Arnaud Desplechin

Étude de l’œuvre d’Arnaud Desplechin.

En 1992, à la sortie du film La Sentinelle, premier long métrage d’Arnaud Desplechin, le réalisateur est vu par la critique comme renouvelant le paysage cinématographique français. Dès ce moment, Desplechin a tenu ce statut privilégié et positif, notamment grâce à Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (1996), qui a suscité l’enthousiasme de la presse.

Malgré ce soutien critique indéniable, rares sont les études approfondies de son travail. Ce numéro de Décadrages, revue associée à la Section d’histoire et esthétique du cinéma de la Faculté des lettres, propose de parcourir l’œuvre d’Arnaud Desplechin, en mettant l’accent sur des films peu commentés, en raison peut-être de leur manque de visibilité, plusieurs d’entre eux n’ayant pas connu de sortie en salle. On y traite notamment de ses premiers films ou de la pratique de l’adaptation dans Jimmy P. (2013); on y aborde le rapport à la théâtralité dans le téléfilm La Forêt (2014) ou les références autobiographiques dans le documentaire L’Aimée (2007).

Ce dossier, codirigé par Laure Cordonier (Section d’histoire et esthétique du cinéma), est disponible en intégralité en accès libre sur OpenEdition Journals.

Laure Cordonier, Raphaël Oesterlé (dir.), Arnaud Desplechin, Décadrages. Cinéma, à travers champs, n°28, automne 2014.

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