L’enseignement du yiddish en France

Du désir de langue comme marque de la subjectivité de l’apprenant.

Langue millénaire, le yiddish a été le vernaculaire des populations juives d’Europe rhénane et orientale jusqu’au génocide nazi. C’est aujourd’hui une langue «en danger», selon la classification de l’UNESCO, et il est difficile d’avancer avec précision le nombre actuel de yiddishophones (estimé à plus ou moins un million de personnes en 2010).

Magali Cécile Bertrand (École de français langue étrangère) s’est intéressée à un phénomène encore peu documenté en France – la fréquentation de cours de yiddish – dans un contexte où les échanges linguistiques européens véhiculent une idéologie de l’«utilité» de la langue étrangère choisie comme objet d’apprentissage.

Basée sur une enquête de terrain et des entretiens sous forme de récit de vie, ainsi que sur un questionnaire, cette recherche se situe à la croisée de questions sociolinguistiques (le langage en tant que fait social), didactiques (enseignement/apprentissage) et anthropologiques (les univers de relations qui constituent un groupe social).

Cet ouvrage, issu d’un mémoire de Master soutenu à l’Université Paul Valéry de Montpellier, est lauréat du Prix scientifique L’Harmattan.

Magali Cécile Bertrand, L’enseignement du yiddish en France. Subjectivité et désirs de langue, Paris, L’Harmattan, 2021.


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