâtrales de l’UNIL, dont elle fut la première directrice. Depuis 2004, elle dirige un certificat de formation continue en dramaturgie et performance du texte (CAS), un diplôme décerné par l’Université de Lausanne et La Manufacture – Haute école en arts de la scène. Elle s’intéresse actuellement à la dramaturgie induite par l’Anthropocène.
Pour moi, être vivante c’est :
Être dépendant.
DANIELLE CHAPERON
Professeure de littérature française et études théâtrales

Camille de Toledo est un essayiste et écrivain français vivant à Berlin. Il est aussi plasticien, vidéaste et a enseigné la littérature à Bruxelles. Son travail entre 2019 et 2021 pour concevoir un parlement du fleuve Loire, qu’il raconte dans Le fleuve qui voulait écrire (2021), a inspiré de nombreuses formes collectives dans les territoires pour donner le statut de sujet juridique aux rivières. En 2025 et 2026, il sera auteur associé du Théâtre Vidy, à Lausanne (Suisse), où son roman, Thésée, sa vie nouvelle, sera adapté pour la scène par la comédienne Valérie Dréville et le metteur en scène Guy Cassiers. Jusqu’en 2028, il portera en tant qu’artiste associé l’un des projets phare de Bourges Capitale européenne de la culture : L’Internationale des rivières, également titre d’un récit de bifurcation à paraître aux éditions Verdier.
CAMILLE DE TOLEDO
Écrivain, dramaturge et essayiste

Cathy N’Goné Diop Sarr est une actrice, conteuse et formatrice originaire du Sénégal, née à Dakar en 1985. Passionnée d’arts de la scène dès son plus jeune âge, elle fait ses premiers pas au théâtre à 11 ans en participant à La Fable du Cloître, une création du Théâtre Spirale qui l’emmène en tournée en Suisse et en France pendant plusieurs années. En 2010, elle obtient son diplôme de l’École professionnelle de Théâtre Serge Martin à Genève. Depuis, elle a joué dans de nombreuses pièces de théâtre, explorant une grande variété de rôles et de formes scéniques. Parallèlement à son travail d’actrice et de conteuse, elle se consacre avec passion à la transmission, partageant son savoir-faire et son amour du théâtre et du conte avec des publics de tous horizons.
Pour moi, être vivante c’est :
Autrefois, quand les anciens priaient les esprits, ils disaient :
« Protégez ma famille et protégez mes proches. »
Et savez-vous qui était leur famille ? Et qui étaient leurs proches ?
C’était tout ce qui vit dans le cercle du monde : nos frères humains, nos frères animaux, et nos frères végétaux.
Dans ce cercle du monde, tous les vivants parlaient le même langage.
Les animaux et les végétaux pouvaient se transformer en humains,
et les humains pouvaient, eux aussi, se changer en animaux ou en végétaux.
Nous étions tous de la même famille.
Et nous le sommes encore.
Mais beaucoup d’entre nous l’ont oublié.
CATHY SARR
Comédienne et conteuse

Pierre Wazem est né à Genève en 1970. Il est diplômé de l’école des Arts Décoratifs de Genève. Illustrateur pour la presse, Wazem est aussi un auteur confirmé de bande dessinée. Il a réalisé plusieurs expositions en Suisse, en France et au Japon. Son œuvre a été récompensée par de nombreux prix, dont le Prix Rodolphe Töpffer, le Prix Journal de Québec, et le Prix International de la ville de Genève en 2005.
PIERRE WAZEM
Auteur de bande dessinée

Anne Mahrer, née à Genève. Engagée de longue date pour la protection de l’environnement, j’ai concilié vie familiale, professionnelle et politique.
A 20 ans, alors sans droit de vote sur le plan fédéral, j’ai pris conscience que si l’on ne s’occupait pas de politique, la politique s’occupait de vous et qu’elle négligeait deux notions fondamentales, à mes yeux : l’égalité entre femme et homme et la protection de l’environnement.
Après plusieurs mandats politiques au niveau communal, cantonal et national, sous la bannière des Verts, face à l’urgence climatique et l’inaction de nos autorités, il n’y avait pas de retraite possible !
Agir au niveau judiciaire ouvrait de nouvelles perspectives. C’est ce qui a motivé mon engagement en 2016 en tant que Co- présidente de l’association des Aînées pour le climat Suisse. Je continue donc à faire ma part.
Pour moi, être vivante c’est :
Agir et orienter le cours des choses pour que la Terre et celles et ceux qui l’habitent restent vivants.
ANNE MAHRER
Co-présidente des Aînées pour le climat

Né en 1991 au cœur de la Grande Brasserie d’Audincourt, Arthur Billerey est poète, éditeur et critique littéraire. Il vit à Vevey et anime la chaîne YouTube Trousp, dédiée à la littérature suisse. Cofondateur des éditions La Veilleuse, il a dirigé la revue La cinquième saison. Finaliste du Prix Apollinaire découverte 2019, il reçoit en 2023 le Prix Rimbaud pour La Ruée vers l’ombre. En 2025, il publie Les Pédoncules élémentaires et codirige l’anthologie Enchantements.
Pour moi, être vivant c’est :
Tomber, aimer encore. Être vivant, c’est aimer sans savoir pourquoi. Être vivant, c’est brûler d’un souffle qu’on ne comprend pas.
ARTHUR BILLEREY
Poète, critique et éditeur

Chantal Peyer est historienne, politologue et coach professionnelle. Elle cherche à créer de l’élan et donner du courage pour construire un monde durable, dans lequel il fait bon vivre.
Titulaire d’un Master à l’Université de Lausanne, basé sur une année de recherches de terrain en Inde, elle s’est d’abord spécialisée en «International Human Rights Law» à l’Université d’été d’Oxford. Elle a effectué des recherches sur les abus en matière de droits humains et d’environnement dans différents pays, notamment en République Démocratique du Congo, en Chine et en Tunisie, a fait du lobbying au parlement suisse et a occupé différents postes de cheffe d’équipe en économie éthique. Puis en 2023, Chantal Peyer a co-créé, l’association le Hub des possibles, une association qui vise à soutenir la posture d’optimiste lucide, l’émergence d’un nouveau récit et le passage à l’action. Elle lancé le podcast « 2040 j’y vais ! » qui va à la rencontre d’acteurs et d’actrices du changement en Suisse Romande et imagine avec eux l’horizon de 2040. Le Hub des possibles propose également des ateliers prospectifs et de l’imaginaire pour explorer les futurs et éclairer les défis du présent. Chantal Peyer est également présidente du jury du prix suisse d’éthique et coach indépendante. Elle s’est notamment formée à l’Institut Wa-Kan à Genève, au Presencing Institute à Berlin, à l’Institut des futur souhaitables et à futuribles à Paris.
Pour moi, être vivante c’est :
Aimer et être aimée, créer des projets pour une société plus solidaire et plus écologique, et essayer d’agir toujours avec joie et courage.
CHANTAL PEYER
Fondatrice du Hub des Possibles

Gaspard Turin est chercheur et enseignant. Son travail se partage aujourd’hui entre l’UNIL (projet STRIVE sur l’étude et la fonction des récits en contexte anthropocénique) et l’UNIGE (didactique du français à l’IUFE). Son parcours est celui d’un littéraire qui s’est interrogé sur le statut institutionnel, éducatif et politique de la littérature dans le contemporain, en cherchant à étendre ses domaines. D’une part au niveau des corpus, en les diversifiant, ce qui l’a amené à travailler sur divers objets (science-fiction, jeu de rôle, écopoétique), d’autre part au niveau des pratiques, c’est-à-dire en privilégiant les enjeux liés à sa transmission, en particulier scolaire. Il dit ne pas savoir toujours où il va, ce qui est pour lui le signe d’un rapport sain à la culture, aux savoirs et à leurs applications dans la Cité.
Pour moi, être vivant c’est :
Perecquien de longue date, je considère comme l’auteur de L’infra-ordinaire que la vie se situe partout où elle échappe au regard, dans la labilité de ses manifestations, derrière la matière, dans les interstices du quotidien. Je suis résolument opposé à l’idée que le monde est ce qu’il a l’air d’être, à l’assignation d’un sens singulier au réel. À l’instar des formes de vie qui circulent, minimalement, furtivement, fictionnellement autour de nous, je me sens vivant à la mesure de la réalisation selon laquelle je n’existe presque pas.
GASPARD TURIN
Chercheur en littérature et enseignant

Fanny Vaucher est autrice de bande dessinée. Elle a publié plusieurs albums, en solo ou en collaboration. Elle est cofondatrice du collectif de créatrices La bûche, et membre fondatrice de l’Observatoire du spécisme. Ses projets privilégient l’ancrage dans le réel et les thèmes engagés, mais elle est attachée à la dimension poétique de ses textes. Ses derniers livres sont Un volcan par jour et La révolte des cigarières, parus aux éditions Antipodes.
Pour moi, être vivante c’est :
Respirer, vibrer, craindre et espérer aux côtés de tous les autres animaux, dont je suis solidaire, au-delà des frontières des espèces.
FANNY VAUCHER
Illustratrice et autrice de bande dessinée

Marcel Barelli est réalisateur de films d’animation et auteur de livres illustrés. Passionné par les animaux et la nature, il développe tous ses projets autour de ces thèmes. Ses courts-métrages ont été sélectionnés dans des centaines de festivals internationaux et gagné de nombreuses récompenses partout dans le monde. Il vit et travaille à Genève.
Pour moi, être vivant c’est :
Trouver une place au sein des autres vivants qui ne les empèche pas de l’être aussi… vivant. 😉
MARCEL BARELLI
Réalisateur d’animation et auteur

Céline Cerny est autrice, conteuse et médiatrice culturelle. Elle vit à Lausanne avec ses deux enfants.
A travers son écriture, elle explore l’état d’enfance, l’esthétique du détail et du symbole et le récit de l’intime.
En 2015 a paru son premier ouvrage de fiction, Les enfants seuls (éditions d’autre part).
Elle a publié deux livres aux éditions art&fiction : On vous attend (2019) et
Le feu et les oiseaux. Talisman pour le monde qui viendra (2023), tous deux accompagnés des peintures de Line Marquis.
Passionnée par le récit et sa transmission, elle conte pour tous les publics, dans les institutions culturelles et ailleurs.
Pour moi, être vivante c’est :
Être dans un état en constante transformation.
CÉLINE CERNY
Écrivaine

Nicolas Schaffter est médiateur en sciences humaines et sociales à L’éprouvette, au sein du Service Culture et Médiation scientifique de l’UNIL. Il s’efforce de contribuer à l’intelligibilité de la recherche en shs et à son appropriation par des publics non académiques, ou non spécialisés, par le moyen de la transposition d’enseignements ou de travaux de recherche dans des dispositifs variés, qu’ils soient ludiques, pédagogiques, scéniques ou autres. Il collabore pour ce faire avec des chercheurs de différentes facultés sensibles à la question du dialogue sciences-société, notamment dans le cadre de la programmation des ateliers de médiation des Mystères de l’UNIL, destinés au public scolaire.
Pour moi, être vivant c’est :
Avoir un corps, être dedans
Avoir un début et une fin, être quelque part entre les deux
Avoir des circonstances
Avoir le principe de son mouvement en soi-même
Faire corps avec ce qu’il y a
Le corps de mon amie
Avoir à faire
Avoir affaire à l’être
Être soi-même dans un monde où il en va de sa vie
Y être plongé
Y être jeté
Se produire dans le réel, s’arranger avec
Se vivre étant
Agir/pâtir
Grandir, vieillir
Voir les yeux de mon amie.
NICOLAS SCHAFFTER
Médiateur scientifique

Studio d’écriture collective composée d’Anne-Sophie Subilia, Aude Seigne, Bruno Pellegrino, Daniel Vuataz, Elen Fern, Fanny Wobmann et Matthieu Ruf.
Pour nous, être vivant·es c’est :
Être présente. Respirer, bouger, ressentir, interagir, exister dans ce monde de la manière la plus respectueuse possible. Être dans l’instant avec mon corps, ancré au monde par les sens, les sensations, l’attention à la terre sous mes pieds, au vent, à la lumière. Il s’agit d’un émoi, une attention à ce qui m’entoure, un souffle, une inspiration. Et avec ma pensée et mon cœur, à l’écoute de mes réflexions ou de l’échange avec autrui. Être vivant, ça signifie ce va et vient permanent entre l’ébahissement de ressentir des choses et la peur que ce soit la dernière fois. En d’autres mots : les pieds bien dans le sol, la tête bien dans l’univers, et la conscience de tout ça.
LA ZAC
Studio d’écriture collective

Passionné de science et de littérature, Pierre Saliba dit n’avoir jamais vraiment su choisir entre les deux. Le voilà donc à la fois chimiste et auteur de jeux. Ses créations ludiques le rendent fier ; Sorcières & Sortilèges, Rouge Flamme, la collection Maxbrown sont plus que de simples ouvrages, ce sont des « extensions de ce que je suis à l’aube de mes quarante ans ! »
Pour moi, être vivant c’est :
Avoir un rapport au temps ; c’est ressentir l’urgence d’agir dans le peu de temps qui nous est imparti.
PIERRE SALIBA
Game designer et auteur

Magali Bossi est docteure en Langue et Littérature française moderne de l’Université de Genève… mais aussi autrice, musicienne, médiatrice et journaliste culturelle. Ses textes sont comme ses passions : ils poussent à la manière des fleurs des champs ou des herbes folles, dans des endroits inattendus – roman fantastique (Les Inchangés, Cousu Mouche & Faim de siècle, 2009), nouvelles (par exemple : Prix de l’Ailleurs 2022 et 2023, chez Hélice Hélas), musicontes (Si Genève m’était contée, Cabédita, 2012), travaux scientifiques (Une formule voyageuse, MétisPresses, 2025), performances (avec le collectif AJAR), critiques littéraires et cadavres-exquis narratifs (à lire sur www.lapepinieregeneve.ch)…
Elle aime le thé aux épices, les orages sans parapluie et les livres inachevés.
Pour moi, être vivante c’est :
Un cachalot qui clique au creux des abysses, la couenne d’un vieux gruyère (ou d’un gorgonzola), les pattes de mon chat, une aria de Bach, l’odeur de l’étang après la pluie, les circuits d’un ordinateur en veille (est-ce que ça rêve ?), le mouvement des mésanges entre les branches.
Ce qui ne l’est pas :
Les maths (quand on n’y comprend rien), la lenteur administrative, la ratatouille sans sel, sortir avec des chaussures trop petites, une partition mal photocopiée, les phrases du genre « je n’ai pas d’imagination » (vous en avez, n’en doutez pas !)
MAGALI BOSSI
Écrivaine et médiatrice culturelle

Vincent Gerber est né en 1983 à Genève. Après des études en Histoire, il publie son mémoire dédié à l’anarchiste et écologiste américain Murray Bookchin en 2013 (Murray Bookchin et l’écologie sociale, éd. Ecosociété). Il travaille actuellement pour les maisons d’édition suisses romandes Héros-Limite et Antipodes. Après quelques nouvelles de fantasy et de science-fiction, il publie en 2024 de L’imaginaire au pouvoir, ouvrage qui interroge le lien entre réflexion politique, utopie(s) et science-fiction. Il est membre du comité des Amis de la Maison d’Ailleurs (AMDA).
Pour moi, être vivant c’est :
Etre vivant, c’est ressentir, quelque chose de l’ordre de l’émotion. Quand on ne ressent plus rien, ni odeur, ni sons, ni sentiments, ni peine ni joie, le coeur a beau battre, on ne vit plus vraiment. Philip K. Dick avait vu juste avec le test de Voight-Kampff : la réaction émotionnelle est sans doute le cœur de ce qui nous différencie de la machine, non-vivante.
VINCENT GERBER
Écrivain et éditeur

Maud Oïhénart est illustratrice, biologiste-botaniste et animatrice naturaliste à Genève. Formée à l’École supérieurs des Arts à Bruxelles et diplômée en botanique de l’Université de Genève, ses thèmes de prédilection portent sur les règnes animal, végétal et fongiques et la diversité (discrète) du monde naturel avec, en arrière-plan, un engagement écologique et social. Elle collabore au collectif La bûche depuis 2017 et a deux albums jeunesse à son actif: Un merle en hiver (2019), Les yeux jaunes du hibou (2025).
Pour moi, être vivante c’est :
Pour moi, être vivant recoupe avant tout une définition de biologiste, on ne se refait pas. Spontanément je pense à un organisme qui va naître, se développer, avoir besoin pour cela de se nourrir et de se débarrasser de déchets, se reproduire, puis mourir. Être vivant ne rime pas avec être sensible et des êtres vivants peuvent être ou ne pas être sentients, c’est-à-dire ressentir des émotions, de la douleur, différentes sensations, etc. C’est une différence qui selon moi est fondamentale.
MAUD OÏHÉNART
Illustratrice et animatrice naturaliste

Vincent Fichera et Adrien Royer sont des scénaristes et réalisateurs pluridisciplinaires, ayant œuvré dans plusieurs formats, tels que des séries TV, des longs et courts-métrages, ainsi que de la fiction interactive à embranchements. En parallèle, ils accompagnent des projets dans leur écriture et donnent des cours de scénario au sein de WIP, le premier centre de formation continue dédié au scénario en Suisse romande.
Pour nous, être vivants c’est :
Se laisser traverser par des émotions qui nous bouleversent et changent nos vie.
VINCENT FICHERA et ADRIEN ROYER
Scénaristes et enseignants

Joëlle Salomon Cavin est professeure en géographie à l’Institut de géographie et durabilité de l’Université de Lausanne. Elle est spécialiste des relations ville-nature. Elle a publié de nombreux articles scientifiques sur le sujet et est notamment l’autrice de l’ouvrage « Indésirables !? Les animaux mal aimés de la ville » (EPFL Press, 2022), qui dresse un portrait tant naturaliste que culturel de ces petits animaux (rats, cafards et pigeons, etc.) avec lesquels on préfèrerait souvent ne pas cohabiter.
Pour moi, être vivante c’est :
Mot commode, mot masculin, partiellement insaisissable qui a ravi sa place à une nature ringardisée.
JOËLLE SALOMON CAVIN
Professeure en géographie environnementale

Brian Favre est licencié en philosophie (Paris Nanterre) et titulaire d’un Master en droit de l’Unil. Il a récemment soutenu une thèse de doctorat en philosophie et en droit, réalisée en cotutelle entre l’Ecole normale supérieure à Paris et l’Université de Lausanne (Généalogie du sujet de droit. Perspectives en droit animalier, 2025). Dans celle-ci, il aborde la question du sujet et de ses droits sur le temps long, apportant une conclusion nuancée quant à l’opportunité d’utiliser ces concepts pour intégrer le vivant en droit.
Auteur de plusieurs articles scientifiques en philosophie du droit du vivant, il est également l’éditeur, avec Clémence DEMAY et Dominique BOURG, de l’ouvrage Désobéir pour la Terre. Défense de l’état de nécessité, Puf, 2021.
Sur le plan artistique, il collabore avec le Shanjulab, laboratoire de recherche théâtrale sur la présence animale, basé à Gimel.
Il termine actuellement son stage d’avocat dans l’étude MERKT [&] associés à Genève, où il pratique notamment le droit animalier sur le plan judiciaire.
Pour moi, être vivant c’est :
Faire partie d’une communauté.
BRIAN FAVRE
Chercheur en droit animalier et de l’environnement

Chloé Hofmann est chercheuse post-doc à l’Université de Lausanne, au sein du projet FNS « Histoire de l’animation suisse francophone » dirigé par Maria Tortajada. Dans ce cadre, elle s’intéresse notamment aux conditions d’émergence du long métrage d’animation en Suisse, et porte un intérêt particulier au rôle joué par les politiques culturelles dans ce processus. Elle est membre du comité de rédaction de la revue Décadrages – Cinéma, à travers champs et est l’autrice de plusieurs articles portant sur le cinéma d’animation ainsi que du livre Gisèle Ansorge, la caméra, le pinceau et la plume (Infolio, 2024).
Pour moi, être vivante c’est :
Faire son lit tous les matins et le défaire tous les soirs.
CHLOÉ HOFMANN
Chercheuse en cinéma d’animation et médiatrice scientifique

Matthias Petel est post-doctorant à l’Université libre de Bruxelles (ULB), affilié au REPI, et également rattaché à la faculté de droit de Harvard. Il a soutenu sa thèse de doctorat en juin 2025 à l’UCLouvain sur la judiciarisation de la gouvernance climatique. Ses autres travaux portent sur les liens entre droits humains et changement climatique, les réparations climatiques et les dimensions politiques et juridiques de la reconnaissance des droits de la nature.
MATTHIAS PETEL
Chercheur en droit environnemental

Véronique Boillet est professeure de droit public à l’Université de Lausanne. Elle est membre du Comité directeur de l’Instituons suisse des droits humains et a rejoint la Commission fédérale d’éthique pour la biotechnologie dans le domaine non humain. Une partie de ses recherches porte sur les outils démocratiques en matière d’environnement, les liens entre les droits humains et l’environnement, et le recours à la science dans le droit. Elle participe actuellement à deux projets de recherche dans le cadre de la « Sustainability Transformation Research Initiative » (Strive) de l’Université de Lausanne.
Pour moi, être vivante c’est :
« L’histoire de la vie sur Terre est l’histoire d’une interaction entre les êtres vivants et ce qui les entoure. L’aspect physique et les habitudes de la végétation terrestre et de la vie animale ont été en grande partie modelés par l’environnement. A l’échelle du temps terrestre, le phénomène inverse, par lequel la vie modifie ce qui l’entoure, a été relativement restreinte. C’est seulement dans la séquence temporelle du siècle présent qu’une espèce – l’homme – a acquis la puissance considérable d’altérer la nature de ce monde ». Rachel Carson, Printemps silencieux, 3ème éd., Wildproject 2019, p. 47.
VÉRONIQUE BOILLET
Professeure de droit public

Aurélien Maignant est doctorant du Fonds National Suisse et chargé de projets à La Grange, Centre Arts/Sciences de l’Université de Lausanne. Ses travaux portent sur les enjeux politiques de la réception et l’expérience des objets culturels par les publics. Il a fait paraître Cohabiter la fiction aux Éditions Archipel (2020) et L’Expérience spectatrice aux Presses Universitaires de Rennes (2024). Il est également ingénieur de recherche à l’Institut Universitaire de France où il travaille à l’intersection de la recherche en théorie narrative et en humanités numériques.
Pour moi, être vivant c’est :
Le vivant c’est ce qui disparait si on le contraint absolument.
AURÉLIEN MAIGNANT
Chargé de projets arts/sciences

Delphine Ducoulombier est docteure en biologie et chargée de projets au Service Culture et Méditation scientifique, UNIL. Au sein de L’éprouvette, le laboratoire Sciences et Société de l’UNIL, elle mène des projets de médiation scientifique et culturelle autour notamment de nos relations aux vivants, ou encore en lien avec des modèles pour une alimentation plus saine et plus durable. En questionnant la place de l’humain dans les écosystèmes, ces activités mettent en dialogue les différents acteurs concernés par un même territoire.
Pour moi, être vivante c’est :
Faire partie intégrante d’un cycle. Il est essentiel pour nous, humain.e.s, de cultiver cette notion d’appartenance et de (ré)apprendre à co-habiter cette planète avec le reste des vivants, d’être en amour avec tout autre témoignage de vie.
DELPHINE DUCOULOMBIER
Médiatrice scientifique

Biologiste, hydrologue et limnologue de formation, Gabriel Cotte a étudié le parcours des eaux du Rhône dans le Léman lors de ma thèse de doctorat à l’Université de Lausanne. Habitant de la région lémanique, il dédie désormais son activité professionnelle à la découverte du lac, de son bassin versant et de son histoire avec tout type de public. De plus, il travaille ce printemps 2025 avec l’équipe de recherche en hydrologie de l’UNIL à la création d’un réseau académique de la Chamberonne, la rivière qui traverse le campus.
GABRIEL COTTE
Chercheur en hydrologie et médiateur scientifique

Première assistante à l’UNIL, spécialiste d’intermédialité et de bande dessinée, Irène Le Roy Ladurie est aussi co-rédactrice en chef de la revue Neuvième Art, pour la Cité Internationale de la Bande dessinée et de l’Image à Angoulême.
Pour moi, être vivante c’est :
Avoir le monde à portée de main.
IRÈNE LE ROY LADURIE
Chercheuse en littérature et bande dessinée

Martin B. Reinartz est auteur, interprète et dramaturge, actif entre arts vivants, recherche de terrain et narration du réel. Diplômé de La Manufacture – Haute École des Arts de la scène de Lausanne et de l’Université Paris 7, il développe une pratique d’écriture et d’immersion dans des contextes socio-écologiques fragilisés. Depuis 2020, il collabore étroitement avec la compagnie Numéro23prod, notamment comme interprète et dramaturge associé dans Dans la forêt (2020), assistant à la mise en scène de Avec l’animal (2022), et futur interprète pour De la Terre (2026).
Fils de vétérinaires ruraux, il a grandi au sein du monde paysan, expérience qui nourrit profondément sa pratique d’enquête et sa sensibilité à la terre et aux gestes agricoles. Parallèlement, il réside régulièrement sur des terrains d’études partagés avec des collectifs citoyens et des communautés locales, où il développe des formes narratives mêlant observation, témoignage et création performative.
Lauréat de résidences d’écriture (Fondation Jan Michalski 2023, Maison des Arts Pompidou 2025), il inscrit sa démarche dans une dynamique d’alliance entre artistes, chercheurs et habitants. Il est co-requérant, avec Claire de Ribaupierre, du projet Dire la Terre (IRMAS / La Manufacture), une recherche-création collective menée en France et en Suisse autour de l’agriculture contemporaine.
Pour moi, être vivant c’est :
« Qu’est-ce qu’un bon paysage ? Certains disent qu’il faut continuer à marcher, suivre les traces, dépasser la dune, rejoindre le camp d’où vient la fumée. Certains disent que c’est la seule solution. D’autres aiment déjà ce sol de sable, et cette chaleur absurdement étouffante, ils peuvent rester là, ils vont rester là. De toute façon, c’est l’idée du verbe vivre : en quête du bon paysage, du lieu tranquille. Ce qu’il faut c’est pouvoir prononcer « c’est ici » de temps en temps; de temps en temps coïncider suffisamment avec la proposition que nous font les choses lorsqu’elles courent se blottir contre nous comme une portée de chiots ou nous caresser façon vent de sable. C’est ici, avec les deux tâches vertes, avec le ciel bleu : ici que je m’adresse à toi dans le monde inépuisé : tu me diras les possibles hein. »
MARTIN REINARTZ
Comédien, performeur, auteur

Agnieszka Soltysik Monnet est professeure de littérature et culture américaines à l’Université de Lausanne et coordinatrice du programme de spécialisation en Nouvelles Études Américaines. Elle est l’auteure d’une monographie sur la littérature fantastique américaine du XIXe siècle et d’une autre sur les récits de guerre américains. Elle a également édité ou coédité plusieurs ouvrages sur des thèmes tels que « L’avenir écologique » (Text Matters Journal, avec Christian Arnsperger) et « Le gothique dans la littérature contemporaine et la culture populaire ». Elle donne régulièrement des cours sur la fiction écologique et la littérature dystopique/utopique. Actuellement elle travaille sur un projet sur la contre-culture américaine et la conscience écologique.
Pour moi, être vivante c’est :
Incarner l’intelligence et la créativité de l’univers.
AGNIESZKA SOLTYSIK MONNET
Professeure de littérature anglaise

Christian Arnsperger est professeur en durabilité et anthropologie économique au sein de l’Institut de géographie et durabilité (IGD) de la Faculté des géosciences et de l’environnement (FGSE). Docteur en sciences économiques de l’Université de Louvain (Belgique), il construit depuis de nombreuses années ses enseignements et ses recherches à l’interface entre analyse économique, sciences humaines et philosophie existentielle. Spécialiste des alternatives économiques post-consuméristes/ post-croissance et du lien entre transition écologique et mutation des mentalités et des modes de vie, il a également été conseiller scientifique de la Banque Alternative Suisse (BAS).
CHRISTIAN ARNSPERGER
Professeur d’anthropologie économique

Diplômée d’un master en littérature anglaise à l’Université de Lausanne, Valéria Versari a concentré ses recherches se sur les liens entre récit, écologie et changement sociétal. Actuellement stagiaire en éducation à l’environnement chez WWF Suisse, elle s’intéresse particulièrement aux enjeux liés aux récits qui façonnent notre manière de percevoir et d’habiter le monde.
Pour moi, être vivante c’est :
Sentir : percevoir intensément les émotions, les sensations, et la présence du vivant qui nous entoure. Ce sentir n’est ni appropriation ni conquête, mais une manière d’habiter pleinement le monde, en harmonie avec ses rythmes.
VALERIA VERSARI
Chercheuse en éducation à l’environnement

Léon Lover est un comédien, improvisateur, animateur et artiste drag et burlesque lausannois. Il démarre sa carrière d’artiste dès le plus jeune âge, s’improvisant animateur de soirées karaoké aux côtés de son papa. Sa passion pour les arts et la musique le poursuivra tout au long de ses études. Diplômé en sciences sociales et philosophie, il met son savoir au service de sa passion et développe un intérêt particulier pour la scène. Il suit des cours d’improvisation théâtrale, de théâtre-forum, de chant, de danse et se forme également à la production théâtrale. Il produit d’ailleurs plusieurs spectacles. Animateur dans l’âme, il développe de nombreux outils dans la l’organisation, la gestion et l’animation d’événements. Il anime régulièrement des ateliers de découverte des arts de la scène, donne un cours semestriel à la Swiss Burlesque Academy et se produit sur les scènes de Suisse. Son but : utiliser toutes les formes d’arts pour questionner le monde qui nous entoure et surtout, penser plus loin que ce que l’on voit.
Pour moi, être vivant c’est :
Le vivant pour moi c’est ce qui est en mouvement. Ce qui bouge, ce qui se meut, ce qui se transforme. L’adaptation est intrinsèque au vivant. Sinon c’est la mort. Le vivant c’est sentir, respirer, grandir. Être vivant c’est être soumis à un cycle. Peut-être même des cycles. C’est évoluer, se renouveler, avancer. Mais c’est aussi mourir. Car tout ce qui est vivant se meurt. Et sans la mort, il n’y a pas de cycles. Et sans cycles, il n’y a pas de vivant.
LÉON LOVER
Comédien et artiste drag

Raphaela von Weichs est anthropologue culturelle et sociale, et responsable de recherche à l’Institut de sciences sociales des religions (Faculté de Théologie et Sciences des religions, UNIL). Elle coordonne le projet Agora ARTIVISM, sous la direction de la Prof. Monika Salzbrunn (FTSR, ISSR) qui met en valeur les résultats de recherche du projet ERC ARTIVISM à travers la médiation scientifique et culturelle, ainsi que par la création et application de méthodes innovantes.
Cet évènement est organisé en partenariat avec le projet FNS Agora ARTIVISM.
Pour moi, être vivante c’est :
Partager à la vie et entretenir une interaction sensible, responsable, sociale et créative entre des organismes qui se reproduisent et cherchent une forme de cohabitation de la terre porteuse des sens.
RAPHAELA VON WEICHS
Chercheuse en anthropologie culturelle

Antoine Jaquier est né à Nyon en 1970. Écrivain romancier, il est également Spécialiste en management social et culturel et vit en région lémanique. Avec son premier roman Ils sont tous morts, paru en 2013 aux Éditions de L’Âge d’Homme, il a été le Lauréat du Prix Edouard Rod 2014. Disponible depuis 2023 dans la collection Poches du diable, Au Diable Vauvert. Avec les chiens, paru en 2015 aux Editions de L’Âge d’Homme, a gagné le Prix des lecteurs de la Ville de Lausanne 2016. Son troisième roman Légère et court-vêtue, pour lequel il avait obtenu la Bourse d’aide à l’écriture du Canton de Vaud, est paru en 2017 aux Editions de La Grande Ourse puis a été réédité aux Éditions de L’Âge d’Homme. Simili-love, paru en 2019 Au Diable Vauvert est son premier roman d’anticipation. Disponible également dans la collection Poches du diable. Janvier 2023, sortie de Tous les arbres au-dessous, roman post-effondrement de retour à la nature dans lequel l’ayahuasca tient une place importante, Au Diable Vauvert.
Pour moi, être vivant c’est :
Sentir que la conscience qui regarde le monde à travers les yeux d’un animal, ou d’une plante, est la même que celle qui le regarde à travers les miens.
ANTOINE JAQUIER
Écrivain

Léonore Vuissoz est anthropologue et assistante diplômée à l’Institut des Sciences Sociales des Religions de l’Université de Lausanne (ISSR- FTSR). Son doctorat est supervisé par la Professeure Monika Salzbrunn (ISSR, UNIL) et s’inscrit dans la chaire « Religions, Migration, Arts ». À la croisée de l’anthropologie des religions, des études genre et des performance studies, son projet de thèse explore comment des éléments religieux sont mobilisés par les artistes néo-burlesques suisses au travers de leurs performances. Il met en lumière comment l’art burlesque devient une scène où s’incarnent de nouvelles façons d’interroger et de transformer nos rapports au corps, au genre et aux imaginaires religieux contemporains.
Pour moi, être vivante c’est :
Savoir prendre conscience des liens qui nous unissent tous·x·tes, au-delà des hiérarchisations et frontières humaines.
LÉONORE VUISSOZ
Chercheuse en anthropologie des religions

Philosophe et juriste d formation, Gérald Hess a travaillé plusieurs années en tant qu’éthicien à l’Office fédéral de l’environnement. Depuis 2010, il enseigne l’éthique environnementale à l’Université de Lausanne et réfléchit aux conditions qui nous permettraient de retrouver une appartenance à la nature que nous avons progressivement perdue avec l’avènement de la modernité depuis le 17ème siècle.
Pour moi, être vivant c’est :
Éprouver les multiples relations d’interdépendance qui constitue à la fois mon existence, ma vulnérabilité et mon appartenance à la nature.
GÉRALD HESS
Philosophe et chercheur en éthique environnementale

Dr. Iur. Clémence Demay, chercheuse postdoctorale au sein du projet Sustainable Transformation Research Initiative de l’Université de Lausanne, chargée de cours et titulaire d’un brevet d’avocate. Elle a consacré sa thèse de doctorat à l’étude de la désobéissance civile. Ses publications peuvent être consultées sur cette page.
Pour moi, être vivante c’est :
Continuer à s’indigner, car on cherche à faire société et on assume nos relations à différentes communautés.
CLÉMENCE DEMAY
Avocate et chercheuse en droit public

Grégory Thonney est titulaire d’un Master en français avec spécialisation en pédagogie et médiation culturelle ainsi qu’un master en enseignement pour le secondaire 1. Il dédie son énergie à imaginer, transmettre et faire vivre des expériences culturelles uniques. Grégory nourrit une fascination pour le jeu de rôle, la littérature et les arts vivants. Ces passions l’amènent à explorer des formats innovants mêlant créativité et pédagogie, que ce soit à travers des conférences, des ateliers ou des spectacles originaux. En 2020, il coorganise le colloque « Jeu de rôle et transmission littéraire » et intervient sur le potentiel éducatif du jeu de rôle. Il poursuit avec les journées d’études « Donjons & Labo : Histoires et Jeux de Rôles » en 2022, où il explore le médiévalisme dans ce genre ludique. Auteur et metteur en scène, il crée La Pièce en 2017, couronnée par le prix Adresse Inconnue de l’Université de Lausanne. Il développe aussi des concerts rôlistiques, alliant théâtre, musique et jeu de rôle, présentés au Numerik Games Festival de 2021 à 2023.
Innovateur, polyvalent et profondément ancré dans la transmission culturelle, Grégory Thonney maîtrise l’art de raconter des histoires qui marquent. Que ce soit sur scène, en atelier ou lors d’une conférence, il s’impose comme un créateur passionné et un médiateur culturel inspirant.
GRÉGORY THONNEY
Game designer

Le Cinématographe est un cinéma associatif à but non lucratif fondé à Lausanne en 2024. Engagé en faveur d’un environnement de travail inclusif et éthique, le collectif réunit quatre professionnelle·xs du milieu culturel romand : Meli Boss, Faye Corthésy, Gysèle Giannuzzi et Alice Riva. Ensemble, iels proposent une programmation quotidienne nourrie par le cinéma contemporain. Lieu dynamique et solidaire, Le Cinématographe défend notamment des valeurs liées à l’écologie, l’anti-racisme et aux droits LGBTQIA+. Il s’adresse à la fois aux passionné·es de cinéma et aux spectateur·ices en quête d’un espace accueillant où vivre le plaisir de la projection en salle.
Pour nous, être vivant·e·x·s c’est :
« Cohabiter au sein d’une histoire active » (D. Haraway)
LE CINÉMA-TOGRAPHE
Collectif

Jean-Marc Landry est biologiste et éthologue suisse, spécialisé dans l’étude du loup (Canis lupus) et des interactions entre grands prédateurs et activités pastorales. Fondateur de l’Institut pour la promotion et la recherche sur les animaux de protection (IPRA), il a conduit de nombreux travaux sur l’efficacité des dispositifs de protection (chiens de protection, clôtures électrifiées, effarouchement), en mobilisant une approche expérimentale et comportementale. Ses recherches visent à analyser les stratégies d’adaptation des loups face aux mesures de défense, tout en accompagnant les éleveurs dans la mise en œuvre de solutions pratiques et durables. Auteur de plusieurs publications scientifiques et expert sollicité au niveau européen, il contribue à la mise en place de politiques et de pratiques conciliant conservation des grands carnivores et maintien du pastoralisme.
Pour moi, être vivant c’est :
Seul au monde, le visage fouetté par les bourrasques d’hiver quelque part dans les montagnes jurassiennes.
JEAN-MARC LANDRY
Biologiste et directeur de recherches à la FJML

Oriane Sarrasin est maîtresse d’enseignement et de recherche à l’Unil. Elle mène avant tout des projets de recherche-action en lien avec des aspects psychologiques de la transition écologique (freins au changement, éco-émotions, etc.). Elle est également engagée en politique (députée au Grand Conseil vaudois) et sur le plan associatif (au sein de l’Association Transports et Environnement – ATE).
Pour moi, être vivante c’est :
Lutter collectivement pour le rester
ORIANE SARRASIN
Chercheuse en psychologie de l’environnement

Horace Perret : comme dans tout bon cocktail, il aime mélanger les ingrédients – dystopie et utopie, mystère et science, ancien et moderne – et avec une touche d’imagination les déguster dans son salon.
Pour moi, être vivant c’est :
Une expérience extraordinaire qui défie le champ de ma conscience.
HORACE PERRET
Médiateur scientifique

Dominique Kunz Westerhoff est professeure de littérature française à l’université de Lausanne et au Collège des humanités de l’École polytechnique fédérale de Lausanne. Elle est spécialiste en littérature et arts visuels, ainsi qu’en poésie moderne et contemporaine.
DOMINIQUE KUNZ WESTERHOFF
Professeure de littérature française

Antoine Viredaz, né à Lausanne en 1985, linguiste et docteur ès lettres, est chercheur à l’Institut d’archéologie et des sciences de l’Antiquité de l’université de Lausanne. En parallèle à ses travaux d’enseignement et de recherche sur l’histoire des langues grecque et latine, il est directeur du bureau suisse de l’Année philologique, moniteur d’aviron et conseiller communal à Prilly. Il a cofondé en 2020, avec Alexandre Metzener, la maison d’édition Presses Inverses, qu’il dirige depuis 2024 avec Alice Bottarelli.
Pour moi, être vivant c’est :
Participer à la vie, comprise comme un système (le seul ?) qui a pour vocation et unique fonction de se perpétuer lui-même.
ANTOINE VIREDAZ
Chercheur en littérature antique et éditeur

Formée à l’art dramatique à l’école de théâtre Diggelmann, Judith Zagury travaille notamment au théâtre ou à l’écran avec Roland Amstutz, Gérard Desarthe, André Wilms, Emmanuelle Béart, Luc Bondy, Robert Enrico, Jacob Berger. En tant que cavalière, elle se forme à l’art équestre auprès de Michel Henriquet, ainsi qu’en éthologie équine au Haras national suisse et à l’Université de Rennes. En 2002, elle fonde avec Shantih Breikers l’Ecole-Atelier Shanju ainsi que la Compagnie Shanju, laquelle expérimente au quotidien une façon de vivre et de travailler avec les animaux en dehors des codes traditionnels de dressage ou de représentation, en prenant en compte autant leurs besoins que leurs personnalités individuelles et leurs envies. La relation homme-animal est au centre de son travail lorsqu’elle crée Paradoxes et Présences à la Grange de Dorigny (2016). En 2017, Shanju investit à deux reprises le Théâtre Vidy-Lausanne avec ses animaux lors du week-end Être bête(s) mené par l’écrivain Antoine Jaccoud. En juin 2018, au même endroit, Judith co-crée avec Laetitia Dosch et Yuval Rozman le spectacle HATE, un duo avec un cheval dont la tournée a parcouru l’Europe. En 2021, elle co-crée au Théâtre Vidy-Lausanne avec Stefan Kaegi (Rimini Protokoll) et Nathalie Küttel Temple du présent – Solo pour octopus. Depuis 2017, Judith crée et dirige ShanjuLab, un laboratoire de recherche théâtrale sur le rapport que l’homme entretient avec l’animal. À l’automne 2022, elle met en scène Perspectives, un ensemble animal qui ouvre la saison hors-les-murs du Théâtre de Vidy – dans le manège de Gimel, les humains et animaux de ShanjuLab explorent une coexistence inventive et inventent ensemble des zoochorégraphies de l’instant. En 2023 elle collabore avec Yuval Rozman sur la création Ahouvi avec ses deux chiens Yova et Epops acteurs co auteurs de la présence animale au plateau.
Pour moi, être vivante c’est :
Percevoir les intentions et émotions des êtres qui m’entourent en développant une écoute assidue.
Être disponible à l’éveil de mes sens en me promenant en forêt, dans un pâturage, au bord de la mer, en ville…
Ressentir le sol sous mes pieds.
L’air dans mes poumons, le vent, l’eau sur ma peau.
Laisser mon imaginaire démarrer lors d’une lecture, pendant un spectacle, un film, une discussion.
JUDITH ZAGURY
Metteuse en scène et dramaturge

Guido Palazzo est professeur d’éthique des affaires à HEC, Université de Lausanne depuis 2003. Il a étudié management et philosophie en parallèle à l’Université de Bamberg (Allemagne) et a obtenu son doctorat en philosophie politique à l’Université de Marburg (Allemagne). Ses recherches ont porté sur la responsabilité des entreprises dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, les mécanismes de prise de décision (non-)éthique dans les organisations et le crime organisé. Ses recherches actuelles et futures porteront sur la crise écologique et l’impact du storytelling sur les processus de transformation sociétale.
Pour moi, être vivant c’est :
Être en lien avec les autres et avec le monde — non pas comme un être isolé, mais comme partie d’une toile fragile. En temps de crise, vivre signifie assumer une responsabilité : témoigner, agir et maintenir l’espérance que le changement est possible. Être vivant, ce n’est pas seulement survivre, mais choisir, encore et encore, d’orienter sa liberté vers la dignité, la justice et le soin.
GUIDO PALAZZO
Professeur d’éthique des affaires

Anthropologue visuelle et biologiste, Claire Galloni d’Istria explore les renégociations entre humains et non-humains dans une perspective posthumaniste. Ces derniers englobent la faune sauvage et domestique ainsi que la montagne, et sont des acteurs qui co-construisent l’espace alpin, un territoire au cœur de transformations rapides et profondes. Pour cela, elle mobilise la photographie et le son dans une démarche d’anthropologie multimodale, tout en tout en développant une pratique artistique largement exposée dans des galeries d’art et musée.
CLAIRE GALLONI D’ISTRIA
Biologiste et chercheuse en anthropologie visuelle

Damien Delorme est docteur en philosophie et théologie, premier assistant en philosophie et éthique de l’environnement à l’université de Lausanne (Institut de Géographie et Durabilité) et chargé de cours en éthique de l’environnement à l’université de Genève et à l’université de Lyon. Il participe à différents projets de recherche autour des rapports entre arts et écologie. Depuis 2021, il est chercheur associé à La Manufacture, Haute-École des Arts Vivants de Lausanne pour le projet AVETA (Arts Vivants et Écologie : le Travail des Affects), sous la direction de Julie Sermon.
Il a co-édité l’ouvrage collectif, Manifeste pour une philosophie de terrain (2023, Éditions universitaires de Dijon). Son premier livre, L’autre rêve américain : un voyage à vélo vers le soi écologique est paru aux éditions Actes Sud (2025). Une partie de sa thèse sera publié à l’automne 2025 sous le titre L’éveil des natures, pour un nouveau dialogue entre philosophies de l’environnement et écothéologies (Academic Press, Fribourg).
Pour moi, être vivant c’est :
Participer de la « création continue d’imprévisible nouveauté ».
DAMIEN DELORME
Chercheur en philosophie de l’environnement

Gaëlle Kovaliv est codirectrice du festival BDFIL depuis septembre 2022. Elle est également doctorante et spécialiste de la bande dessinée. Elle a travaillé au sein de plusieurs maisons d’édition en Suisse romande et en Belgique. Avant son poste actuel, elle a travaillé comme responsable des questions d’inclusion et de médiation pour la Nuit des Musées de Lausanne, puis pour BDFIL.
Pour moi, être vivante c’est :
Sentir, ressentir, rire, et découvrir.
GAËLLE KOVALIV
Médiatrice culturelle et co-directrice de BDFIL

Enseignante chercheuse à l’ESAD Amiens, docteure en sociologie des arts et de la culture, Cécile Noesser mène en parallèle activités de recherche, d’enseignement, de programmation et de curation dans le domaine des images animées.
CÉCILE NOESSER
Chercheuse en cinéma d’animation

Personnalité incontournable de la littérature suisse, Leta Semadeni a construit une œuvre lyrique qui mêle poésie et courtes proses. Polyglotte, elle a vécu et travaillé en Amérique latine, à Paris, Berlin et New York avant de retourner dans sa Suisse natale. Elle a reçu de nombreux prix dont le Prix de la fondation Schiller en 2011, le Prix suisse de littérature en 2016 pour son premier roman et enfin le Grand Prix suisse de littérature – le plus prestigieux des prix suisses – en 2023.
LETA SEMADENI
Écrivaine

Jean-André Davy–Guidicelli est doctorant en économie écologique sous la supervision de la Prof. Julia Steinberger au Laboratoire d’Economie Ecologique de Lausanne (LEEL) dans l’Institut de Géographie et Durabilité (IGD) de la Faculté de Géo-Sciences et de l’Environnement (FGSE) de l’Université de Lausanne pour le projet « Sustainability Transformation Research Initiative » (STRIVE). Il est également chargé de projet et responsable des évènements au Centre de Compétences en Durabilité de l’UNIL.
JEAN-ANDRÉ DAVY–GUIDICELLI
Chercheur en économie écologique

Réalisatrice d’animation et performeuse audiovisuelle, Stéphanie Cadoret écrit et fabrique des films d’animation 2D et des performances animées en temps réel. Ces dernières, poésies visuelles bricolées image par image, rendent visibles la fabrication de l’animation, la relation entre la personne qui anime, son imaginaire, et l’image en mouvement qui en résulte. Ses films hybrident les techniques traditionnelles (encre, peinture, papiers) et digitales au service de narrations contemplatives qui explorent la manière dont l’intériorité des personnages contamine leur environnement.
Docteure en arts du spectacle et chercheuse en études sur l’animation, elle s’intéresse à la relation entre la personne qui anime, son image mentale, son geste expert, et l’image en mouvement qui en résulte, un positionnement du côté de l’analyse de la fabrication.
Elle enseigne dans le supérieur en France et en Suisse où elle accompagne l’écriture et la réalisation de projets numériques.
Son court métrage Mon Homme (Poulpe), un film Arte, a fait partie de la sélection officielle des Césars 2018. Elle enseigne dans le supérieur en France et en Suisse où elle accompagne l’écriture et la réalisation de projets numériques.
Pour moi, être vivant·ex c’est :
Être le terrain de transformations et de métamorphoses, et c’est agir sur son environnement, le transformer et le métamorphoser.
STÉPHANIE CADORET
Écrivaine et réalisatrice d’animation

Gisèle Comte est médiatrice culturelle au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne. Dans cette fonction et d’autres engagements auprès d’associations culturelles, sociales et de formation, elle favorise un rapport joyeux à l’art en multipliant les approches, par le dessin, le mouvement, l’écriture et par le biais de dispositifs d’appropriation et de créations collectives. Elle a étudié le Cinéma et l’Histoire de l’art à l’Université de Lausanne et obtient son master en 2007.
Pour moi, être vivante c’est :
Percevoir le vivant autour de moi et chercher à résonner et raisonner avec.
GISÈLE COMTE
Médiatrice culturelle
REDÉCOUVREZ L’AFFICHE DE L’ÉDITION 2025

ORGANISATEURS
- Centre de compétences en durabilité (CCD)
- Service Culture et Médiation scientifique (SCMS)


PARTENARIATS UNIL
- Faculté des lettres, Section de français
- Centre d’études cinématographiques
- Centre d’études théâtrales
- Groupe d’étude sur la bande dessinée
- HUB Entrepreneuriat et Innovation
- Alumnil
PARTENAIRES EXTERNES










