Author: Emmanuelle Paccaud

Ce numéro de la revue “Relations internationales”, dirigé par François Vallotton (Section d’histoire, UNIL) et Janick Marina Schaufelbuehl (Institut d’études politiques, historiques et internationales, UNIL) se penche sur l’histoire des réseaux transatlantiques après 1945.

Analyse des réseaux entre États-Unis et Europe après 1945.

Les liens entre États-Unis et Europe qui constituent aujourd’hui l’un des plus importants axes économiques et politiques du monde se sont profondément reconfigurés durant la deuxième moitié du XXe siècle.

Ce numéro de la revue Relations internationales, dirigé par François Vallotton (Section d’histoire, Centre des sciences historiques de la culture) et Janick Marina Schaufelbuehl (Institut d’études politiques, historiques et internationales, SSP), se penche sur l’histoire des échanges transatlantiques, les réseaux de l’économie privée, de la philanthropie et du monde scientifique. Il met en particulier l’accent sur les acteurs et institutions non étatiques, l’interaction entre intérêts économiques et politiques ainsi que sur la dynamique de ces transferts qui ne suivent pas un sens unidirectionnel, mais empruntent des chemins plus variés et mobiles.

Ce numéro rassemble les contributions au colloque éponyme organisé en 2019 à l’UNIL sous les auspices de la revue Relations internationales. Les articles sont disponibles en intégralité en Open Access.

Janick Marina Schaufelbuehl, François Vallotton (dir.), Les États-Unis et l’Europe depuis 1945. Réseaux économiques, philanthropiques et scientifiques (I), Relations internationales, Paris, Presses universitaires de France, vol. 4, n°180, 2019.

Pour en savoir plus, retrouvez l’ouvrage sur unil.ch/labelettres.

Analyse critique du concept d’authenticité dans les arts.

L’authenticité est une notion complexe, chargée politiquement, moralement, philosophiquement et économiquement.

Cet ouvrage codirigé par Kornelia Imesch (Section d’histoire de l’art, Centre des sciences historiques de la culture) réunit des contributions interdisciplinaires qui évaluent de manière critique le concept d’authenticité, son rôle et sa signification dans divers contextes: art contemporain, musique, architecture, philosophie, théorie littéraire, sociologie.

Il montre que le prétendu besoin ou désir d’authenticité demeure présent de nos jours, mais qu’il a souvent un prix élevé, lié à une culture d’experts, à des figures d’autorité ou à des stratégies d’exclusion.

Thomas Claviez, Kornelia Imesch, Britta Sweers (eds.), Critique of Authenticity, Wilmington, Vernon Press, coll. « Series in Philosophy », 2020.

Pour en savoir plus, retrouvez l’ouvrage sur unil.ch/labelettres.

Quand la bande dessinée rencontre la science-fiction.

La bande dessinée a en propre une capacité fabulatrice qui consiste à dessiner les contours d’artefacts technologiques et d’environnements urbains du futur, ou de mondes découverts par les pionniers de la conquête spatiale, en spéculant, à partir de ce qui existe, sur ce qui pourrait exister ou aurait pu exister, et à inscrire ces « visions » dans un récit qui tend à métaphoriser des enjeux de société.

Ce numéro de la revue d’études sur la science-fiction ReS Futurae, dirigé par Alain Boillat (Section d’histoire et esthétique du cinéma, Centre d’études cinématographiques, UNIL), entend se concentrer sur certaines spécificités de la bande dessinée que l’on appelle communément « franco-belge », pour faire ressortir en quoi cette capacité fabulatrice est cruciale au sein de la science-fiction.

Ce volume s’inscrit dans le cadre des recherches menées par le Groupe d’études sur la BD de la Faculté des lettres. Il est accessible en intégralité en libre accès sur OpenEdition.

Alain Boillat (dir.), Présence de la science-fiction dans la bande dessinée d’expression française, ReS Futurae, n°14, décembre 2019.

CNRS Editions, 2019

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C’est à une nouvelle histoire des historiens que nous convie cet ouvrage, à la lumière d’une notion dynamique et féconde, celle de génération. Les 58 auteurs réunis dans ce volume explorent pour la première fois l’évolution de leur discipline à l’aune des « générations historiennes » qui l’ont façonnée. De Jules Michelet à nos jours… (more…)

Nicolas Bouvier et l’essor du métier de chercheur d’images.

Site de l’éditeur

[Extrait du descriptif de l’ouvrage via le site LabeLettres]

Célèbre comme écrivain du voyage, Nicolas Bouvier (1929-1998) a eu pendant la plus grande partie de sa vie pour activité principale celle d’iconographe, courant moins les routes lointaines que les bibliothèques et les musées pour y dénicher des images.

Cet ouvrage met en lumière l’importance de ce travail pour l’écrivain. À travers le récit de son parcours, il permet de faire revivre ce que signifiait la recherche des images avant l’arrivée d’Internet et rappelle ce que ce geste désormais si quotidien a pu porter en lui de richesses, jusqu’à devenir, dans son cas, un véritable projet esthétique, historique et intellectuel.

Richement illustrée, l’étude d’Olivier Lugon (Section d’histoire et esthétique du cinéma, Centre des sciences historiques de la culture) esquisse l’histoire d’un métier à l’essor et à la reconnaissance duquel Nicolas Bouvier a pris une part active et qui, dans la seconde moitié du XXe siècle, aura constitué un maillon essentiel de la fabrique de l’édition illustrée.

L’ouvrage s’inscrit dans les recherches menées au sein du Centre des sciences historiques de la culture sur l’histoire de l’édition illustrée et du livre de photographie en Suisse romande: voir Photo d’encre: le livre de photographie à Lausanne, 1945-1975 et Erik Nitsche, graphiste: le savoir par l’image.

Olivier Lugon, Nicolas Bouvier iconographe, Genève, Bibliothèque de Genève/Gollion, Infolio, 2020.