Paleontological Research on Late Triassic Radiolarians from Oman and Sicily and on Lower Triassic Ammonoids from Western USA

Thèse soutenue par Alexandre Hungerbuehler le 28 septembre 2015, Institut des sciences de la Terre (ISTE)

Les radiolaires sont des unicellulaires planctoniques qui peuplent nos océans depuis plus de 500 millions d’années. Ces microorganismes développent un squelette en silice ayant des géométries extrêmement diversifiées et sophistiqués qui varient rapidement à l’échelle géologique et permettent de construire des échelles biochronologiques basées sur les différents assemblages qui se succèdent dans le temps.

On retrouve ces organismes à l’état fossile dans les roches marines siliceuse desquelles on peut les extraire avec de l’acide.

Des échantillons provenant du sultanat d’Oman et de Sicile ont été étudiés afin de mieux comprendre les relations de parenté entre les groupes et de comparer les faunes avec celles du même âge venant de Colombie britannique, du Japon et de Turquie, qui sont représentatives de divers domaines océanique de l’époque.

Certains radiolaires possèdent un anneau autour de leur coque centrale sphérique et ont ainsi été baptisés Saturnalides. Il y a 220 millions d’années, au Norien moyen, ce groupe se diversifie soudainement et donne naissance à une multitude d’espèces qui évoluent rapidement ce qui a permis d’établir des subdivisions temporelles supplémentaires et d’affiner les zonations existantes. L’étude détaillée de formes intermédiaires entre les espèces a permis d’établir de nouveaux liens de parenté entre de démontrer que le genre Praehexasaturnalis est l’ancêtre probable de nombreuses formes dans le Norien moyen et supérieur.

Grâce à l’étude comparative des espèces de Saturnalidae allant du Mésozoïque au Cénozoïque, un certain type d’asymétrie de l’anneau a pu être identifiée comme étant propre à cette famille et plus précisément lié à la disposition de la coque la plus interne (microsphère).

Deux nouveaux genres, Blechschmidtia et Tjerkium, s’inscrivent dans une lignée parallèle au Saturnalidae. Cette lignée met en évidence la formation au cours du temps d’un anneau à partir de la fusion de deux épines opposées.

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