Autour de la table. Manger, boire et communiquer | Panayota Badinou, Jean-Claude Mühlethaler et Maria Vamvouri (dir.)

Panayota Badinou, Jean-Claude Mühlethaler et Maria Vamvouri (dir.), Autour de la table. Manger, boire et communiquer, Lausanne, BSN Press, 2020.

Ce volume, dirigé par Panayota Badinou (Formation doctorale interdisciplinaire, UNIL), Jean-Claude Mühlethaler (Section de français, UNIL) et Maria Vamvouri (Groupe de recherche en langues et littératures européennes comparées, UNIL) s’intéresse à la thématique du partage alimentaire.

Regards croisés sur les liens tissés par le manger et le boire.

Manger et boire ensemble constituent des actes distinctifs de l’humain, être social par excellence. Depuis l’Antiquité, la table et le lieu qui l’accueille sont devenus le cadre privilégié de rencontres et d’échanges entre les membres d’une famille, d’une communauté, ou celui d’un face-à-face avec autrui. C’est sur cette thématique du partage alimentaire que ce volume invite les lecteurs·rice·s à réfléchir.

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Comment la littérature pense les objets. Théorie littéraire de la culture matérielle | Marta Caraion

[Présentation de l’ouvrage par le site Labelettres] :

Une pensée littéraire de la culture matérielle.

Dès les années 1830, avant les sciences sociales et la philosophie, les textes littéraires ont problématisé les mutations d’une culture matérielle en expansion et l’ébranlement que celle-ci a provoqué dans l’ordre des catégories existentielles et esthétiques. Ainsi, la littérature a assuré un rôle essentiel dans la constitution d’une pensée critique de la culture matérielle de l’âge industriel.

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Une autre histoire du théâtre: Discours de crise et pratiques spectaculaires – France, XVIIIe-XXIe siècle|Pascale Goetschel (Dir.)

Pascale Goetschel, Une autre histoire du théâtre. Discours de crise et pratiques spectaculaires – France, XVIIIe-XXIe siècle, Paris, Éditions du CNRS, 2020.

Extraits du site de l’éditeur (CNRS Editions):

Tant que le théâtre est en crise, il se porte bien », assurait Jean Vilar à la fin des années 1960. Provocation, boutade de cet homme de théâtre ? Bien au contraire, comme le montre cet essai qui renouvelle l’histoire des spectacles et contribue, plus largement, à une histoire sociale, culturelle et politique de la nation.

Les discours autour de la « crise du théâtre », qui trouvent leurs prémices au siècle des Lumières, se déploient particulièrement à partir des années 1890, en lien avec l’industrialisation du secteur et la concurrence d’autres formes de loisirs. L’auteure étudie les discours eux-mêmes, leurs auteurs, et les acteurs qui les véhiculent, mais aussi et surtout, leurs effets dans les pratiques. Car ces discours, parfois mortifères et nauséabonds, puisant dans des registres pluriels — moral, politique, esthétique, économique ou social — ont profondément modifié les catégories de jugement, les répertoires, les comportements, les goûts des spectateurs et les politiques publiques.
L’auteure consacre ses recherches à la France, qui entretient des relations passionnées avec le théâtre, tout en esquissant des comparaisons avec d’autres pays européens. Si ces discours de crise se sont ainsi perpétués, c’est aussi — et tel n’est qu’un des nombreux paradoxes apparents de cette histoire — parce qu’ils ont permis de forger une unité de groupe et de procurer une légitimité à ce petit monde, avant tout masculin, qui aime la controverse.
Ce livre permet ainsi d’éclairer sur la longue durée les questionnements actuels autour des sentiments déclinistes.

Le cinéma populaire français et ses musiciens | Philippe Gonin et Jérôme Rossi (dir.)

[Actes du colloque internationnal Le cinéma populaire et ses musiciens en France. 1939-2018, 5-7 juin 2019]

Sous la direction de Philippe Gonin et Jérôme Rossi

Site de l’éditeur

À l’heure où la Cinémathèque française consacre une exposition à Louis de Funès, cet ouvrage semble tomber à point pour rendre hommage à un cinéma laissé pour compte par la littérature universitaire : le cinéma populaire et ses musiciens. Souvent considéré comme moins « noble » que le cinéma d’auteur, les films mettant en vedette des acteurs populaires, destinés à un public large, n’en sont pas moins des oeuvres qui méritent notre attention. De Jacques Becker à René Clair, de Louis de Funès à Fernandel, ces films réunissent des acteurs, des réalisateurs qui rencontrèrent fréquemment les faveurs du public. De Misraki à François de Roubaix, en passant par Michel Polnareff, -M-, Georges Van Parys ou Raymond Lefèvre, les musiciens ont su composer des bandes originales alliant mélodies impérissables (« La marche des gendarmes »…) et partitions plus exigeantes, expérimentales parfois (Van Parys, de Roubaix…).
C’est à ces musiciens, à ces films que ce consacre cet ouvrage collectif, fruit d’un colloque dont l’invité vedette ne fut autre que Vladimir Cosma.

Revue d’histoire culturelle (XVIIIe-XXIe siècles) | Evelyne Cohen et Pascale Goetschel (dir.)

L’Association pour le développement de l’histoire culturelle (ADHC) a créé une nouvelle revue scientifique intitulée Revue d’histoire culturelle (XVIIIe-XXIe siècles), dont le premier numéro vient de paraître. Inscrite dans une perspective internationale, cette revue offre un espace de diffusion des recherches en histoire culturelle. La revue est en accès libre et gratuit.

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Figures de bibliothécaires | Sous la dir. d’Isabelle d’Antonutti

Presses de l’ENSSIB / Sous la direction d’Isabelle d’Antonutti / 312 pages / 29,00€ / 17.40€ (broché/numérique) / ISBN : 978-2-37546-136-5

Cet ouvrage dirigé par Isabelle Antonutti avec la contribution d’un comité de pilotage composé de 4 rédacteurs scientifiques, Jean-Charles Geslot, Amélie Jehan, Agnès Sandras et Cécile Swiatek, est le premier dictionnaire biographique consacré au monde des bibliothèques françaises.

L’équipe scientifique réunie par Isabelle Antonutti a choisi 90 personnalités, femmes ou hommes, ayant exercé du milieu du XIXe à la fin du XXe siècle, à Paris ou en province. À travers elles, on retrouve toutes les évolutions du métier : pionniers de la lecture publique, bâtisseurs de l’université, savants du patrimoine, techniciens de la bibliothéconomie…

Plus de 50 rédacteurs se sont associés à ce livre exceptionnel par son ambition comme par son projet : montrer qu’une bibliothèque est d’abord un projet social et humain.

Site de l’éditeur

Le magasin du monde. La mondialisation par les objets du XVIIIe siècle à nos jours | Pierre Singaravélou et Sylvain Venayre (éd.)

Pierre Singaravélou et Sylvain Venayre (éd.) Le magasin du monde. La mondialisation par les objets du XVIIIe siècle à nos jours, Paris: Fayard, 2020.
Du banjo au smartphone en passant par le drapeau et le sex-toy, une déambulation dans le grand «  magasin  » du monde.
Saviez-vous que le hamac, d’origine amérindienne, avait été mis au service de la conquête de l’espace  ? Que le surf fut d’abord une pratique politique et religieuse  ? Que le shampoing adopté par les Britanniques provient du sous-continent indien  ? Que la boîte de conserve a initié le développement spectaculaire de Kuala Lumpur  ? Que la passion du piano a accéléré l’extermination des éléphants des savanes africaines  ? Que de petits coquillages des Maldives permettaient d’acheter des captifs destinés aux plantations outre-Atlantique  ?
À l’invitation de Pierre Singaravélou et Sylvain Venayre, près de quatre-vingt-dix historiennes et historiens ont accepté de relever le défi, savant et ludique, d’une histoire du monde par les objets. De la tong au sari, du gilet jaune à la bouteille en plastique, en passant par le sex-toy et la chicotte, ces objets tour à tour triviaux et extraordinaires éclairent nos pratiques les plus intimes tout en nous invitant à comprendre autrement la mondialisation et ses limites.Un voyage insolite et passionnant dans le grand magasin du monde.
Parution : 09/09/2020
Pages : 464
Format : 153 x 235 mm
Collection : Histoire
Prix TTC: 25.00 €
Prix numérique : 16.99 €

“Les dystopies du numérique” | Marc Attalah et Frédéric Jaccaud

Quel regard la science-fiction porte-t-elle sur le numérique?

[Extrait de la présentation de l’ouvrage sur le site LabeLettres]: Du cyberpunk des années 1980 aux romans de l’extrême contemporain, la science-fiction s’est passablement focalisée sur le parcours d’individus atomisés dans un monde devenu rhizomatique. Ces récits, dont le point commun est de superposer deux mondes – un réel et un virtuel –, se caractérisent en effet par la création de métaphores originales, dont une des propriétés est d’évoquer les transformations vécues par l’être humain dans le monde actuel.

Alors que le numérique fait naître quantité d’utopies, la science-fiction, elle, refuse la foi aveugle des discours chimériques pour inspecter, esthétiquement, l’aliénation qui y est dissimulée: voilà ce que sont les dystopies du numérique.

Ce recueil de deux essais inédits, de Marc Atallah (Section de français, directeur de la Maison d’Ailleurs) et Frédéric Jaccaud, visent à montrer comment les récits de science-fiction problématisent les impacts de la révolution numérique sur notre condition humaine.

Marc Atallah, Frédéric Jaccaud, Les dystopies du numérique, Chambéry, Les Éditions ActuSF, Yverdon-les-Bains, Maison d’Ailleurs, « Les Collections de la Maison d’Ailleurs », 2020.

Her Stories: Daytime Soap Opera and US Television History | Elana Levine

[Excerpts from Duke University Press’ website]:

Since the debut of These Are My Children in 1949, the daytime television soap opera has been foundational to the history of the medium as an economic, creative, technological, social, and cultural institution. In Her Stories, Elana Levine draws on archival research and her experience as a longtime soap fan to provide an in-depth history of the daytime television soap opera as a uniquely gendered cultural form and a central force in the economic and social influence of network television. Closely observing the production, promotion, reception, and narrative strategies of the soaps, Levine examines two intersecting developments: the role soap operas have played in shaping cultural understandings of gender and the rise and fall of broadcast network television as a culture industry. In so doing, she foregrounds how soap operas have revealed changing conceptions of gender and femininity as imagined by and reflected on the television screen.

Elana Levine is Professor of Media, Cinema and Digital Studies in the Department of English at the University of Wisconsin–Milwaukee. She is the author of Wallowing in Sex: The New Sexual Culture of 1970s American Television, also published by Duke University Press; editor of Cupcakes, Pinterest, and Ladyporn: Feminized Popular Culture in the Early Twenty-First Century; and coauthor of Legitimating Television: Media Convergence and Cultural Status.

Pages: 400

Illustrations: 62 illustrations

Published: February 2020

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Journal of European Periodical Studies Vol 5 No 1 | What is Popular? Studies on the Press in Inter-War Europe

The editorial team of the Journal of Periodical Studies is happy to announce the publication of a special issue on the press in inter-war Europe, guest-edited by Fabio Guidali and Gioula Koutsopanagou. The essays selected for inclusion in this special issue are drawn mainly from papers delivered at the 8th ESPRit Annual International Conference on ‘Periodicals and Visual Culture’, held in Athens in September 2019.

Please consult the table of contents below or click on the issue title to go directly to our website.

Journal of European Periodical Studies Vol 5 No 1 (2020): Vol 5 No 1 (2020): What is Popular? Studies on the Press in Inter-War Europe (more…)

Inventing Cinema: Machines, Gestures and Media History | Benoît Turquety

Les médias numériques sont-ils la (ré)invention du cinéma?

[Description de l’ouvrage tirée du site LabeLettres]: Cet ouvrage cherche à analyser avec précision les machines qui ont fait et font encore le cinéma, en les replaçant chaque fois dans leur milieu historique et culturel. Il vise à comprendre comment aux machines viennent s’agencer des pratiques qui toujours les dépassent et les reconfigurent.

Utilisant la philosophie de Gilbert Simondon, les outils de la technologie culturelle et de l’épistémologie historique, Benoît Turquety (Section d’histoire et esthétique du cinéma) appréhende les machines par le double mouvement d’une archéologie – les machines sont des archives de gestes – et d’une épistémologie – on en reconstruit les structures conceptuelles implicites. La question de l’invention se trouve ainsi redéployée dans toutes ses dimensions.

Ce livre s’inscrit dans le cadre des recherche menées au sein du Groupe de recherche Dispositifs de la Faculté des lettres, et en particulier du projet Épistémologie des médias numériques. Il est lié au réseau de recherche international TECHNÈS.

Benoît Turquety, Inventing Cinema: Machines, Gestures and Media History, Amsterdam, Amsterdam University Press, 2019.