Découvrez la restitution des Imaginaires des FUTURS POSS!BLES, partenariat entre l’Université de Lausanne, le Théâtre de Vidy et la Fondation Zoein, signée Vamille en images et Gabriel Salerno en mots
Il est ressorti à plusieurs reprises, dans les séminaires et les assemblées participatives, l’importance de se reconnecter à la nature. Recréer ce lien nécessite de sortir de nos modes de vies urbains et d’aller à la rencontre des entités naturelles
Le cycle « Imaginaires des futurs possibles » a été le lieu de réflexions multiples sur notre relation à la nature, sur le rôle de nos techniques, et sur les perspectives d’effondrement. Il a été le théâtre d’imaginaires foisonnants, tant utopiques que dystopiques, et par moment de véritables moments d’évasion
À la sortie du siècle des Lumières, la modernité a imposé une vision duale du monde séparant l’être humain des autres êtres vivants. Il convient aujourd’hui de repenser notre relation à la nature. Nous ne sommes pas extérieurs à la nature, mais en faisons intégralement partie
S’interroger et se projeter dans le futur passe nécessairement par un questionnement sur le présent. Tel fut l’objet d’une des assemblées participatives qui aura vu les participants identifier les vices et travers de notre époque, sur lesquels il faut agir pour éviter l’effondrement de notre société industrielle
Opérer un changement de civilisation pour éviter l’effondrement appelle à repenser notre relation à la nature. Adopter une démarche contemplative, attribuer une valeur intrinsèque aux entités naturelles ou développer une vision holistique par exemple. Le philosophe Aldo Leopold nous le dit, il faut « penser comme une montagne »
Durant les séminaires, les réflexions sur le monde de demain ont tout à la fois porté sur les questions environnementales et économiques et sur les questions sociales et culturelles. Quelle est la place et comment valoriser la culture et le patrimoine naturel dans un monde qui se délite ?
Dans la société occidentale, règne un anthropocentrisme extrêmement fort. Pour sortir de cette posture éthique, il convient d’apprendre à nous décentrer et de nous sensibiliser aux autres êtres vivants. L’écopsychologie est une approche, mêlant écologie et psychologie, qui y travaille