Communication interculturelle en oncologie: quels enjeux ?

La linguistique au service des soignant·e·s et des patient·e·s.

Comment tenir compte des pratiques et des représentations des patient·e·s lorsqu’ils et elles ne partagent pas la même langue ou la même culture que leurs clinicien·ne·s ? Cette question est au cœur d’une étude menée d’octobre 2012 à février 2014, à propos de la communication transculturelle de clinicien·ne·s en oncologie avec des personnes migrantes.

Cette démarche s’inscrit dans le développement d’une pratique clinique orientée en direction des patient·e·s, et qui cherche à réduire la verticalité du rapport asymétrique soignant·e/soigné·e, notamment par le choix du vocabulaire employé. En prenant en compte les dimensions culturelles, sociales, historiques et psychologiques qui entourent la maladie, il s’agit ici de pouvoir informer de manière adéquate sur les tenants et aboutissants des traitements contre le cancer.

Ce numéro du bulletin de la Section des sciences du langage et de l’information, édité par Pascal Singy et Brikela Sulstarava, s’inscrit dans le cadre des recherches menées à l’Université de Lausanne sur la communication en milieu médical.

Pascal Singy, Brikela Sulstarava (éds.), Communication interculturelle en oncologie: quels enjeux?, Bulletin de linguistique et des sciences du langage, n°29, 2016.